Neoretrostreetstyle - Interview

 

 

Maxime est l’auteur de l’excellent blog photo NeoRetroStreetStyle. Il nous a gentiment accordé une interview.

Maxime photographié par Scott Schuman lors de son passage chez Sartoria Ripense pour la réalisation d’un costume bespoke.Ce blouson A1 est vendu dans cette boutique si ça vous intéresse. Vous en trouverez également un peu partout ailleurs dans Rome,…

Maxime photographié par Scott Schuman lors de son passage chez Sartoria Ripense pour la réalisation d’un costume bespoke.
Ce blouson A1 est vendu dans cette boutique si ça vous intéresse
. Vous en trouverez également un peu partout ailleurs dans Rome, la Mecque de la Suède Jacket d'après Maxime.

PS : habituellement Maxime ne porte pas de lunettes. Cette photo a été prise spécialement pour le site de Scott Schuman, facebythesartorialist !

Pour moi un homme qui a du style est capable d’avoir de l’allure de la tête au pied avec un budget de 20 euros...! Mais bon c’est beaucoup plus facile en étant habillé en Liverano, Ambrosi, Dalcuore ou Himel Brothers. Même le jardinier du coin serait élégant.
— Maxime Tormen

Bonjour Maxime, peux-tu te présenter rapidement ?

Bonjour Thomas, j’ai 28 ans, j’habite actuellement à Londres mais je viens de Nancy en Lorraine. Mon parcours ? J’ai quitté la maison de mes parents dès l’âge de 14 ans pour me consacrer au foot en tant que gardien de but. D'abord au centre de formation du FC Metz, puis au Stade de Reims et de l'As Cannes jusqu’à l’âge de 22 ans. N'ayant pu accéder au niveau professionnel, j'ai arrêté le foot du jour au lendemain. J'ai alors repris les études et j’ai trouvé une formation pour avoir l’équivalence Bac en un an. Avec ce diplôme, mes connaissances en "Mode" et mon premier blog, j’ai réussi à intégrer l’école Mod’art international directement en 3ème année de Licence. Ensuite j’ai passé un master que j’ai obtenu.
Le diplôme en poche, je suis parti à Rome sans aligner 3 mots d’italien et j’ai réussi à intégrer l’Accademia Dei Sartori dans laquelle j’ai passé avec succès mon diplôme 6 mois après. Ensuite j'ai fait mes premières armes chez Ilario Piscioneri, un tailleur Romain, chez qui j'ai appris à coudre. Après je suis parti chez Andrea Luparelli, la fameuse boutique Sartoria Ripense. Au final j'ai dû rester 3 ou 4 ans en Italie. C’était une bonne expérience.
Mais je voulais apprendre l’anglais car je n'alignais pas un seul mot. Et c’est important dans le business. Du coup j’ai réussi à me faire financer une formation d’anglais à Londres. Pendant mon temps libre je voulais trouver un stage sur Savile Row. Mark Cho m’a mis en contact avec Kathryn Sargent et j’ai pu intégrer son entreprise. Ma formation terminée, je pouvais rester travailler chez Kathryn mais mon salaire ne me permettait pas de vivre à Londres.
Je travaille actuellement chez Ralph Lauren à Londres. Je m’occupe d’un tout nouveau service de customisation et j’alterne avec le service tailleur. Parallèlement , je tiens 2 blogs dont NeoRetroStreetStyle. Je pense être un autodidacte.

De quand date ta passion pour les vêtements ?

Cela doit remonter à l’âge de 11 ans. A l’époque j’étais un fan de rap Us (East Cost). Il n'était pas rare que je prenne le train pour aller chercher mes vinyles chez urban music à Châtelet car je trouvais pas ce type de musique en CD. C'était lépoque où je portais du Avirex, Timberland, Clarks, Air force One bullrot, Enyce et toutes ces conneries là.
Je me suis toujours intéressé à la contre-culture en général depuis mon plus jeune âge. Le vêtement en faisait partie intégrante. Depuis j’ai évolué...

