Vous allez nous adorer. Ou nous détester.

“Les goûts et les couleurs ça ne se discute pas”

— Anonyme

Vous avez sans doute déjà entendu cette phrase. On ne va pas vous faire un cours de philosophie - on en a ni les moyens, ni l’ambition - mais nous pensons que bien au contraire, oui on peut discuter et disputer du goût.
C’est dans cette optique qu’on vous a fait une liste de nos amours et désamours en matière de goût. Une liste qui n’est bien entendu pas gravée dans le marbre…car oui, nos goûts évoluent aussi.

On aime

• Les semelles en caoutchouc tel que les semelles crêpe ou commando : beaucoup plus pratiques que les semelles en cuir lisse : directement prêtes à l’emploi - pas besoin d’y fixer quoi que ce soit -, glissent moins sous la pluie, sont plus confortables, amortissent mieux le pied, isolent mieux le pied de la chaussée, font moins de bruit…
  Il est cependant vrai qu’il est possible d’équiper ses semelles en cuir d’un revêtement en gomme tel qu’une semelle en crêpe ou commando.

• Les semelles flexibles : habitués par le port de baskets et leurs semelles souples, ils nous est de plus en plus difficile et de revenir en arrière, à une époque où il fallait faire la chaussure, “la casser” comme l’on dit dans le jargon.

• Les chaussures fourrées en hiver : c’est l’équivalent d’un bon chocolat chaud en hiver, difficile à trouver mais tellement réconfortant quand on en trouve.

• Les lumières tamisées : avez-vous déjà vu une boutique haut de gamme dont l’éclairage n’a pas été soigneusement pensé ? A des années lumières des boutiques bas de gamme. Pour ces dernières, on ne saurait dire pourquoi, mais elles sont toujours équipées d’une rangée interminables de néons. Résultats des courses, un chirurgien peut y faire une ablation de l’appendicite tellement la luminosité est forte.
  Si vous allez chez A.P.C par exemple, l’éclairage est toujours bien réalisé. Il est agréable, doux et met en valeur les vêtements. - et vous par la même occasion.

• Les cabines d’essayages avec un minimum de place - et avec un rideau qui se ferme complètement s’il vous plaît.

On aime pas

• Les guides “ultimes”, les marques “ultimes” et tout ce qui tourne autour du mot parfait : c’est un argument de vente éculé assez insupportable. Ces fameux guides ultimes sont dépassés dans l’année qui suit leur publication - quand ce n’est pas déjà avant, car ils sont souvent loin d’être complets.
  Note : ceci dit on aime bien la marque Asphalte ;)

• Les lieux communs qu’on lit en permanence sur les blogs.
  Un exemple qui revient sans cesse : “ne vous prenez pas la tête”. Sous-entendu, ne réfléchissez pas trop, bien choisir ses vêtements ne demande aucun effort et investissement de temps. Si vous voulez enfin mieux comprendre et déceler les vêtements au meilleur rapport qualité/prix, il ne fait aucun doute qu’il faudra y passer des heures…ou alors laisser ça aux professionnels…ce qui implique de les croire sur parole, et effectivement de “ne pas trop se prendre la tête”.
  Alors oui cette expression est souvent utilisée pour les questions de style vestimentaire “dois-je mettre ceci avec cela…ect”. On vous fera la même réponse. Si vous vous “prenez la tête” c’est bien qu’il a quelque chose qui vous tracasse…donc pourquoi ne pas continuer de creuser jusqu’à-ce que vous trouviez des réponses ? Cela ne veut pas pour autant dire être névrosé au point, par exemple, de pas pouvoir sortir sans son costume 3 pièces. Détendez-vous, cela reste des vêtements comme on dit.

• La dictature du jean selvedge : dieu du ciel, ce n’est pas nécessairement de meilleur “qualité” qu’un jean non selvedge car il faut s’entendre sur ce qu’on entend par qualité. Un jean de qualité est-il un jean qui dure plus longtemps ? Si l’on admet cette définition, pas sûr que les jeans selvedge durent plus longtemps que les jean standard qui contiennent souvent de l’élasthanne. Ça serait même plutôt le contraire. Après si on postule que la qualité d’un jean est liée à une main particulière, à une certaine patine, un visuel particulier…alors là oui, le jean selvedge se démarque facilement. Donc oui, tout n’est pas si simple…

• Les centres commerciaux : ces temples de la consommation ont tendance à nous donner des boutons. On les fuit autant que possible. Trop grands, trop laids, trop chauds, mal éclairés, des marques cheap…ça pue le faux et le mauvais goût. Tout droit sortis de terre en quelques années par des groupes financiers, ils n’ont rien à raconter, aucune valeur ajoutée, si ce n’est de polluer le paysage. On y préfèrera de loin les petites boutiques ou concept store conçus avec soin.
  Quelques exceptions avec les grands magasins, et en particulier le Bon Marché, le meilleur de Paris. (qu’on associe finalement pas à un centre commercial)

• Les marques (françaises pour la plupart) qui se contentent d’ajouter un détail facilement reconnaissable pour différencier leurs produits. Par exemple un lacet orange. Excusez-nous la vulgarité, mais on a tendance à penser que c’est de la merde. Tout simplement.

La Perruque - 2ème Pop Up store à Paris

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L’ascension de laPerruque continue

Si vous nous suivez, vous connaissez sans doute déjà cette marque de maroquinerie franco-suédoise. En effet, toute leur production est créée à Malmö en Suède par l’un des cofondateur, Robin H. , aidé par une compagnon du devoir formée également en France. C’est assez rare pour le souligner, laPerruque est une marque verticalement intégrée car excepté la production de cuir, elle gère toute sa chaîne de valeur, de la fabrication à la distribution.

Apres un 1er pop-up store réussi l’année passée, la jeune équipe à récidiver cette année dans une rue beaucoup plus passante implantée en plein cœur du marais : la rue de Bretagne. Paris réussi, dès l inauguration une foule nombreuse est présente dans et en-dehors du magasin.

Collection

 Leur collection continue de s’étoffer. De plusieurs manières :

• Via l’utilisation de nouveaux cuirs

• En étoffant la gamme de couleur

• En développant de nouveaux modèles

Vous trouverez donc cette saison des portes cartes en vert olive ou bleu ciel.  Côté cuir, le Cordovan de la fameuse tannerie Horween est toujours aussi beau. Un modèle en agneau avec un effet “pécari” est égalent proposé. Quelques modèles en Nubuck seront également bientôt proposés.

Concernant les modèles, des ceintures en cuir, des étuis pour briquet ou encore un sac en bandoulière sont proposés. Le tout étant toujours conçu avec une approche minimaliste qui ira aussi bien au sexe masculin que féminin. C’est beau, c’est fonctionnel et c’est prévu pour durer dans le temps. Une approche et une esthétique qui nous rappelle celle d’un Hender Scheme au Japon.

Robin H. & Robin N. - Les 2 fondateurs de la marque

Toasties - Semelles en laine

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Vous avez souvent froid aux pieds ? Pourquoi ne pas essayer ces semelles en peau lainée de chez Toasties ?

On a pas encore pu les essayer, mais pour les avoir vu en vrai, elles nous semble de bonne facture. Réalisée avec une semelle en liège, il suffit théoriquement de découper le bout de la semelle suivant les pointillés pour obtenir votre taille. Un jeu d’enfant !
Côté fabrication, il s’agit de peau véritables et de vrai liège. Le tout est assemblé au Portugal.

