M.R.M.W. et Naval Watch Company : deux marques de montres d’inspiration militaire entrée de gramme

M.R.M.W. (Montre Roroi)

M.R.M.W., fondée en 1893 sous le nom de Montre Roroi Co., Ltd., est une marque japonaise appartenant à la division de Muramatsu Watch Manufacturing Co., Ltd. Spécialisée dans les reproductions fidèles de montres militaires vintage du monde entier, M.R.M.W. utilise des mouvements à quartz japonais et suisses dans ses créations.

La devise de la marque est claire : « Créer des montres qui seront aimées pour toujours ».

On a regardé les avis sur les forums spécialisés tels que WatchCrunch et Watchuseek, mais n’avons rien trouvé concernant M.R.M.W.
Toutefois, la marque est bien implantée au Japon et distribuée par des détaillants réputés, notamment Cultizm, ce qui témoigne de sa notoriété dans ce marché.

Naval Watch Company (N.W.C.)

Naval Watch Company (N.W.C.) a été relancée à Osaka, Japon, en collaboration avec la société de design Lowercase. La marque se spécialise dans des montres inspirées des designs militaires vintage, avec des mouvements automatiques Seiko NH35A ou à quartz.

Les créations de Naval Watch Company sont souvent louées pour leur esthétique attrayante et leur fonctionnalité, tout en restant accessibles en termes de prix.

Sur WatchCrunch, les discussions concernant Naval Watch Company sont relativement limitées, bien que quelques internautes aient exprimé leur intérêt pour les modèles de la marque. Un utilisateur a notamment partagé son avis sur le modèle FRXA001, le qualifiant de « fun », tout en précisant que les attentes ne devaient pas être trop élevées en raison de l'utilisation du mouvement NH35, considéré comme moins sophistiqué. Certains suggèrent que des marques comme CWC (Cabot Watch Company) proposent des montres militaires plus authentiques et éprouvées.

Naval Watch Company est globalement bien reçue mais elle n'est pas nécessairement perçue comme une alternative de premier choix pour les amateurs de montres militaires les plus exigeants.



En conclusion, pour ceux qui apprécient les montres au design militaire classique mais avec une touche discrète (peu ou pas de logos) et abordable, Naval Watch Company et M.R.M.W. représentent des alternatives solides face à des acteurs bien établis comme un Timex qui se situe dans la même gamme de prix.

Où les trouver ?

American Optical, des lunettes historiques “Made in USA”

Note: American Optical a accepté de nous envoyer les paires de lunettes de soleil que vous allez découvrir dans cet article en échange de celui-ci.

192. C’est le nombre d’années d’existence d’American Optical. Une longévité impressionnante jalonnée d’innovations et intimement liée à l’histoire des États-Unis. Fondée par l’industriel William Beecher, les premières lunettes furent en argent puis en acier. Dès 1892, American Optical était devenue la plus grande entreprise d’optique au monde, employant 800 salariés et produisant plus de 2 millions de paires de lunettes par an. Vous en connaissez indiscutablement certains modèles: les « Aviator », c’est eux, les premières lunettes de soleil portées dans l’espace par l’équipage Apollo 11, c’est eux, les lunettes de JFK, c’est encore eux.

Vous ne connaissiez pas American Optical ? Voici deux modèles emblématiques que vous avez probablement déjà vus sans savoir qu’ils étaient signés American Optical.

 
 

Les lunettes d’un président : le modèle « Saratoga »

Je vous l’indiquais dans l’introduction, American Optical fait intégralement parti de l’histoire de la protection solaire mais aussi de l’Histoire américaine. Mathieu en reparlera plus bas.

Après plusieurs décennies d'absence, American Optical a relancé ce modèle emblématique en 2020, en respectant fidèlement les spécifications originales tout en y intégrant des petites améliorations modernes pour plus de confort et de durabilité.

Le modèle Saratoga est simple, épuré et élégant. Sans doute pour cette raison que le président John Fitzegerald Kennedy les a choisi. Fabriquées aux États-Unis en acétate façon « écaille de tortue », elles sont l’incarnation du style des années 50/60. Preuve en est, elles allongent le regard en “rebiquant” sensiblement sur les côtés pour conférer à la paire ce côté « Sixties look ». Bonne nouvelle, elles conviennent tout autant aux femmes qui nous lisent.

Vous noterez aussi les charnières robustes à sept barillets, elles nous ont particulièrement fait bonne impression.

 
 

Côté verres, ils sont polarisés pour un meilleur confort et protection oculaire. Mais au fait, qu’est-ce qu’un verre polarisé ? Les verres polarisés ont une histoire fascinante qui débute dans les années 1930 avec Edwin H. Land, le cofondateur de Polaroid Corporation. Il a inventé un filtre polarisant en utilisant des cristaux microscopiques alignés pour réduire l’éblouissement causé par la lumière réfléchie. Cette technologie a rapidement trouvé des applications dans l’optique, notamment pour les lunettes de soleil, offrant une protection et confort visuel. Il était donc logique qu’American Optical propose ce type de verres pour le corps militaire américain.

Au tour de Mathieu de nous parler de sa paire de lunettes solaire.


American Optical « Original Pilot » : Les lunettes de légende venues du ciel

Il y a des pièces qui traversent les décennies sans jamais perdre de leur éclat. Des objets à l’aura discrète mais indéniable. Les lunettes "Original Pilot" d’American Optical font partie de ces rares essentiels. Nées en 1958 pour équiper les pilotes de l’US Air Force, ces lunettes s’imposent comme un outil essentiel du pilote. Pensées à l’origine pour affronter les défis des cockpits en haute altitude, elles se sont imposées depuis comme un standard de robustesse et de style iconique.