A quelle occasion t’es-tu dit que tu allais faire un blog de photos ? En ayant vu le travail d’un Scott Schuman ? A l’occasion d’une participation au Pitti Uomo ? D’ailleurs quel est ton ressenti sur le salon ?

J’ai commencé mon blog à l’époque où The Sartorialist commençait à partir en cacahuète. J’aimais bien Mister Mort mais c’était parfois un peu trop "clochmoutte" à mon goût et je ne me retrouvais pas vraiment dans les street blog menswear de l’époque. C’était trop fashion et too much.
Alors je me suis dit : pourquoi ne pas créer un blog en essayant de trouver le juste milieu entre élégance et style naturel, intemporel. Je pense d'ailleurs investir dans un nouvel appareil photo prochainement...
J’ai du faire 4 ou 5 Pitti Uomo ! Malgré ce qu’on pourrait penser à première vue, l’ambiance est plutôt bonne, les gens sont sympas et tu peux voir un peu comment le business fonctionne. Tu as tout le gratin menswear mondial, tu y découvres de nouvelles marques et tendances. Il y a également des soirées un peu partout dans la ville, ça vie, c’est vraiment sympa, j’ai de bons souvenirs.  C’est un peu un concours du type le mieux habillé du salon et comme tu as pu le constater, 85 % des participants en font un peu trop. Mon boulot est de shooter les 15% restants.

 

Ta photo préférée ?

Pour ma photo préféré je dirais une des photos de Kamoshita. J'ai souvent de la chance avec lui, j'ai le temps et il est toujours très souriant quand il me voit le shooter...C'est peut être à force de le croiser un peu partout depuis quelques années.

 
militaire fille corduroy bruxelles M65
komshita neotrostreetstyle les indispensables.jpg

Peux-tu nous raconter l’histoire de la photo ci-contre ? Parce que c’est très très rare de croiser des filles habillés comme ça.

Oui c’est une photo prise à Bruxelles durant un séminaire avec mon école de Mode à l’époque. On avait parfois un peu de temps libre et au lieu d’aller au Starbucks café, j’en profitais pour vadrouiller un peu dans la ville, je suis tombé sur cette fille et j’ai shooté.

 

Ton classement des personnes connues les mieux habillées du salon Pitti Uomo ? 

En parlant de classement, ils devraient effectivement inventer un classement du type le mieux habillé du salon, autant pousser le délire jusqu’au bout...!
Difficile de répondre à ta question, je dirais Karl Edwin Guerre, il fait un peu ce qu’il veut, ça déconne jamais, et puis il a cette nonchalance qu’on naturellement les "black". Sur ce que j’ai vu au dernier Pitti 90, je dirais Chad Park de Bn tailor. Ou les types de The armoury, Brycelands & co, Kamoshita, les frères Castillo de MAN1924, Simone Righi..et 2,3 italiens inconnus. Quand tu regardes mon blog, tu peux t’apercevoir qu’à chaque Pitti c’est souvent les mêmes que je shoote. Ces mec maîtrisent parfaitement les codes et ont une culture sartoriale poussée c’est sur, mais bon c’est direct beaucoup plus facile en étant habillé en Liverano, Ambrosi, Dalcuore ou Himel Brothers. Même le jardinier du coin serait élégant. Pour moi un homme qui a du style est capable d’avoir de l’allure de la tête au pied avec un budget de 20 euros...! Noburo Kakuta avec son physique de vieux sage est favorisé. Il est vrai qu'il maîtrise parfaitement les proportions et les nuances de bleu, mais on ne peut pas dire qu’il prenne beaucoup de risques...Voilà après ça reste que du visuel...

Karl Edwin Guerre tout en couleur

Karl Edwin Guerre tout en couleur

Simone Righi

Simone Righi

 

Ton Linkedin précise que tu as fait l’Accademia dei Sartori à Rome et Mod'art International Paris. Y as-tu appris des choses concrètes ? Rejoins-tu l’avis d’un Antonio Liverano ou d’un Patrick Johnson qui pense qu’on n’apprend rien dans les écoles de modes ? 