Un concept qu’on aime beaucoup !

www.toasties-paris.com

ASPESI - 101 Images qui vont vous faire aimer la marque

ASPESI

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On a déjà beaucoup écrit au sujet de cette marque. Les prix continuent de grimper mais on aime toujours autant leurs vêtements. On l’aime tellement, qu’on a pris l’habitude d’enregistrer toutes leurs images. On a ressemblé ci-dessous un extrait de notre petite base. Surtout ceux qui mixent technicité et tradition. Technicité grâce aux doublures en Thermore et tradition avec l’utilisation fréquente de Harris Tweed.
On regrette d’ailleurs encore de ne pas avoir acheté un pièce de la collaboration avec MrPorter : une surchemise en Harris Tweed vert forêt, poches et découpe cow-boy, doublée en tissu technique. De toute beauté. Vous la reconnaîtrez facilement ci-dessous.

On vous laisse admirer les autres pièces. Par exemple si vous cherchez un blazer technique, ils ont vraiment une offre très complète. Du blazer ultralight coupe vent et imperméable au blazer en laine doublé avec du duvet d’oie. Notre préférence va pour le blazer appelé nuvola blazer, ce qui signifie nuage. en Italien. Et pour cause, ce blazer est ultra léger, doux et moelleux. On le possède et vraiment, c’est le top du blazer technique.

Boots fourées AMI - Soldes

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Ami est une jeune marque française fondée par le designer Alexandre Mattiussi.
Elle propose depuis quelques saisons une ligne de chaussures réalisée sur une base de semelles dites crêpes, à savoir une semelle en caoutchouc à l’aspect brut qui est particulièrement résistante et facile d’entretien. (en fait pour être précis, aucun entretien n’est nécessaire !) C’est pour ces raisons que l’on adore beaucoup cette matière et que l’on a plutôt tendance à éviter les semelles extérieur en cuir. Et ce d’autant plus en hiver, le temps n’étant vraiment pas idéal pour ce type de semelles : glisse facilement, fragile aux intempéries, isole mal de la chaussée glaçante….

Le modèle ci-dessous est proposé à 336€ au lieu de 480€.
Il a été monté au Portugal et l’intérieur est fourré avec une matière synthétique ayant l’aspect de la laine. Les chaussures fourrées ne sont pas si courantes que cela, donc ça vaut le coup. Surtout pour les frileux comme nous qui aiment bien avoir chaud aux pied. Les modèles similaires chez Common Project ne sont pas fourrés par exemple.
Question fabrication, les paires montées au Portugal.

Les autres modèles de la saison, tous en semelle crêpe :

Notre sélection de bonnes affaires du mois de novembre

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Sélection de bonnes affaires trouvées ce mois-ci. Toutes nos propositions sont proposées à 50% de remise sur les prix initiaux. Ce sont des pièces de l’hiver 2017, mais elles sont toujours pertinentes selon nous.

Manteau Lardini

49% Laine, 23% Polyamide, 19% Coton, 9% Laine mohair

383€

Ici

Officine Général

100% cuir
468€

Ici

Officine Général

100% Coton
78€

Ici

Blouson The Gigi

100% Polyester
209€

Ici

Sac A.P.C

Polyester + inserts cuir

74€

Ici

Les meilleurs citations de Hubert de Givenchy

“The fabric is the thing that inspires you first. Then comes the creation (of the design) and knowing how to give the fabric its best possible value.”

— Hubert de Givenchy - Vogue

“During those many years of couture collections, there were always fabrics which I liked more than others. The allure, the odour of the silk, the feel of a velvet, the crackle of a ‘duchess’ satin—what intoxication! How truly wonderful! The colours, the sheen of a faille, the iridescent side of a shot taffeta, the strength of a brocade, the caress of a velvet panel—what bliss! What extraordinary sensuality”

— Hubert de Givenchy - The Great Fashion Designers

“Never work against the fabric, which has a life of its own.”

— Hubert de Givenchy

“Today as I was working I could feel Balenciaga’s hand on my shoulder. He was saying: Subtract. Make it simple. Make it pure.”

— Hubert de Givenchy

“Audrey [Hepburn] wore clothes with such talent and flair that she created a style, which in turn had a major impact on fashion. Her chic, her youth, her bearing and her silhouette grew ever more celebrated, enveloping in me a kind of aura or radiance that I could never have hoped for.”

— Hubert de Givenchy

“When I was a schoolboy, my grandmother rewarded me for good grades by showing her treasures—whole cabinets filled with every kind of fabric, all of which left me utterly dazzled. Could I have sensed that one day fabrics in the hundreds and thousands of metres [sic] would pass through my hands?”

— Hubert de Givenchy

“He [Balenciaga] taught me it isn’t necessary to put a button where it doesn’t belong, or to add a flower to make a dress beautiful. It is beautiful of itself.”

— Hubert de Givenchy

“The little black dress is the hardest thing to realise, because you must keep it simple.”

— Hubert de Givenchy

Drake's London - Lookbook SS18

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L’hiver s’installe, l’occasion pour nous de publier les photos du Lookbook de Drake’s London enregistrées l’été dernier. Une vrai préférence pour le costume en coton épais panama vert. Le genre de tissu qui veillera bien, qui se patinera et se moulera au corps de son porteur.

Vous noterez également les montres SWATCH qui sont à présent disponibles dans les boutiques Drake’s.

Massimo Alba - Du velours, du cash-co et des teintures naturelles

[Article non sponsorisé] Temps de lecture : 30 secondes

La 1ère fois que l’on a vu cette marque, c’était au salon Pitti Uomo. Elle nous a séduite immédiatement.
Elle a été crée à Milan en 2006, par Massimo Alba, le designer et fondateur éponyme. Elle est à présent vendue dans plus de 250 magasins, dont Mr Porter ou MatchesFashion et réalise plus de 5 millions de chiffre d’affaire.
Né dans un village à proximité de Venise, il a baigné très tôt dans le monde du textile et a notamment aidé à la relance de la très belle marque écossaise Ballantyne. Il a également oeuvré en tant que designer pour les marques Malo et Agnona.

Comme vous pouvez le voir sur les photos ci-après, la marque développe beaucoup de pantalons en velours. Et pour cause, c’est la pièce préférée de Massimo.

Ci-dessous quelques photo prise par Barneys The Window dans la maison de Massimo. Regardez la tenue de l’architecte qui l’accompagne. Que bellissimo, très italien, bien proportionné.

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Ci-dessous une vidéo réalisée par MrPorter pour mieux cerner la l’univers artistique de Massimo Alba.

Massimo dans sa maison à Milan - Via MrPorter

Ci-dessous toutes les images de la collection Automne Hiver 2018 prises directement depuis leur e-commerce. Femme et Homme. C’est très réussi, vraiment.

De tous ces détails qui font la différence

Réflexions sur le vêtement

Comme vous le savez, on aime bien les marins, Olivier De Kersauson en tête. On vous conseille d’ailleurs la lecture de tous ses livres. Oui, absolument tous. Car en plus d’être un excellent marin, il sait mettre les mots en musique. Quelques 8 000 mots de vocabulaire bien ficelés.
Il répète souvent que tous le savoir qu’il détient paut tenir sur une page A4 mais que seules quelques personnes au monde le possède.

On va nous aussi essayer - modestement comme toujours - de retranscrire ce qu'on a appris ces 10 dernières années sur une page A4.

La première chose à dire, c’est qu’on a appris beaucoup plus en lisant les commentaires de Scott Schuman sous ses posts Instagram qu’en lisant les milliers de phrases alambiqués de tous ces nouveaux blogueurs. Aucun doute, il a l’œil pour reconnaitre les vêtements qui mettent en valeurs les hommes.
A des années lumières de cette pléthore de commentaires long et ennuyeux qu’on peut trouver ailleurs. Un exemple : “Une magnifique paire de bottines balmoral dont la patine marron est resplendissante. Les perforations sont superbes et adéquatement réparties sur tout le soulier. Le pantalon en velours-côtelé marron est tout à fait cohérent en termes de style et de saisonnalité, de plus il permet de calmer la présence des bottines grâce à l’absence de contraste entre les deux pièces.”
Vous y apprenez quelque chose de vraiment utile, vous ? Nous non. Ce n’est que du verbiage.

