Crown Northampton – AWMS collab, the Brockton Belgian loafers

Crown Northampton – AWMS collab

The Brockton Belgian loafers

 
 

Note : A notre demande, Crown Northampton ont accepté de nous envoyer la paire que vous allez découvrir dans cet article.

Au 26ème Salon des Indépendants à Paris en 1910, les visiteurs purent admirer une toile intitulée « Et le soleil s’endormit sur l’Adriatique », signée par un certain Joachim-Raphaël Boronali. A l’époque, ce tableau fit grand bruit. En effet, les vifs coups de pinceaux polychromes de l’artiste mystère laissèrent les visiteurs perplexes. A l’issue du Salon, le public découvre avec stupéfaction que l’artiste du tableau n’était autre…qu’un âne. Cette petite expérience – ou canular – à l’initiative de Roland Dorgelès, avait pour simple but de prouver qu’il était possible de « peindre comme un âne, exposer sa toile et faire partie de la modernité »

Cette curieuse anecdote de l’Histoire de l’art nous permet d’aborder l’art de l’illusion. Illusion non pas dans l’intention de tromper, mais dans celle de se fondre dans le décor. A cette fin, le vestiaire masculin regorge de pièces nous permettant de suivre cette doctrine. Les vêtements militaires emprunts de motifs camouflage – « camo », pour les intimes – ont envahis les rues ces dernières années. 

Un chainon manque cependant cruellement à l’harmonie complète de ce type de tenue : les pieds. Comment habiller les pieds avec un peu de fantaisie ? Pourquoi celle-ci serait-elle réservée uniquement au haut du corps ? Fort heureusement, nous avons trouvé une réponse à cette énigme.

La marque anglaise Crown Northampton – sur laquelle nous avons déjà écrit – s’est associée avec Anthony Sylvester, brillant journaliste, pour donner naissance à une paire de chaussures absolument délicieuse : la Brockton Belgian Loafer. Sa particularité en fait tout son charme : le dessus contient des poils reprenant le pelage du léopard.

Nous avons le plaisir de vous la faire découvrir à travers une interview d’Anthony Sylvester, fondateur de la nouvelle marque AWMS.


Vous avez récemment lancé votre propre marque, AWMS. Qu'est-ce qui vous fait choisir des Belgian Loafers plutôt que des chaussures plus "traditionnelles" (derbies, loafers, sneakers...) ?

Au fil du temps, j'ai tout simplement cessé de porter des chaussures à lacets. Je suis passé sans transition des chaussures d'intérieur aux chaussures d'extérieur, en remplaçant essentiellement une paire de slippers par une autre. Juste avant que cela n'arrive, Crown Northampton m'a fait une commande spéciale de leurs slippers Brockton en daim Kudu noir avec un dessus en cordovan et elles sont essentiellement devenues ma tenue de référence pour l’année. Elles sont étonnement résistantes et solides pour une chaussure d'apparence aussi délicate.

J'ai lancé la marque il y a un peu moins d'un an avec l'idée d’en faire quelque chose à mon image et qui n'existaient pas déjà dans le monde, alors une slippers spéciale Brockton avec un dessus imprimé animal répondait certainement à ce critère !

Léopard, guépard et jaguar. Ce sont les animaux que vous avez choisi d'imprimer sur votre collaboration avec Crown Northampton. Ces animaux ont-ils une signification particulière pour vous ? Pourquoi avoir choisi de proposer vos chaussons (uniques !) dans ces imprimés animaliers si particuliers ?

J'adore l'imprimé animal dans la mode masculine. Il fonctionne de la même manière que le camouflage à mon avis, et a été utilisé par des sous-cultures allant des rockeurs aux punks. J'ai pensé qu'ils ajouteraient une petite touche flamboyante à une chaussure très classe et discrète. Les imprimés déclinés pour cette collaboration unique ont été choisis pour compléter les couleurs du daim du corps de la chaussure. Je pense qu'ils fonctionnent parfaitement.