Je les rejoins oui et non, ça dépend ce que tu entends dans école de mode. Il faut faire la part des choses et être objectif. Certains profs, c'est vrai, ont une conception du luxe qui n’est pas vraiment la mienne, c'est sûr, mais j'ai appris pas mal de choses (dans la première école Mod’art) notamment au niveau du business, du management, de la communication et du marketing en général. Je suis parti à Bangkok, Milan et Hong Kong en séminaire grâce à cette école. J’ai pu y rencontrer des créateurs d’entreprise. C'est d'ailleurs à ce moment que j’ai pu rencontrer l’équipe de The Armoury. Cette école avait aussi organisé une visite chez Degand à Bruxelles, le célèbre magasin consacré à l’élégance masculine. Je pourrais te citer d'autres points positifs. Après ça dépend peut être des écoles mais je ne vais pas cracher sur une école qui ma donné ma chance...!

Et concernant le métier de tailleur, je suis d’accord avec eux sur le fait qu’on apprend mieux sur le terrain, c’est une réalité. J’ai appris avec des tailleurs qui ont réalisé des costumes pour Cary Grant, qui ont travaillé plus de 30 ans chez Brioni à la belle époque ou encore chez Valentino avec plus de 40 ans dans la confection. J’ai rencontré des gens vraiment compétents.

 
Cela dépend aussi des tailleurs, il ne faut pas écouter les choses qu’on entend par-ci par-là comme quoi tel ou tel serait le meilleur. Je ne vais pas citer de noms, mais il y a des tailleurs (ou stylistes plutôt), qui ne méritent vraiment pas leurs renommées quand tu t’approches un peu plus près de leurs vestes.
Devant la boutique Liverano Liverano à FlorenceCredit Photo : Gentleman Chemistry

Devant la boutique Liverano Liverano à Florence

Credit Photo : Gentleman Chemistry

 

Comment s’est passé ton apprentissage chez Sartoria Ripense ? Qu’as-tu appris ?

Je me souviens, je suis arrivé chez Ripense avec mon air ahuri. Andrea sortait de son bouiboui d’en bas et m’a accueilli avec le sourire italien...Je lui ai demandé s'il pouvait m’accueillir pour parfaire mon apprentissage, et le lendemain j’étais opérationnel. Au début c'était vraiment difficile. Puis après quelques mois et beaucoup de travail je devenais plus productif. A la fin j’arrivais presque à réaliser ce qu’on appelle « la secondo prova » ( le deuxième essayage). Je le remercie encore car c'est vraiment là que j’ai tout appris, avec lui et le personnel ultra qualifié.

Le sur-mesure est-il vraiment le saint graal ? Un avis ?

Le sur-mesure est bien pour les personnes avec un physique particulier. Après c'est bien aussi pour les connaisseurs passionnés, les gens qui recherchent des tissus, une coupe, des détails en particulier. Cela dépend aussi des tailleurs, il ne faut pas écouter ou lire les choses qu’on entend par-ci par-là comme quoi tel ou tel est le meilleur. Je ne vais pas citer de noms mais il y a des tailleurs (ou stylistes plutôt), qui ne méritent vraiment pas leurs renommées quand tu t’approches un peu plus près de leurs vestes. Parfois les clients ramènent leurs vestes bespoke réalisées par d’autres tailleurs pour qu’on les retouche et il m’est arrivé pas mal de fois d être surpris en découvrant un travail de sagouin. Souvent des blogueurs bespoke postent des détails zoomés de vestes tailleurs en croyant que ça été bien réalisé alors que je vois tout de suite que c'était bâclé. Il y a certains détails que même les "connaisseurs" (et parfois même le tailleur) ne voient pas car ils ne fabriquent pas la veste. Et puis le travail à la main n’est pas toujours un gage de qualité, la machine est parfois plus efficace sur certaine parties de la veste. Donc voilà, il faut faire attention, surtout à Naples…

Si tu as un physique basique, de la personnalité et que tu connais un bon retoucheur, tu peux avoir de l’allure pour pas grand chose.