On l’a déjà écrit dans nos colonnes : un look se regarde de préférence dans son intégralité. Car il est plus difficile d’être stylé dans son tout que dans ses parties prisent isolément. Ceci étant dit, lorsque que le look est bien réussi, il se dégage parfois une sorte de mystère, on ne sait pas réellement d’où cela vient. Un peu comme l’addition du bruit de milliers de vague devient le bruit de la mer. On distingue un seul et unique bruit, et non distinctement la multitude de vagues.
Scott Schuman, avec son œil de photographe et ses années à regarder les looks des gens, arrive à distinguer parmi l’impression générale, les petits trucs qui font la différence.

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LES BLOUSONS / PARKAS / MANTEAUX

Après la matière principale du blouson, il y a un détail qu’on regarde systématiquement en second : la présence ou non d’un zip double curseur. Ou de boutons.
Pourquoi ? Pour le confort et le style.

1. Pour être plus à l’aise lorsque vous vous asseyez. Le vêtement ne gondole pas inutilement, vous avez plus d’air, vous ne mourrez pas de chaud

2. Pour plus de confort de manière général

3. Pour éviter de toujours ouvrir le blouson en entier (qui est long à refermer, cela nécessite les 2 mains)

4. Pratique lorsque l’on fait du vélo, où la position assise implique parfois de légèrement ouvrir le bas pour être à l’aise

5. D’un point de vue style, cela permet de laissez entrevoir les vêtements en-dessous, ce qui rend souvent très bien
   Un peu à la mainère d’un blazer dont le 1er bouton est fermé. Vous distinguez à la fois le col de la chemise et la ceinture.

Du coup, lorsqu’il n’y a pas de zip double curseur, ça freine vraiment notre envie d’acquérir une pièce.
Exemple ci-dessous avec ce très beau bomber en laine de chez A.P.C. Avec un double curseur il serait vraiment parfait.

Un détail qui de manière générale est peu visible sur les marques françaises.
Il faut traverser les Alpes pour le voir appliqué de manière quasi systématique. Toutes les pièces d’extérieur de chez Aspesi ont un double curseur. Ou des boutons, le principe est le même. Idem chez Lardini, Stone Island, Belstaff…
Chez les anglais également ce double zip est assez répandu. On pense à Barbour ou Private White VC par exemple.

Blouson en corduroy Lardini - Via MrPorter

Blouson Belstaff - Via MrPorter

Du côté des marques françaises il faudra se tourner vers Officine Générale ou Ami qui intègrent ce type de détail…probablement parce qu’elles ont un A.D.N plus Italien, et quelles produisent une partie de leurs pièces là-bas.

Officine générale - Zip double curseur de chez Riri

Sur les manteaux plus long, un détail fait vraiment la différence : une longueur de manche pas trop longue, voire même un peu courte.
Exemple ci-dessous. Le porteur a un rendu beaucoup (mais vraiment beaucoup) plus athlétique. C’est simple, mais ça marche de manière systématique.

Une grosse parka, et pourtant un visuel qui reste très athlétique, pas du tout pantouflard

Mackintosh le fait systématiquement sur ces modèles : cela rend bien. Les manches sont un peu courtes, juste ce qu’il faut pour conserver une très bonne silhouette. Le kiff.

Une autre astuce pour les manteaux afin de garder un aspect slim tout en gardant de l’aisance au niveau de la taille : accentuer l’étroitesse des manches ! Plus celles-ci sont fines, plus cela libère de l’espace visuel entre les manches et le torse. Et donc plus vous donner une impression de minceur. Et sans être à l’étroit dans un manteau qui vous compresse la poitrine.

Plus les manches sont étroites - et hautes, plus elles sont éloignées du de la poitrine. Cela donne un visuel plus étroit et slim sans pour autant sacrifié son confort

Le meilleur moyen d’avoir des manches très slim (sans êtres moulantes), c’est bien entendu qu’elles soient en maille. Le tissu permet difficilement d’arriver au même niveau d’étroitesse et de confort.

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PANTALONS

Même astuce pour les pantalons. On l’a aussi déjà écrit ici donc on va être rapide.
Il est vrai que c’est revenu à la mode : avoir un pantalon légèrement feu de plancher, c’est à dire qui se pose juste au niveau des premiers lacets. C’est aussi ce qu’on préfère car cela donne une silhouette plus sportive. Associé avec une coupe qui suit la forme des jambes sans jamais être trop large ou trop moulante. Le juste milieu.

Deuxième astuce : adapter l’ouverture du pantalon en fonction de ses chaussures. Plus elles sont massives, plus l’ouverture du pantalon sera grande. Par exemple 20 cm avec des bottes pour l’hiver.

Pantalon Husband disponbile sur MrPorter : la tenue proposée nous semble juste parfaite en terme de proportions et coupe

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CHEMISES

Pour les chemises, afin de pouvoir les porter sorties du pantalon il faut veiller à avoir un dernier bouton pas trop éloigné du bas de chemise. C’est ce qui distingue les chemises business (conçues pour être portées dans le pantalon) et celles casual (conçues plutôt pour être portées en dehors du pantalon).

Chemise à priori faite pour être rentrée dans le pantalon

Chemise pouvant être portée en dehors du pantalon

Sur-chemise Barena à porter de préférence en dehors du pantalon

D’ingénieur à entrepreneur dans la mode, entretien avec le fondateur de SUPERCUT

SUPERCUT

Pour que chacun puisse (enfin) trouver sa taille

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SUPERCUT est une marque de mode masculine qui rencontre un certain succès pour le lancement de sa première campagne de Crowdfunding via la plateforme Ulule. Déjà plus de 500 pantalons vendus ! Un engouement sans doute dû à leur proposition plutôt innovante : un pantalon avec 195 combinaisons de tailles, pour que chacun trouve son fit sans passer par la case retoucheur.
Une réussite qui attise forcément notre curiosité.

Rencontre avec son fondateur, Benjamin Fontanel.

Peux-tu te présenter brièvement ?

Benjamin, 34 ans, papa de 2 enfants et d’une nouvelle marque de vêtements pour hommes qui change la donne sur les tailles : SUPERCUT !

J’étais ingénieur pendant presque 10 ans dans le secteur de l’énergie et j’ai décidé de me lancer il y’a 2 ans dans la fringue.

Pourquoi avoir décidé de démarrer cette aventure ?

Une question de reconversion d’abord. Je m’ennuyais dans mon travail. J’avais très envie de construire ma boîte, d’apprendre de nouvelles choses. De créer une marque en mode « startup », avec un modèle et un produit vraiment innovant qui simplifie un peu la vide des consommateurs masculins.

En même temps j’étais depuis longtemps très attiré par le vêtement (j’ai du mal à dire « la mode »). Je conseillais souvent les gens autour de moi sur des marques sympas ou des bons plans. Et je me suis rendu compte que nombre d’entre eux bloquaient pour trouver une marque qui leur allait bien, et ne commandaient du coup parfois même pas en ligne. J’avais un peu le même problème étant en tant que grand mince qui hésitait toujours entre le S et le M...

Je me suis dit : « Comment avec autant de marques sur le marché, on ne peut pas trouver simplement des basiques de qualité avec du choix dans les tailles, les coupes, les longueurs ? » La réponse est simple : ce n’était pas vraiment possible avant, trop complexe à gérer pour les réseaux traditionnels de distribution. Mais maintenant que les marques vendent en direct et sur internet, oui !

J’ai donc compris qu’il y’avait un truc à creuser. J’ai vu que des modèles dans ce style arrivaient déjà aux US et UK. Quand un plan de départ s’est profilé dans ma boîte en 2017, je suis allé toquer à la porte de l’Institut Français de la Mode avec mes idées sous le bras et j’ai été pris dans leur programme Entrepreneur pour développer tout ça ! [NDLR : c’est aussi à cette occasion que l’on a rencontré Benjamin, on a donc pu suivre le développement de cette aventure depuis ses débuts]

Quelle est ton ambition pour SUPERCUT ?