Northampton est la "ceinture de cuir" du Royaume-Uni, pourquoi avez-vous choisi Crown Northampton plutôt qu'un autre fabricant ?

Je pense que Crown Northampton a un héritage riche et varié, et fait des offres excitantes et uniques - la collection Jazz en particulier. Tant de fabricants de Northampton se contentent de faire des variations sur un thème, alors que Crown est véritablement tourné vers l'avenir. De plus, j’adhère particulièrement à leur business model du « made to order », ce qui me semble à la fois pratique et éthique.


Comment convaincre quelqu'un qui n'a jamais porté de chaussures à imprimé animal de le faire ? Par où faut-il commencer ?

Si vous pouvez porter du camouflage, vous pouvez porter de l'imprimé animal. Laissez les chaussures être l'accent de la tenue et gardez tout le reste assez neutre ou sobre.


Enfin, comment les associeriez-vous dans une tenue ?

L'imprimé léopard, je le porterais avec un vieux 501, des chaussettes blanches et une vieille chemise Oxford usée. Le jaguar avec un costume de flanelle grise, des chaussettes en cachemire et un col roulé. Et le guépard avec un short Gurkha, sans chaussettes et une chemise à col roulé.

__
Merci infiniment Anthony !

Concernant le sizing, nous vous conseillons d’opter pour votre taille habituelle. Dans notre cas, un 6.5 UK. Le cuir Kudu ainsi que la demi-semelle en gomme en font de parfaites chaussures d’intérieur ou d’extérieur. Voilà le pari réussi de cette fructueuse collaboration.

Merci infiniment à Anthony ainsi qu’à Crown Northampton de nous avoir fait confiance. Pour commander votre paire, n’hésitez pas à écrire directement à info@crownnorthampton.com et passer une commande MTO (made-to-order), vous ne le regretterez pas !





 

Baudoin & Lange - Belgian Loafers

 

Texte : Marcos Eliades
Photos : Thomas M.

Note : nous avons demandé à Baudoin & Lange de nous envoyer la paire que vous allez découvrir dans cet article

Baudoin & Lange a construit sa réputation de chausseur autour d'un seul style : le mocassin belge. Mi-chaussure, mi-pantoufle, les mocassin belge connaît à nouveau un certain succès ces dernières années grâce à son style élégant et raffiné mais aussi confortable.

mocassin sagan5.JPEG

Histoire de Baudoin & Lange

Baudoin & Lange est le fruit d’une collaboration unique entre un ancien informaticien d'Apple, Allan Baudoin (il a grandi sur la rive gauche de Paris), et un ancien pilote de course devenu financier, Bo van Langeveld. Ils ont lancé la marque de mocassins de luxe à l'été 2016.

L’histoire démarre lorsque Allan Baudoin rencontre le maître cordonnier Kasim Yldir. Un mentor qui l’accompagnera lors de ce voyage dans l'artisanat de la chaussure. Au cours de cette odyssée, Allan a passé des années à réfléchir à un modèle non seulement confortable et agréable à porter toute la journée. Le résultat fut le mocassin Sagan. 
Aujourd’hui le Sagan est décliné sous plusieurs versions différentes : mocassin à gland, mocassin à boucle, semelle en gomme…Allons droit au but. Simon Crompton a tout simplement qualifié le mocassin Sagan du « meilleur mocassin de style belge que j'ai jamais porté ». Oui le mocassin Sagan est confortable. Et plus encore pour cette version Sagan Stride à semelle en caoutchouc. 

La Sagan est un modèle hyperpolyvalent. Vous pouvez la porter aussi bien avec des pantalons de costume que des shorts, des jeans ou des chinos. Moi ce que j’aime c’est surtout les porter dans des looks plus streets et moins formels. Elles se mélangent très bien avec ce côté décontracté.

La tige est en veau suédé et elle est doublée en cuir aniline.