Maxime en plein travail dans l'atelier Sartoria RipenseCredit photo : VeryGoodLord

Maxime en plein travail dans l'atelier Sartoria Ripense
Credit photo : VeryGoodLord

Un avis également sur les tailleurs italiens qui fleurissent sur Internet ?

Ils ne fleurissent pas, ils existent depuis bien longtemps, c’est juste que c’est une tendance. Ils font un costume aux acteurs bloggers connus dans le milieu et ça part. J’ai une liste concernant le nombre de tailleurs en Italie dans mon premier livre de l’Accademia Dei Sartori, il doit y en avoir plus de 500. Rien qu’a Rome, il y en a partout, c’est juste qu’ils ne font pas communication.

Tu as également travaillé à Londres pour Kathryn Sargent,  la première tailleur bespoke londonienne. Pour ceux qui ne la connaîtraient pas, peux-tu la présenter rapidement? Pourquoi avoir rejoint son équipe ? Quel était ton rôle ?

Oui pour le coup c'est une vraie "Master Tailor" (elle peut se permettre de poser avec les ciseaux). Au départ je ne la connaissais pas vraiment, c’est Mark Cho de l'équipe The armoury qui m’a mit en contact avec elle. Elle a travaillé plus de 15 ans il me semble chez Gieves and Hawkes, elle était cutter. Elle a créée son entreprise il y a 5 ans maintenant. D’après internet elle aurait même réalisé des costumes pour David Beckam et le prince Charles. Je garde le secret, mais il m’est arrivé de croiser des vedettes ! Au niveau des finitions, je dois admettre qu’elle fait partie du top sur Savile Row, et d’après ce que j’ai vu les femmes sont plus pointilleuses..

J’ai appris pas mal de choses pendant ces quelques mois, notamment à monter les manches, ou encore à réaliser le first fitting. Elle a une boutique sur Savile Row et un magnifique atelier situé à Brookstreet situé juste à côté.

Fort de ces 2 expériences, préfères-tu l’école anglaise ou italienne ?

Les anglais ont une manière de travailler complètement différente de celle des italiens. Quand je suis arrivé a Savile Row, ils m’ont pris pour un fou avec mes techniques de vieux Calabrais. De mon expérience, j’ai naturellement une préférence pour les italiens mais les anglais sont plus structurés dans leur manière de travailler et ça se ressent sur le résultat final.

Tes bons plans (boutiques, friperies…) à Rome et Londres ?

A Rome, il faut aller au Porta Portese le dimanche matin, c'est le meilleur marché que j'ai pu faire. Tu peux trouver du bespoke pour 3 euros.. du vintage américain pour 1 euro...du Ralph pour 2 euros...faut fouiner. Sinon tu peux trouver pas mal d'objets design.
Tu peux aussi aller jeter un coup d’œil chez Federico Polidori, c'est un artisan qui travaille le cuir. Ce qu'il fait est fantastique.
Bien évidemment, tu peux faire un tour à la boutique Sartoria Ripense, il y a une sélection bien choisie.
Deux autres boutiques sympas qui me viennent à l'esprit, s’appellent VillaBorgheseRoma (située via Po 158, ils ont un site internet) et Blue Marlin Roma : bonne sélection militaire et vintage.
Et si tu cherches des gants de qualité, il y en a à tous les coins de rue.

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Boutique Federico Polidori rue del Piè di Marmo

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Boutique Blue Marin, située rue Regina Margherita

A Londres, les tips sont assez connus des gens qui s'intéressent au sujet. Pour le vintage il y a le Portobello Market le vendredi, Bricklane A Shoreditch le jeudi matin me semble-t-il. Pas très loin, il y a une boutique qui s’appelle House of vintage situé à Cheshire Street.