J’ai envie de créer un vestiaire cohérent de « vêtements qui vont bien ». Il y’a déjà pas mal d’offre pour les costumes et les vêtements formel en sur-mesure notamment donc on doit affirmer notre style, plus casual.

Et je souhaite que les clients puissent revenir à chaque fois en sachant qu’on aura leur fit, y compris sur les nouveautés. J’aimerai qu’on devienne la référence que les gens recommandent quand ils entendent « Je n’arrive pas à trouver telle fringue qui me va ». Bah va chez SUPERCUT.

Supercut est-elle éco-responsable ? De quelle manière ?

Mon avis c’est que c’est dur de se prétendre écoresponsable quand on est une marque de mode. On utilise de la matière première nouvelle, on la transforme, on la transporte, on dépense de l’énergie, tout ça a un impact.

Par contre on peut essayer de faire le mieux possible. Nous on a 2 choses pour nous :

D’abord on a mis la barre assez haut sur les normes pour notre première pièce : tout ce qui est dans le chino (tissu, fil, bouton, etc.) est labellisé Oeko-tex, gage de qualité environnementale.

Ensuite notre méthode de production : on lancera les nouvelles pièces en précommande pour produire ce qu’il faut. Pas de surproduction de stock inutile qui se retrouve bradé en soldes ou pire brûlé...

Penses-tu ouvrir un Pop Store un jour ? Ou la marque restera exclusivement distribuée en ligne ?

Un pop-up éphémère c’est carrément possible. Et à terme un showroom ça serait très cool, avec toutes les tailles en stock pour accueillir les gens qui préfèrent toucher d’abord et pouvoir les conseiller.

Par contre je ne compte pas faire distribuer la marque à cause de toutes les tailles : trop compliqué à stocker, trop compliquer à vendre si on ne connait pas la marque. Et le modèle économique n’est pas étudié pour.

Le prochain produit ? Un indice ?

Y’a un gros indice à la fin de la vidéo ULULE : je sais que c’est aussi galère de trouver des chemises ! Sinon je pense qu’il faudra aussi un accessoire pour les tenir ces chinos !

Pour terminer, où aimes-tu acheter tes vêtements ?

J’en achète plus beaucoup pour être honnête depuis que j’ai eu mon deuxième enfant. Plus du tout le temps d’aller flâner dans le Marais, mon coin shopping préféré, de loin. A la base je ne suis pas parisien, j’ai vécu en Corse, à la Rochelle, Nantes, Nîmes, etc. et j’ai pris conscience de à quel point les Parisiens sont privilégiés en terme d’offre pour les vêtements : ils trouvent tout ce qu’ils veulent.

Du coup les dernières fringues achetées c’est principalement sur Vinted. J’adore traquer de belles affaires : une chemise à grosses rayures Brooks Borthers pour 20 balles, des chukkas Red Wings, des New Balance 1500 made in UK orange avec encore l’étiquette à 70€, etc.

Et y’a une pièce que je n’ai toujours pas achetée : une parka vraiment imperméable pour les jours de pluie. Si ça continue je vais finir par la faire avec SUPERCUT !

La campagne Ulule SUPERCUT se termine dans 2 jours, si vous voulez y jeter un oeil c’est par ici.

Montres BRAUN : simple et épuré

[Article non sponsorisé, ni affilié] Temps de lecture : 2 minutes

LA MONTRE IMAGINEE PAR DIETER RAMS

La rentrée est là. Vous êtes probablement à la recherche d'une nouvelle montre pour vous accompagner au quotidien.

On ne vous parlera pas de montres automatiques, ni de montres très accessibles, ou encore moins d'exploit technologique. Ce ne sont pas les produits les plus connus de la marque et les commentaires Amazon à leur sujet sont même plutôt négatifs.
Et pourtant on les aime beaucoup.

Il s'agit des montres Braun !
Elles ont été créés et lancées en 1989 par Dieter Rams lui même, le célèbre Designer allemand qui a beaucoup inspiré Jonathan Ive, le designer d'Apple.

Leurs montres n'ont pas beaucoup changé depuis 40 ans. Elles sont toujours aussi sobres et épurés. Leur design respecte les célèbres 10 principes du bon design de Dieter Rams :

Tout bon design :

1. Est innovateur
2. Fournit une utilité à chaque produit
3. Est esthétique
4. Rend un produit compréhensible
5. Est discret
6. Est honnête
7. A une valeur à long terme
8. Conçoit chaque détail avec une précision exhaustive
9. Est respectueux de l'environnement
10. Est minimaliste

C'est indéniablement une de nos marque favorite en ce qui concerne les montres quartz. Elles sont disponibles avec plusieurs types de bracelets. En cuir (marron ou noir, on une préférence pour le marron comme vous le savez), en maille acier inoxydable ou en acier inoxydable articulé.
Pour avoir déjà vu le modèle avec bracelet en maille, il nous fait une très bonne impression.
Celui en cuir semble également très beau. A voir de plus près si le cuir est de bonne facture.

 

La taille du boitier est de 38mm. Ce qui est à notre sens la taille parfaite. Elle conviendra à 80% de la population. Ni trop petite, ni trop grande.

Les modèles se distinguent également selon la présence ou non des chiffres des heures, ou l'aspect de la lunettes. Des petits détails mais qui changent beaucoup le rendu esthétique de la montre.

La marque a relancé les modèles historiques, AW10 et AW50. Ils ont été créés en 1989 et 1991. Mais l'on préferera les modèlesp lus récents, à notre sens encore plus réussis.

AW10, 1989

AW50, 1991 : des lignes plus épurées que sa grande soeur grâce notamment à l'abscence des chiffres des heures

Les prix vont de 130€ à plus de 300€. Oui ça pique un peu. Mais pas tellement plus que Daniel Wellington finalement.

Où les acheter ? En ligne vous pourrez les trouver sur Amazon, Frenchtrotters ou encore directement sur le site de Braun qui leur est consacré.

Astorflex : on a testé le modèle Coastflex

[Article non sponsorisé] : on a payé nous même nos chaussures !
Temps de lecture : 2 minutes

 

TEST ASTORFLEX COASTFLEX

On est les premiers a avoir découvert et parler de cette marque en France. On a déjà testé avec succès leurs desert boots et leurs chaussures montantes. Vous trouverez les articles ici et là.
On doit d'ailleurs vous dire qu'elles tiennent toujours bien le choc. Malgré les années. On recense juste pour le moment un lacet cassé. Heuresmeent une deuxièe paire est systématiquement founie avec votre parie. Généralement d'une couleur différente ou d'un traitement différent : waxé/non waxé.

NOTRE AVIS

Cette paire est parfaite pour l'été, le printemps, voire même l'automne pare que le cuir utilisé est très fin et très souple. A vrai dire on n'avait jamais vu de cuir aussi souple sur une paire de derby, même avec semelle crêpe. Des vrais chaussons.
On regrette toutefois l'absence de semelle à mémoire de forme que l'on avait vu sur les Desert Boots et les boots montantes.

 

COLORIS

Elles ne sont pour le moment que disponibles en coloris whiskey (notre modèle) ou gris loup. D'autres teintes devraient vraisemblablement être proposées à la vente d'ici la prochaine saison.

DISTRIBUTION

Où les trouver : en ligne principalement, car elles sont peu distribuées en magasin.
Vous pouvez regarder du côté de Serenza par exemple. Mais elles partent assez vite, notre modèle étant déjà quasiment introuvable.