La tige est en veau suédé et elle est doublée en cuir aniline.

mocassin sagan10.JPEG

Le mocassin Sagan

Des « Belgian Loafers ». Cela faisait longtemps que je voulais en essayer. J’en avait vu uniquement sur les réseaux sociaux, jamais en vrai dans la rue. Sans doute par manque d’intrépides urbains. Ce modèle en particulier est un chausson d’intérieur, mais personnellement, il m’arrive de sortir en les ayant aux pieds. La semelle gomme n’est pas très épaisse, mais pour le moment je n’y vois pas d’inconvénient. Le chaussant est un véritable « true to size ». À savoir qu’il taille normalement. Point positif: la semelle intérieure est amovible, ce qui vous permet d’insérer une semelle orthopédique ou de remplacer l’original. La forme est inhabituelle n’est-ce pas ?

Ou plutôt, le design de la chaussure est peu commun, mais c’est ce qui fait son attrait. Je pense que les « belgian loafers » sont comme les mocassins : si on les essaye, on les adopte. Portez-les avec un jeans pour casser le côté trop habillé et oubliez que vous les avez aux pieds.

mocassin sagan1.JPEG
 

Jacques Solovière - Mocassin ALEXIS BLACK

Le printemps commence doucement à pointer le bout de son nez.
Vous n’avez jamais porté de mocassin ? C’est l’occasion de s’y essayer. On conseillerai dans ce cas de regarder ce que propose la marque française Jacques Solovière qui fait un tabac au Japon et en Corée du Sud.
Les paires sont faciles à porter et confortables. Et en particulier leur mocassin Alexis Black en semelle crêpe plus décontractée. De vraies pantoufles.

  • Cuir en veau grainé

  • Semelle en Crêpe

  • Made in Italy

320€, disponibles ici.

SOLOVIERE$.jpg
soloviere.jpg
soloviere mocassin.jpg
soloviere mocassib.jpg

Crockett & Jones - Harvard cordovan penny loafers

 

Note : A notre demande, Crockett & Jones a accepté de nous offrir une remise à l’achat pour la réalisation de cet article.

Crokett & Jones  (22).JPEG

Crockett & Jones

Harvard cordovan penny loafers

« Chaussure à tige basse et à semelle rigide qui recouvre le pied ou une autre partie du pied ». Voilà comment le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales définit le mot « soulier ». Un mot aujourd’hui désuet, qui fait son apparition dans la langue française au XIIIème siècle. Pour autant, le terme se glisse sémantiquement dans les expressions de la vie courante et devient même une catachrèse ; ainsi, « être dans ses petits souliers » signifie « être mal à l’aise ou se trouver dans une situation embarrassante » ; « mettre son pied dans les souliers de tout le monde » renvoie au fait de s’immiscer dans les affaires de tout le monde. Aussi, « ne pas avoir de souliers » est le symbole d’un état de complet dénuement ; enfin « mourir dans ses souliers », le résultat d’une mort soudaine. Le mot « soulier » semble intimement lié aux humeurs et habitudes de l’être humain, comme pour le décrire fondamentalement.

Je me souviens de la première fois où j’ai préféré utiliser le mot « soulier » pour une « paire de chaussures ». C’était il y a 5 ans, mon père m’offrait ma première paire de Crockett & Jones. Un derby brogue en cuir grainé marron au bout fleuri et semelle gomme. Le modèle « Pembroke », pour les connoisseurs. Année après année, ma collection grandissait tout comme mon envie ultime : acquérir une paire en cordovan, le fameux « shell cordovan ». Un cuir issu de la croupe du cheval qui fait moins de 0,5 m2 . Puis j’ai découvert le modèle « Harvard » en cordovan de Crockett & Jones, un penny loafer complètement Ivy.

Décryptage.

Crokett & Jones  (2).JPEG
 
 

Crockett & Jones, Northampton et Paris : un trio gagnant

James Crockett et Charles Jones fondent Crockett & Jones en 1879 à Northampton, berceau de l’art bottier anglais. Il faudra cependant attendre 1998 pour que la première boutique française – deuxième au monde après celle de Jermyn Street à Londres – ouvre ses portes à Paris, au 14 Rue Chauveau-Lagarde, à deux pas de la Madeleine. Un établissement couvrant aujourd’hui 160m2 exposant la double collection « Hand Grade » et « Main Line ».