Chez Camden aussi il y a des trucs sympas. Il y a aussi le fameux The Vintage Showroom à Covent Garden. Et beaucoup de friperies dans les alentours de ce que je t’ai cité. Sinon tu peux jeter un œil rues Jeremy Street et Savile Row. il y a Lock & Co par exemple.

The Vintage Showroom à Londres

The Vintage Showroom à Londres

Récemment j’ai découvert une autre boutique de vintage américain avec une très bonne sélection.J'ai oublié son nom...elle se situe à Crystal Palace.

Pour finir, j’ai vu sur ton Instagram que tu faisais de la moto. Que penses-tu de la circulation à Rome ou dans l’Italie en général ? C’est un vrai plat de spaghetti ?
D’ailleurs tu portes quoi ? Des vêtements que tu affectionnes ? 

Oui, j’ai passé le permis moto juste avant de partir en Italie. J'ai toujours rêvé de pouvoir sillonner en moto les routes de Toscane, dans le coin des CinqueTerres ou au bord du le lac de Côme. Étonnamment je préfère la circulation Romaine que Londonienne. A Rome, tu fais un peu ce que tu veux, il suffit juste de s’imposer et les gens te laissent passer, ça marche comme ça. A Londres c'est très dangereux, il y a beaucoup trop de bus, taxi, et cyclistes. Sans compter les touristes qui traversent en regardant du mauvais côté. Je dois risquer ma vie au moins 5 fois par jour.
Là je prépare un nouveau Road Trip en Écosse pour Mai. J’essaye de réduire au maximum mes bagages car ma moto (Ducati Monster) n’est pas conçue pour ce type de voyage normalement. Du coup je suis en ce moment même en train de customiser ma bonne vielle Barbour International en rajoutant deux poches arrières. Si on compte mon pantalon cargo vintage de l’armée française, je devrais avoir pas mal de place.

J’ai pas mal de pièces favorites, surtout des blousons. Pour moi un beaux blouson est indispensable. Ma type A1 en cuir naturel réalisé par Mister Freedom est une de mes préférées. A l'achat, elle était blanche. Aujourd’hui elle a une patine orangée incroyable, je suis remonté de Rome à Nancy en moto avec ce blouson,, j'ai de bons souvenirs ! Sinon mon gilet brown’s beach d’Anatomica, ça fait pas mal d’années que je l’utilise couramment, par dessus un pull, en doublure sous une Barbour, au dessus d’un t-shirt et même sous un costume. Il est très pratique également quand je travaille, avec ses 4 poches.

ROME BARBOUR
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Ces couleurs ! Mamamiaa...On est bien à Rome.

 

Federico Fellini s'exprime sur la mode

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Frederico Fellini n'est autre que le père de la Dolce Vita, ce film franco-italien mondialement connu qui a notamment reçu un oscar pour les costume en 1962.

Ici Marcello Mastroianni et Anita Ekberg dans la Dolce Vita

Ici Marcello Mastroianni et Anita Ekberg dans la Dolce Vita

Journaliste : Avec le design, je sais que vous avez un rapport de tranquille indifférence. Et avec la mode ? Qu'est ce que vous aimez porter, à part un écharpe et un chapeau ?

F. Fellini : J'ai l'impression de m’habiller toujours de la même manière. Bien sûr, je me rends compte que je ne porte plus de culottes courtes ni de pantalons de golf. Il me semble que j'ai une prédilection pour une sobriété vaguement anglo-saxonne, un peu au hasard. Autrefois j'aimais m'habiller tout en noir, comme une sorte d'alter ego de Mastroianni dans mes films, costume noir, chemise blanche, chapeau Borsalino, celui de Huit et demi.*

* NDLR : Huit et demi est un film produit par Federico Fellini

 

L'Interview complète est disponible dans le Livre Qualità scènes d'objets à l'italienne. Nous avons sélectionné le passage concernant uniquement la mode. Le reste aborde d'autres sujets tout aussi intéressants : les voitures, les objets, les films...

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Ah l’Italie…