Vous cherchez une moto stylée ? On vous révèle notre top liste

[Article Non Sponsorisé] Temps de lecture : 5 min

MOTOS NEO RETRO

Les motos anciennes reviennent à la mode depuis plusieurs années maintenant. C'est d'ailleurs ce qui explique en partie le succès de la marque française Mash : un look vintage, des équipements modernes (injection, allumage électrique...) et prix d'entrée relativement bas. Comptez 4000€ pour la version 400cm3.
A Paris vous verrez également beaucoup de Triumph. Le modèle iconique Bonneville T120. Si celui des années 70 nous plaît beaucoup, celui plus récent un peu moins. Mais on chipote.
Dans la même veine il y la Kawasaki W650 et W800, mais leurs productions sont arrêtées depuis respectivement 2007 et 2016.

Notre choix s'est porté sur des motos moins puissantes et peut être plus méconnues.

• La Royal Enfield Bullet Standard Deluxe
• La Moto Guzzi V7
• La Yamaha SR400

ROYAL ENFIELD BULLET STANDARD DELUXE

Tout en Chrome. Une très belle ligne. Une fois allumée, elle laisse échapper un son discret et agréable.  Elle est équipée d'un réservoir moins volumineux que sur la ligne Bullet Classic. Une position de conduite légèrement plus haute également. Bien entendu, si vous l'achetez d'occasion préférez toujours les modèles originaux à ceux qui ont auront été bricolés. Ces derniers sont souvent (toujours ?) moches. Difficile également de savoir si les modifications apportées ne vous mettent pas en danger : équilibre de la moto modifié...Enfin c'est notre avis.

Notez le kick, qui permet de démarrer la moto en toute circonstance.
On aime aussi beaucoup les soufflets de protection de fourche en caoutchouc.

Dans cette vidéo vous y verrez un modèle plus ancien, en 350cc. Et ça a de la gueule comme on dit.

MOTO GUZZI V7

Un très beau bi-cylindre en V. Plus moderne que la Royal Enfield de part son aspect extérieur mais aussi en terme d'ingénierie, la V7 n'en reste pas moins un classique créé dans les années 1970. La première moto de série à franchir les 200km/h.
Elle est cependant beaucoup plus chère aussi. Comptez au moins 8000€. 6000€ en occasion.  Une concurrente directe de la T120 de Triumph.

YAMAHA SR 400

Introduite sur le marché Européen en 2014, cette 400cc s'inscrit dans la même que lignée que la SR500, une moto à succès de Yamaha produite dans les années 70.
Les lignes ont légèrement été revues depuis 30 ans. Plus viriles, plus massives.
Tout comme sur une moto trail, la position de conduite est relativement haute avec une selle positionnée à 800mm. On regrette cependant l’absence de démarrage électrique. Il faudra vous débrouiller avec un kick. A l'ancienne.

LES TRAILS

Tout comme sur les néo-rétro, la position de conduite est droite. C'est sans doute ce que l'on apprécie particulièrement avec ces motos.

YAMAHA TENEREE 600

Modèle emblématique. Bon ok les couleurs sont criardes. Comme sur tout les modèles trails de l'époque. Sans oublier les gros logos. C'est presque cela qui donne tout ce charme à cette moto de légende.
C'est aussi et surtout une moto robuste et fiable. Et pas chère. Moins de 2000€ en occasion.
On apprécie également les protège mains au niveau des poignées. En hiver elles évitent à vos mains d'être trop exposées au vent glacé.

ROYAL ENFIELD HIMALAYA

Sortie 2 ans après la mash 400 trail, cette Royal Enfield a tout pour plaire. Son look tout d'abord. Sobre, fin et harmonieux. Disponible en version noi également. Pas de couleurs flahies, pas de logo et démesuré.
Côté équipement, oui ce n'est pas un monstre de puissance. Mais elle reste très (très) plaisante à rouler au vu des tests qu'on a pu lire.
Son prix :4200€ en précommande !

BMW R 1200 GS

La moto trail par excellence. Le top du top. Que ce soit en terme de look, d'équipement, de moteur...c'est clairement ce qui se fait de mieux sur le marché.
Son prix ? Plus de 15000€ ! Et pourtant c'est l'une des motos les plus vendues en Europe. 18000 en 2017.

Ok on ne vous en pas parlé, c'est la NINE T GS

moto vintage

Clairement, les motos qui nous plaisent le plus proviennent de chez Honda. La CB450, la CB550, la CB750...Chez Yamaha il y a aussi forcément des modèle que l'on aime beaucoup. La XS 600 par exemple.

Pourquoi assistons-nous à un retour vers vêtements basiques ? Plus durables ?

Quelques éléments de réponses tirés du livre d'Alain de Botton, L'architecture du bonheur :

"Ainsi considéré, un choix stylistique donné nous apprendra autant sur ce dont ses partisans manquent que sur ce qu'ils aiment. "

Pourquoi changeons-nous d'avis au sujet de ce que nous trouvons beau ?
En 1907, un jeune historien de l'art allemand nommé Wihlmen Worringer publia un essai intitulé Abstraction et Empathie, dans lequel il tentait d'expliquer le phénomène d'un point de vue psychologique.
[...] Ce qu'avait de plus convaincant la théorie de Worringer - un argument aussi applicable à l'architecture qu'à la peinture -, c'était son explication de la raison pour laquelle une société pouvait transférer sa loyauté d'un mode esthétique à l'autre. Le facteur déterminant résidait, selon lui, dans les valeurs dont manquait la société en question, car elle aimerait dans l'art ce qu'elle ne possédait pas suffisamment en elle-même.
[...] Nous respectons un style [...] qui recèle la mesure exacte de nos vertus manquantes.

Les historiens ont souvent remarqué que le monde occidental à la fin du XVIII ème siècle a acquis un goût pour le naturel dans toutes ses formes d'art principales : il y eut un nouvel enthousiasme pour les vêtements simples, la poésie pastorale, les romans sur des gens ordinaires et architecture et décoration intérieure sans ornements. Mais il ne faudrait pas en conclure que les habitants de l'Occident devenaient alors foncièrement plus naturel eux-mêmes. Ils s'éprenaient de naturel dans leurs arts précisément parce qu'ils perdaient contact avec le naturel dans leur propre vie."

Alain de Botton

Nos avis sur les meilleurs parfums pour homme

Comme dirait Francis Kurkdjian, le parfumeur célèbre pour avoir créé à tout juste 26 ans Le Mâle de Jean Paul Gautier, un parfum ne doit pas sentir le parfum. Il doit sentir bon. Car justement, à vouloir sentir bon, vous risquez de provoquer l'effet inverse. Qui n'a jamais entendu ou pensé la phrase "Il / Elle pue le parfum" ?
C'est avec cette idée en tête qu'on vous a sorti une sélection des meilleurs parfums homme. Enfin à notre sens.  Bien entendu cette sélection est basé que ce qu'on a vraiment porté, pas sur une liste des meilleurs ventes de Sephora ou encore un enième article des derniers parfums à la mode.

Monocle & Comme des Garçons : Hinoki

Le célèbre magazine britanique est à l'origine de cette collaboration fructueuse avec la marque de Prêt-à-Porter Comme des Garçons.
Créé en 2008, il est le premier parfum issu de ce partenariat. D'autres suivront par la suite : Sugi, Laurel...
Il a été composé à Grasse par le parfumeur français Antoine Maisondieu (Givaudan) et est directement inspiré d'un matin de printemps parfaitement calme et légèrement frais passé à tremper dans une baignoire au Tawaraya à Kyoto.