C’est dans cet écrin que nous nous rendons avec Thomas, par un beau jour d’automne. Une atmosphère feutrée se dégage dès l’entrée, nous comprenons que nous pénétrons dans un « club ». Les fauteuils et canapés en cuir marron foncé répondent aux boiseries qui font écho à une authentique boutique d’antan « à l’anglaise ». Il y a des souliers partout. Perspicace pour une boutique dont c’est la spécialité, mais l’écrin referme de véritables petits bijoux. Cerise sur le gâteau, il y en a vraiment pour tous les goûts : richelieus, derbies, mocassins à boucle(s), bottines, boots, tassel loafers, penny loafers et même des slippers. Crockett & Jones représente ce « flegme british » européanisé : la maison habille James Bond et même OSS 117 !


 
Crokett & Jones  (20).JPEG
 

Le penny loafer « Harvard » : le cordovan à ses pieds

Je me dirige vers le fond de la boutique où est exposé le modèle tant convoité : le penny loafer « Harvard » en cuir cordovan. Ayant déjà une paire de mocassin chez Crockett & Jones – le modèle « Boston » en cuir marron grainé – je demande à essayer la même taille, soit 6,5 UK. Ces deux mocassins présentent un « last » - soit la forme du bout du soulier – identique : 314. Une forme plus ronde que ses compères 341 ou 375 par exemple. J’apprécie particulièrement cette forme car elle n’est pas trop prononcée, les souliers « pointus » ne me vont pas du tout.

Le cordovan utilisé par Crockett & Jones provient de la tannerie américaine Horween. Une tannerie d’exception fondée en 1905 à Chicago. Très peu de tanneries dans le monde produisent du cordovan – étymologiquement, « cordovan » provient de la ville Andalouse « Cordoue », premier lieu de manufacture de ce cuir chevalin déjà au XVIème siècle – Horween est indubitablement la plus connue pour ses coloris caractéristiques. L’histoire de cette tannerie est assez fascinante et ne se limite pas à la simple confection de cuir cordovan. En effet, elle produit également le cuir employé pour la confection des ballons de basket-ball « Spalding » de la NBA, le fournisseur officiel de la ligue. Je vous déconseille cependant de porter vos mocassins pour la pratique de toute activité sportive.

Le mocassin Harvard jouit d’une confection Goodyear, une semelle cuir – je n’avais pas encore posé fer et patin le jour du shooting – et un intérieur non doublé. La paire est remarquablement confortable dès le premier chaussant, comme des pantoufles d’intérieur ! Je comprends d’emblée que la paire ne fera pas apparaître des ampoules aux pieds. A noter cependant que le cordovan est un cuir qui ne va que peu se détendre, il est donc crucial de se sentir bien dès le premier essayage.

D’ailleurs, pourquoi ne dit-on pas « mocassin » en Anglais ? Car il décrit une paire de chaussures réalisées dans un cuir de cerf ou un cuir souple. Au fil du temps, il a fini par désigner la famille des penny loafers ainsi que des tassel loafers. En Anglais, les « loafers » désignent ainsi des souliers dépourvus de laçage. Pour cette raison fort pratique, je porte assez fréquemment des penny loafers – sans pour autant insérer un penny sous le plastron comme le faisait les étudiants des universités de l’Ivy League afin de pouvoir passer un appel à n’importe quel moment si besoin, d’où l’appellation « penny loafer » – je ne crois pas qu’ils soient exclusivement réservés à des tenues habillées.

