Les Indispensables

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Breuer - Une histoire extraordinaire

[Article non sponsorisé]

Tout comme l’illustre architecte Joseph Breuer, Eric Breuer est viennois. Lui aussi rêve de devenir architecte. Mais la mort son oncle le contraindra à revoir ses plans : il devra désormais aider son père à l’usine familiale de cravate Original Wien.

Cette histoire nous l’avons lu lors de nos recherche pour rédiger notre article fleuve sur la cravate.

Elle est publiée sur le site Les Echos.

Éric Breuer se pique au jeu et n'a de cesse de développer l'affaire centrée sur cet indispensable accessoire de la mode masculine constitué de trois morceaux d'étoffe : un tour de col, un pan large et un pan étroit. Apparue dès le xviie siècle en Europe, la cravate s'est généralisée au cou des messieurs et a suivi les caprices de la mode. Signe d'appartenance aux régiments et clubs anglais au xixe siècle, elle est devenue le moyen d'égayer le strict vestiaire masculin avant de s'imposer comme emblème d'occidentalisation et symbole d'embourgeoisement. Portée longue ou à noeud « papillon », unie, à rayures ou à pois, la cravate doit, selon le bon usage, être d'une couleur plus soutenue que celle du costume et plus foncée que celle de la chemise. Ces quelques centimètres de soieries entraînent Éric Breuer vers des voyages lointains. Il écume les musées, se plonge dans les livres d'art à la recherche des motifs les plus raffinés. Mais l'Anschluss et les persécutions nazies contre les juifs signent l'arrêt de mort de l'entreprise qui ferme ses portes en 1938. La famille s'expatrie à Bruxelles où, associé à son agent, Éric Breuer remonte une fabrique sous le nom de Bery. La guerre qui s'étend au continent européen le rattrape. Déporté, il passe quatre ans dans les camps et ne devra la vie sauve qu'au rôle de saltimbanque que ses tortionnaires lui feront endosser. […]

A la suite de la lecture de cet article nous avons même acheté le livre décrivant la saga familiale.

Une trentaine d’euros sur Amazon

Une histoire qui continue de s’écrire. L’article des Echos date de 2008.

La boutique située Rue de la Paix a fermé ses portes en 2012, remplacé par Fred, un joaillier de prestige.

La marque a cependant rouvert une boutique dans le même quartier, au 8 Rue du Chevalier de Saint-George.
C’est un vestiaire complet qui est proposé, et pas uniquement des cravates. Les prix sont en moyenne de 500€ pour une veste et 150€ pour les chemises.

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