De manière plus pragmatique, les notes principales de ce parfum sont le cyprès, le camphre et le vétiver. Cette dernière étant celle qui tient le plus sur la durée, ce qu'on appelle une note de fond. - voir la pyramide olfactive de Carles Jean pour ceux qui veulent en savoir plus -

Prix : 105€, 50 ml - eau de toilette

Disponible notamment sur Monocle.com

COMME DES GARCONS : CONCRETE

Restons avec Comme des garçons. Lancé en 2017, cette effluve a été créé par Nicolas Beaulieu (IFF). Sur le papier la note principale de ce parfum est le Santal. Mais la composition finale n'a pas les accents habituels du Santal. Le résultat est au contraire plutôt métallique. Une volonté intiale qu'explique le directeur artistique de la marque,  Christian Astuguevieille dans un article du Vogue " [...] attention, il n’était pas question de jouer la carte du béton pur et dur ! D’où ma demande d’un santal déconstruit, auquel on aurait retiré ses principaux attributs, à savoir : les touches boisées et crémeuses ainsi que l’effet sensuel. "

Le béton est-il le nouveau luxe ? Difficile à dire, mais ce qui est sûr c'est que le flacon est très réussi. Un mélange de verre et de béton très convaincant.

Attention, il s'agit d'une édition limitée à 10 000 exemplaires. Quelques magasins sont déjà en rupture de stock. Oui on a eu du mal à se procurer notre exemplaire...

Prix : 140€, 80 ml - eau de parfum
 

Disponible dans la très belle boutique parisienne Nose (et en ligne sur le site du même nom)

AESOP : MARRAKECH INTENSE

La marque australienne qui colonise les grandes capitales du monde* depuis les années 2000, a été créé à Melbourne par Dennis Paphitis et Suzanne Santos en...1987 ! Elle a été rachetée depuis lors par le groupe brésilien Natura, acquéreur de The Body Shop.

Lancé en 2014, le parfum Marrakech intense a été créé par le parfumeur Barnabee Fillion. Il est directement inspiré par l'atmosphère de la capitale marocaine. Un parfum aux senteurs boisées, orientales (cèdre et santal) pour les notes de fond et florales pour les notes de cœur (Néroli, Jasmin et Rose).

"Nos parfums sont singuliers. Il y a 25 ans, les gens les repoussaient même parfois avec horreur puisque il n’y avait presque pas d’arôme naturel dans la cosmétique."   Suzanne Santos

Vous le trouverez en eau de toilette ou en eau de parfum. L'eau de parfum est une version plus concentré que l'eau de parfum et donc plus chère. Voir à ce sujet le célèbre parfum de Chanel créé par Ernest Beaux. Vous nous direz, avec un tel nom, difficile de faire un parfum médiocre. Il est disponible est 3 versions, de la plus diluée à la plus concentrée : l'eau de toilette, l'eau de parfum et l'extrait de parfum (~2000€ les 225 ml).

*La 1ère boutique parisienne a été ouverte en 2007

Prix  : 75€, 50 ml - eau de toilette

Disponible sur le site de la marque

Note : il est également disponible au prix de 51€ (+5€ de frais de ports) sur le site Notino.fr. Nous n'avons pas testé le site, mais d'après les commentaires lus sur des forums spécialisés, le site semblerait fiable...

LE LABO : SANTAL 33

Le Labo* est une marque française établie à New York. Elle a été créé par deux français, Fabrice Penot et Eddie Roschi, passés tous les deux par l'Oréal et même Firmenich pour Eddie Roschi.
Leur idée est simple : créer des parfums aux notes d'exceptions et intégrer un laboratoire - Le Labo - aux boutiques pour pouvoir réaliser les parfums à la commande. Fraîcheur garantie. L'entreprise a été rachetée par Estée Lauder en 2010.

Il s'agit de notre parfum préféré de cette sélection. Et ce depuis des années. On doit dire qu'on lui a fait quelques infidélités mais on y est finalement toujours revenu. Il faut dire qu'on n'est pas les seuls. C'est le parfum star de la marque. Surtout aux USA. Moins au Japon où les goûts sont différents.
La note phare ? Le Santal. Oui tout comme Concrete. Mais dans un autre registre. Probablement plus boisé. Il a été créé en 2011 par le parfumeur Franck Voelkl (Firmenich), également à l'origine d'autres parfums de la marque.
Mais le santal n'est pas le seul ingrédient présent dans ce parfum. Il a y en 33 au total. D'où le nom, Santal 33.

Bien entendu il s'agit d'un parfum mixte. Ne dit on pas d'ailleurs que cette différenciation masculin / féminin dans la parfumerie a été inventée pour vendre 2 fois plus ?

Il en va de même de la concentration, on ne parle pas d’eau de parfum ou d’eau de toilette parce qu’on s’en fiche. Chaque parfum a sa concentration, élevée en général, mais ce qui compte c’est l’odeur : est-ce qu’elle vous séduit ou pas ?

Edouard Roschi

*on a également acheté le livre de Leonard Koren sur le Wabi-Sabi dans leurs boutiques. C'est finalement eux qui nous ont fait découvrir le concept.

Prix : 66€, 15 ml - eau de parfum

Disponible sur le site en propre de la marque

Note : vous pouvez le trouvez sous différente formes, du parfum solide au baume en passant par l'amulette. On vous conseille néanmoins l'eau de parfum qui produit une odeur plus puissante, elle tiendra a priori plus lontemps

MUSGO REAL : ORANGE AMBER

Vous cherchez une eau de Cologne* ? Dans ce cas on vous conseillerait de regarder ce que propose la marque Musgo Real, une marque portugaise qui propose une ligne de produits rasage depuis 1920. Nous l'avons très souvent sentie dans des magasins de menswear - et pour cause, il est considéré comme un parfum homme. Vous le trouverez notamment dans certaines boutiques de la très belle marque Italienne Slowear.

Il s'agit d'un parfum oriental aux notes d'agrumes.

* l'eau de cologne est moins concentrée que l'eau de Toilette. Elle a une odeur assez caractéristique.

Prix : ~ 65€, 100ml - eau de cologne

Disponible sur le site de la marque, clausporto.com

Vous noterez que dans cette sélection il n'y a pas de parfums aux notes de Tabac ou de Cuir. C'est une bonne remarque, et justement, on teste actuellement quelques parfums qui vont dans ce sens. Rendez-vous dans quelques années pour vous dire notre avis sur la question.

Vous avez toujours rêvé de voir le film E poi c’è Napoli produit par Kid Dandy ? On vous dit tout !

E poi c’è Napoli - Kid Dandy Production

E poi c’è Napoli

Dans un autre article, on vous avait déjà parlé de Gianluca Migliarotti, producteur et réalisateur du film O'mast. Film que vous pouvez encore visionner gratuitement. Une célébration de l'art tailleur Napolitain.

Comme bien souvent dans les films de Gianluca, une certaine atmosphère se dégage. Ici, bien plus encore que pour les autres films.
E poi c’è Napoli, qui peut se traduite par "Et puis il y a Naples", est un documentaire construit autour de la culture Napolitaine, son artisanat, son art, sa mode...L'auteur s'appuie notamment sur les dires de Raffaele La Capria, un écrivain Napolitain de renommée mondiale. Il fait parti des intervenants spéciaux du film.
Tout comme Hugo Jacomet, le "connoisseur".

Vous aurez bien entendu la chance de pénétrer dans quelques uns des plus beaux ateliers de Naples. On pense à Kiton par exemple. (où l'on voit Ciro et Maria Giovanna Paone)

Mais ce n'est pas tout. Sont présent dans ce film tout ce qui se fait de mieux en matière d'artisanat :

• Salvatore Ambrosi : réalise des pantalons sur-mesure

• Davide de Blasio de Tramontano une marque de bagagerie

• Maurizio Marinella de E.Marinella, les célèbres cravates napolitaines

• Annalisa Calabrese de Calabrese dal 1924, marque d'accessoires napolitains

• Massimiliano et Giuseppe Attolini de Cesare Attolini, une famille de tailleurs emblématique de Naples

• Gianluca et Enrico Isaia de Isaia, marque de costumes napolitains

• Mario Portolano et son fils, Salvatore Piccolo, fabricant de chemises PAP et sur-mesure

• Antonio Panico, le célèbre tailleur et ancien Maître Coupeur de chez Rubinacci, fondateur de son atelier Sartoria Panico

• Gennaro Formosa, fondateur de la marque éponyme Sartoria Formosa, dont vous pouvez trouver des costumes PAP sur l'excellent site No Man Walks Alone de Greg Lellouche

E poi c’è Napoli - Kid Dandy Production

 E poi c’è Napoli - Kid Dandy Production

E poi c’è Napoli - Kid Dandy Production
L'artère principale et la plus animée de Naples : Spaccanapoli

E poi c’è Napoli - Kid Dandy Production
L'atelier Kiton

E poi c’è Napoli - Kid Dandy Production
"Les petites mains" de Kiton

E poi c’è Napoli - Kid Dandy Production
Les frères Attolini à la tête de la célèbre marque Cesare Attolini

Où LE REGARDER ?