Pour cette raison, je sélectionne une tenue avec un pantalon 5 poches blanc – je n’emploie volontairement pas le mot « jeans », strictement réservé à son homologue bleu – des chaussettes crème, un col roulé écru et une veste Teba. Le pantalon et les chaussettes proviennent d’Uniqlo, le pull écru de la marque danoise Andersen Andersen – teaser – et la veste Teba à motifs Prince de Galles de Justo Gimenovia Beige Habilleur. Avec cette tenue, j’ai voulu forcer le côté monochrome/camaïeu blanc/crème. En effet, lorsque vous souhaitez porter du blanc en haut et en bas, il vous suffit d’opter pour deux teintes différentes, pour éviter le « full-white outfit ».

La couleur chocolatée du cuir cordovan – tirant parfois sur le violet – permet d’associer ce type de souliers avec n’importe quelle tenue, ce qu’on nomme expressément « passe-partout ». Le cordovan est un cuir rare donc cher. Une paire comme celle-ci sera donc « une pièce d’investissement ». Acquérir une paire permet, selon moi, de consommer différemment et de faire marcher une économie plus responsable et éthique ; c’est un aspect qui me plaît beaucoup, d’autant plus dans le climat actuel où le slogan « buy less but buy best » prend tout son sens.

Je vous conseille simplement d’essayer directement en boutique avant de franchir le pas de l’achat afin de voir comment vous les sentez aux pieds. Mon expérience personnelle me pousse à dire que les souliers en cordovan n’ont pas d’équivalent. Finalement, je préfère l’emploi du mot « souliers » à celui de « chaussures » lorsqu’ils décrivent des pièces belles, bien faites et qui durent dans le temps. Les penny loafers « Harvard » tombent dans ces catégories.

Après tout, l’habillement des pieds de James Bond et OSS 117, ne mérite-t-il pas l’appellation de « souliers » ?

Crokett & Jones  (30).JPEG
Crokett & Jones  (5).JPEG

Entretenir ses souliers en cordovan

Les souliers en cuir cordovan sont sacrés pour certains…Et beaucoup de choses ont été écrites sur ce cuir hippique. Pour l’entretenir au mieux, je vous propose de découvrir mes conseils d’entretien.

Ma routine s’articule autour de 3 étapes :

  • Je commence par brosser les souliers pour en enlever la saleté et la poussière. Une brosse en crin de cheval – plus douce – est à privilégier. Je m’arrête généralement à la première étape car le cuir cordovan n’a pas besoin de beaucoup d’entretien et un brossage régulier suffit à l’entretenir efficacement. Attention toutefois à toujours utiliser des embauchoirs à l’intérieur de ses souliers pour en garantir la forme et la longévité.

  • Je n’applique la crème Saphir spécial Cordovan que très rarement et avec une grande parcimonie. Généralement tous les 20 ports. Sinon, pour faire briller la paire, j’ai une petite astuce : j’utilise un vieux collant féminin et je frotte l’ensemble de la paire en suivant un mouvement circulaire.

  • Pour enlever les petites griffures qui pourraient apparaître, j’utilise un instrument quelque peu chamanique : le fameux deer bone ou os de cerf. L’utilisation est très simple : on frotte le creux de l’os sur les surfaces à traiter ou bien on le roule sur le plateau du soulier. Je le trouve efficace mais vous pouvez bien sûr vous en passer, nul doute que cela participe au folklore du cordovan. Comptez entre 20 et 30 euros pour ce type d’accessoire. Le mien vient de l’eshop scandinave au nom imprononçable : Skoaktiebolaget.

Si vous remarquez l’apparition d’une substance blanchâtre après quelques ports, il ne faut surtout pas s’inquiéter ! Il s’agit d’une partie de la liqueur qui sort du cuir au cours de la flexion naturelle de la chaussure et de son usure. Cette substance est facilement nettoyable avec un chiffon sec ou humide, puis brossez : rien de plus !

Je vous déconseille cependant de porter vos souliers en « cordo » par temps humide ou de pluie, bien que ce cuir soit très résistant. Le cuir cordovan se patine et vieillit sublimement avec le temps, laissez-le faire.


Crokett & Jones  (26).JPEG