Quelle est ton ambition pour SUPERCUT ?
J’ai envie de créer un vestiaire cohérent de « vêtements qui vont bien ». Il y’a déjà pas mal d’offre pour les costumes et les vêtements formel en sur-mesure notamment donc on doit affirmer notre style, plus casual.
Et je souhaite que les clients puissent revenir à chaque fois en sachant qu’on aura leur fit, y compris sur les nouveautés. J’aimerai qu’on devienne la référence que les gens recommandent quand ils entendent « Je n’arrive pas à trouver telle fringue qui me va ». Bah va chez SUPERCUT.
Supercut est-elle éco-responsable ? De quelle manière ?
Mon avis c’est que c’est dur de se prétendre écoresponsable quand on est une marque de mode. On utilise de la matière première nouvelle, on la transforme, on la transporte, on dépense de l’énergie, tout ça a un impact.
Par contre on peut essayer de faire le mieux possible. Nous on a 2 choses pour nous :
D’abord on a mis la barre assez haut sur les normes pour notre première pièce : tout ce qui est dans le chino (tissu, fil, bouton, etc.) est labellisé Oeko-tex, gage de qualité environnementale.
Ensuite notre méthode de production : on lancera les nouvelles pièces en précommande pour produire ce qu’il faut. Pas de surproduction de stock inutile qui se retrouve bradé en soldes ou pire brûlé...
Penses-tu ouvrir un Pop Store un jour ? Ou la marque restera exclusivement distribuée en ligne ?
Un pop-up éphémère c’est carrément possible. Et à terme un showroom ça serait très cool, avec toutes les tailles en stock pour accueillir les gens qui préfèrent toucher d’abord et pouvoir les conseiller.
Par contre je ne compte pas faire distribuer la marque à cause de toutes les tailles : trop compliqué à stocker, trop compliquer à vendre si on ne connait pas la marque. Et le modèle économique n’est pas étudié pour.