On a gentiment demandé s'il était possible de vous partager le lien. C'est assez exclusif, on a eu l'autorisation !
Tapez "kid" pour le visualiser.

Technique

Pour ceux qui s'intéresserait un peu aux coulisses du film, il a été filmé avec une caméra Arri Alexa pour un budget estimé de l'ordre de 100 000€.

Bon film !

Vous cherchez une veste/blazer ultra léger pour l'été ?

[Article non sponsorisé]

Blazer Samuraki

Comme nous, vous avez sans doute remarqué que le thermomètre dépasse les 30° ces derniers jours. Ce n'est donc peut être pas l'idéal pour porter la veste que l'on va vous présenter, mais elle pourrait vous être utile pour la suite de la saison.

C'est la veste est la plus légère qu'on ai vu et essayé dans le PAP Homme à ce jour. En photo on le remarque pas, mais le tissu est vraiment très fin, léger, légèrement moelleux du fait de sa texture froissée et surtout très respirant. Vous n'aurez pas l'impression de porter une veste.

Cela va sans dire, il n'est pas doublé et ne comporte aucun padding (épaulettes). Il est souvent 100% lin également.
 

Où le trouver ? Sur leur site internet, ou via des multi-marques comme MrPorter.
 

Une version en 98% coton et 2 % polyester - Photo Trunkclothiers

Photo Trunkclothiers

Rapha - La meilleure marque d'équipement cycliste au monde ?

Le tour de France vient tout juste de se terminer. L'occasion pour nous de vous proposer un panorama des principales marques qui proposent des tenues cyclistes. On commence cette série par LA marque du renouveau des années 2000 dans ce secteur. On veut bien entendu parler de Rapha*.

Le nom de la marque est tiré d'une une équipe cycliste française des années 1960 : Rapha-Gitane-Dunlop. Elle était sponsorisé par la marque d'apéritif Saint-Raphaël.

RAPHA

Photo Rapha.com

Une des premières et des plus belles marques sur le marché. C'est au tournant des années 2004 que leur site internet a été lancé avec une seule ambition : concevoir les vêtements et accessoires de cyclisme les plus sophistiqués au monde. Plus de 10 ans après, on peut dire que le pari est réussi !

Tellement réussi que la marque a été racheté par le fonds des héritiers de la famille du fondateur de Walmart, une enseigne de distribution très connue aux États-Unis. L'équivalent de Carrefour en France.
Pour la petite histoire, des rumeurs annonçaient même son rachat par le groupe LVMH. Groupe qui possède par ailleurs des parts dans l'entreprise de fabrication de vélos, Pinarello.

STRATEGIE

“I want cycling to be the most popular sport in the world.”

— Simon Mottram / Squaremile.com, Février 2018

On se rappellera qu'en 2004, le vélo de route n'était pas perçu comme un sport "cool". Du tout. C'était donc un pari très risqué. Un, parce que vouloir vendre à l'international via Internet n'est pas de l'ordre de l’évidence. Il faut se rappeler que lorsque la bulle Internet a éclaté en 2000,  le CAC 40 a perdu plus de 60 % de sa valeur jusqu'en 2003. Et deuxièmement, pa les produits vendus sont beaucoup plus cher que tout ce qui existe sur le marché jusqu'à lors.

Entre temps il y a eu un véritable engouement pour ce sport. Il est devenu cool de faire du vélo (moins traumatisant que la course à pied, et bénéficiant d'une belle notoriété avec l'un des évènement sportifs les vus au monde : le Tour de France), propulsant Rapha à 23 Millions de CA en 2016. La marque a su saisir cette opportunité dans le marché : aucune marque premium n'existait à ce moment là. Comme beaucoup d'entreprises qui réussissent, Rapha est d'abord un business de niche. Même si la marque tend à élargir son public, tout en essayant de conserver son identité initiale. Comme le dit très souvent Simon, Rapha a été créé pour un certain type de personne. Il en résultait que le marque était tout pour ces personnes et rien pour les autres. Mais c'était mieux que juste d'être quelque chose pour tout le monde.

En terme de distribution vous ne trouverez leurs produits que via Internet ou leurs propres boutiques. A l'image d'un Louis Vuitton et des autres géants du Luxe, ils gardent la maîtrise totale de leur distribution. Ils peuvent ainsi être certain de l'expérience client qui est proposée. Et de leurs marges. Vous remarquerez qu'ils n'appelent pas leur boutiques des shop ais des club house. Pourquoi ? Parce que l'idée est avant tout d'offrir un lieu qui puisse rassembler des gens autour d'une même passion. Une communauté. Acheter n'y est pas nécessairement la priorité.
On a d'ailleurs pu visiter leur café-shop à Londres. Il retranscrit bien l'univers de la marque. Vous aurez donc plaisir à vous y arrêter pour discuter, prendre un café, lire le magazine Rouleur, regarder une course cycliste ou encore acheter un nouvel équipement.
Après 2 pops-ups stores consécutifs, une boutique Parisienne devrait bientôt voir le jour dans les 2 ans qui viennent.

Pour ceux qui voudraient en savoir plus, vous trouverez ci-dessous 2 interviews de Simon Mottram, PDG de Rapha, réalisées par le Magazine Monocle :

On n'en oublie pas son co-fondateur Luke Scheybeler pour autant. Moins présent dans la presse, c'est tout de même lui qui est à l'origine du design caractéristique des produits Rapha. On veut notamment parler de la bande présente sur le bras gauche des maillots ou des cuissards. C'est aussi lui qui a collaboré avec le photographe Ben Ingham pour définir le style de photos de Rapha, largement copié par les autres marques.
Ses compétences en matière de création, Luke Scheybeler les a pendant lontemps développés dans des agences de design. Mais être en prise directe avec le marché, voir les impacts du design des produits en terme de ventes : voilà ce qui change avec les agences, qui travaillent beaucoup plus en amont.

“Clearly ‘design’ and ‘business’ belong together. Yet, for the most part, the creative class lives in a world apart, remote inside the exposed brick walls of the agency”

— Luke Scheybeler / Campaignlive.co.uk, 2016

Son conseil aux designers pour faire la différence ? S'abonner au Financial Times, apprendre ce qui ne va pas dans le monde, et appliquer la méthode du design thinking pour proposer une meilleure solution.

COLLECTIONS ET PRIX

C'est sans aucun doute le maillot en laine mérinos dépourvu de tout logos de sponsors qui a construit le succès de la marque. Parce que il y a plus de dix ans, quand vous cherchiez un maillot dépourvu de tout logo, vous deviez vous contenter de ce genre de design :

Vu sur leboncoin.fr

Sans parler des matières. Souvent 100% polyester. Et pas dernière matière à la pointe. Car vous pouvez trouver des matières 100% polyester qui en valent vraiment le coup. Là n'est pas la question. Non ici c'était bien souvent très souvent une matière bas de gamme, pas très confortable et qui retient les odeurs.

La seconde étape a sans doute été sa collaboration avec l'équipe de cyclisme professionnelle Team Sky. De quoi donner du crédit à la marque sur les performances de leurs kits. Car Rapha n'est pas seulement une marque qui propose un style en rupture avec les marques dans années 2000. Elle innove également, lance sur le marché des produits à la pointe de la technologie. Car le vélo est un sport avant tout, les clients sont donc également en recherche de confort et de performance.

Peter Kennaugh - Rapha kit

Deux illustrations ci-dessous de cette quête de performance. Ils intègrent tous les deux des technologies mises au point par Polartec, une marque américaine qui collabore notamment avec l'armée Américaine.

Brevet Insulated Gilet - Un gilet isolant pour les sorties fraiches (Photo Road.cc)

Brevet Insulated jacket - bénéficie de la technologie de Polartec (Photo Road.cc)

La marque étend également petit à petit son offre au-delà des vêtements. Ils proposent par exemples des casques, mais aussi des selles.

Photo provenant du site Rapha.fr

Photo provenant du site Rapha.fr

Transparence

La marque est relativement transparente sur la provenance de ses produits. Ils sont majoritairement fabriquées en Chine. Certains  proviendraient, tout de même, selon toute vraisemblance de chez MOA Nalini, un fabricant Italien qui travaille en marque blanche pour beaucoup de fabricants de vêtements cycliste très connus.

Vous pouvez trouver des discussions sans fins sur le prix sur des forums ou lors d'une sortie de cyclotourisme. "Trop cher pour ce que c'est...ect". Ce qui n'est pas sans rappeler ce qui se passe pour Apple et les marques de Luxe.

“What we wanted to create was a brand for a certain type of person that was absolutely for that person. So it was everything to some people and nothing to some people. I didn’t want to be something to everyone.”

— Simon Mottram / Theguardian.com, 2016

En étant distribuée uniquement via son propre réseau de boutiques, la marque réalise toujours des opérations soldes 2 fois par an. Ce qui est moins souvent le cas chez leurs concurrents, leurs marges étant moindres. Vous aurez donc quelques occasions pour trouver des équipements en soldes. A défaut, si vous souhaitez tout de même des prix plus accessibles, vous pouvez également vous tourner vers leur collection core.

La veste pluie de la collection Core - 135€ Rapha.com

En combinant Collection Core et Soldes...une très très bonne affaire ! Capture écran Rapha.com, Août 2018

Une partie de leur collection est dédiée à une ligne plus urbaine et citadine. Et l'on doit dire qu'elle est souvent très réussie. Vraiment. A tel point que l'on repartirait bien avec quelques pièces à chaque fois que l'on se rend à Londres. Les matières techniques utilisées n'ont évidemment rien à envier aux marques de techwear les plus pointues que l'on connait : Arc'teryxVveilance, Acronym...

Collaboration avec le célèbre tailleur de Savile Row Timothy Everest

COMMUNAUTE

On a testé les rides proposés à Paris. Pas besoin d'être membre du club de la marque pour y participer. Notre ressenti : vraiment le top, on conseil à tous le monde. L'esprit général était très convivial. On était également présent à quelques event spéciaux organisés pendant l'ouverture du pop-up store de Paris : la présentation de la marque de vélo Heroïn lancée par le PDG de Meetic, Marc Simocini.Ou encore un échange convivial avec Pauline Ferrand-Prévot (Rapha mise beaucoup sur le développement du cyclisme féminin) sur sa carrière, ses entrainements, ses échecs et ses réussites...

Un esprit qui transparait à travers la vidéo de promotion tournée pour l'occasion.

FILMS

Au delà des produits, Rapha, comme de nombreuses marques, devient un média à part entière. La marque possède 2 magazines (Mondial Magazine et Rouleur Magazine), des émissions de radio, une chaîne Youtube très fournie et de qualité.

Si voulez acheter ce magazine à prix cassé, c'est le moment - Capture écran Rapha.com - Juillet 2018

C'est une des rares marques à notre connaissance à couvrir les plus grandes courses cyclistes du monde. Exemple ici avec le Tour de France.

TEST : La collection CORE, une collection qui n’est pas au rabais

On a essayé le bib short (cuissard) et le maillot manche courte de la collection Core. Et bien nous n’avons pas été déçu du résultat.
La collection Core peut être perçu à tort comme une version bas de gamme de Rapha. Ce n’est pas le cas. Le rapport qualité/prix est bon ! Car pour 70€ le maillot et 100€ le bib short vous accéderez véritablement à l’univers de Rapha.

Analysons le maillot par exemple. Sans l’avoir vu en vrai on peut être dubitatif ou méfiant en voyant sa composition : 100% polyester. C’est vrai que certains maillots 100% polyester peuvent ne pas être agréable à porter. Mais ce n’est pas le cas ici. La matière a été choisie avec soin : elle est douce, élastique confortable et respirant. On a vraiment envie de la porter pendant des heures.
Un autre point qui n’a pas été négligé : la coupe ! Elle n’est pas aussi moulante que celle des collections Pro (et c’est tant mieux), mais on sent qu’un vrai travail de modéliste a été effectué. Le devant est très net, peu de plis, même en étant penché sur sa machine. Idem pour le dos, légèrement plus long pour avoir une position optimale. On notera aussi les manches raglan qui apportent également plus de confort.

Dernier point : les détails. Premier détail d’importance, la bande en silicone sur le bas du dos. Elle est assez épaisse et semble de bonne facture. Idem pour le zip YKK qui se fait discret. Les logos réfléchissants ont eux aussi un très bel aspects, c’est net et sans bavure. Bref on est conquis.

Petite protection au niveau du cou pour éviter d’être gêné par le curseur du zip - Rien de révolutionnaire, mais toujours utile

Le cuissard également nous as fait une très bonne impression. Le maintient est très bon et la peau de chamois épaisse et confortable. On apprécie également le système de bretelle qui est relié sur le haut du dos assurant un meilleur maintient.

Bande en silicone large du bib short

Rapha - Made In Vietnam

L’intérieur du maillot est très propre. On apprécie beaucoup le message sur la droite.

Une poche zippée

Mondial Magazine et City Guide

On a également jeté un œil à la production écrite de Rapha. Et là encore on a pas été déçu. Par l’emballage soigné déjà. Il atteint vraiment des sommets. Vraiment.
Les magazines et livres sont également soignés. On y retrouve la qualité d’image Rapha et leur identité visuelle.

Fortela - Nouveautés Printemps/eté 2018

C'est un peu devenu une habitude, chaque fois que l'on séjourne dans la capitale Lombarde, on passe faire un tour dans la boutique Fortela. Un parce que le manager de la boutique, Kensuke Takehara est très sympathique mais aussi pour y découvrir les nouveautés, suivre le développement de la marque.

Plusieurs collaborations sont à l’ordre du jour. Avec De Petrillo, une marque de costume Napolitain qui possède son propre atelier de confection (qui produit également le label Gaiola, une version plus accessible de De Petrillo). La marque rattrape son retard sur les réseaux sociaux, vous en entendrez donc très certainement parler. Probablement par l'intermédiaire d'Alessandro Agazzi qui est mandaté pour promouvoir la marque.

Les vestes sont souvent doublées, avec une construction entoilées ou semi-entoilée.

On remarque quelques détails emprunts de l'univers "tailleurs", comme la présence de fils blans sur les épaules ou les manches qui rappellent ceux des fils de bâtis utilisés dans le sur-mesure

Une autre collaboration est proposée avec la marque italienne Bagutta qui produit des chemises depuis 1975. Des chemises à l'inspiration très cow-boy, très en lien avec l'identité vestimentaire d'Alessandro Squarzi. Elles sont majoritairement "made in Italy". Une des caractéristiques du renouveau de Bagutta.

Le magasin milanais distribue également une nouvelle marque de maroquinerie italienne : Acateborsa. Vous pouvez suivre Nicola Radano si voulez voir les sacs Acateborsa (bien) portés au quotidien.

Sacs Acateborsa

Fortela propose aussi ses propres sacs

Alden

Kensuke Takehara

Détail des boutons de  manchette