Design militaire

Le premier détail qui frappe : la forme. Pas vraiment aviator au sens classique du terme, les Original Pilot ont quelque chose de plus affirmé. Une monture métallique en acier extrêmement solide, des lignes anguleuses, des verres larges légèrement arrondis vers le bas, un pont droit de 20 mm afin de répondre au besoin du port du masque à oxygène, des branches droites et plates appelées « bayonet temples » conçues à l’origine pour se glisser sous un casque de pilote tout en évitant les blessures aux oreilles en cas de crash.

Ce modèle est l’exemple même d’une paire de lunettes à la fois pratique, confortable et résolument élégante qui répondait hier encore au cahier des charges strict de l’US Air Force. Un design utilitaire, pur et moderne.

Le modèle est décliné dans plusieurs finitions – doré, argenté (le modèle que l’on vous présente ici), noir mat et propose des verres minéraux ou en nylon, avec options polarisantes et traitement anti-reflets.

 
 

La paire des astronautes et des légendes

Si l’Original Pilot a conquis les pilotes de chasse, elle est aussi montée bien plus haut : Buzz Aldrin portait une paire AO lors de la mission Apollo 11. C’est dire si leur histoire est littéralement spatiale.
Côté pop culture, ces lunettes ont été vues sur le nez de nombreuses figures emblématiques, des soldats du Vietnam à Robert De Niro dans Taxi Driver. Elles incarnent cette idée d’authenticité brute mêlée à une certaine désinvolture virile si l’on peut dire. Rien de surjoué. Tout est dans son histoire, son vécu.

Pourquoi elles sont toujours d’actualité

À l’heure où la mode flirte de plus en plus avec les archives et le vintage, les Original Pilot font un retour en force. Leur design versatile saura s’adapter dans plusieurs tenues. Au-delà du style, on appécie aussi leur qualité de fabrication ; elles sont d’ailleurs toujours faites aux États-Unis dans les usines A.O à Vernon Hills, près de Chicago dans l’Illinois. Un détail rare à cette époque d’outsourcing généralisé.
Avec un tarif souvent situé entre 200 et 300 €, elles se placent dans une gamme premium, sans toutefois tomber dans un luxe inaccessible.

La tenue

Pour l’inspiration de la tenue, je suis parti sur quelque chose de classique avec une légère inspiration Taxi Driver, à savoir un jean noir, une chemise blanche en Oxford de la marque Drake’s London, une veste olive vintage de chasse et une paire d’Alden en Cordovan 8.

Ce genre de tenue me paraît adapté pour souligner le caractère militaire de cette paire sans tomber dans la reproduction d’une tenue de soldat partant pour le Vietnam.

Pour vous les procurer, rendez-vous ici: www.aoeyewear.fr.

 
 

Les Belgian Loafers de Drakes

Drake’s Henri Summer Loafer : le mocassin d’été à l’anglaise

Le Henri (en référence à Henri Bendel, l’inventeur de la Belgian Loafer) Summer Loafer de Drake’s, en daim italien non doublé, incarne l’idée d’un soulier estival léger, souple, et résolument élégant. Fabriqué à la main en Italie, il se porte aussi bien pieds nus qu’avec des chaussettes invisibles, sous un pantalon en lin ou un chino retroussé.

On est dans le même esprit que le chausson Wakey de Weston, dont je parlais récemment dans cet article. Là où Weston mise sur la discrétion, Drake’s propose un modèle plus tout-terrain dans l’esprit, facile à porter au quotidien mais sans sacrifier l’élégance.

BESNARD - Un vestiaire complet habillé

Note : à notre demande, Besnard nous a envoyé les vêtements que vous allez découvrir en échange de cet article.

De gustibus non est disputandum: en matière de goût, il ne peut y avoir de disputes.

Il nous arrive de redécouvrir des vêtements que nous avons dans notre garde-robe. Un pull que nous adorions porté frénétiquement toute une saison, un jeans patiné, de beaux souliers en cuir…c’est précisément ce qu’il s’est passé avec Besnard. Une marque que nous suivons avec attention depuis quelques années qui propose un vestiaire habillé pour les amoureux du costume ou du dépareillé.

Victor, le fondateur de la marque, a eu l’amabilité de nous envoyer les vêtements que vous allez découvrir dans ce billet.

Voici, à nouveau, quelques vêtements de la marque néerlandaise.

Un pantalon en cavalry twill, indestructible

Le titre est volontairement aguicheur. Par ce biais, je souhaite surtout insister sur la main rugueuse mais robuste du tissu choisi pour ce pantalon gris clair. Grâce à cela, la tenue et le tombé sont excellents, le tissu ne se froissant presque pas.

Cela fait sens, après tout, ce tissu a initialement été imaginé pour les officiers militaires Anglais de la cavalerie - d’où « cavalry » - afin de résister aux nombreux frottements du tissu contre le cuir du cheval ou des bottes, et accessoirement - à notre goût - qu’ils soient toujours impeccablement vêtus.

 
 

Si le pantalon est confectionné en Italie, le tissu est tissé en Angleterre dans le Yorkshire. Victor met un point d’orgue aux détails « sartoriaux » comme une taille haute ou des pattes de sérage latérales.

Précision utile, le pantalon est livré non fini. Cela signifie que vous pourrez retoucher la longueur à votre guide. Cela suppose aussi que vous ayez un bon retoucheur, mais bonne nouvelle, cette retouche est une des plus facile sur in pantalon. J’ai donc enlevé plus de 10 cm de tissu - pour vous dire la marge - et opté pour un ourlet apparent de 4 cm. Aucune obligation, simple obsession stylistique personnelle.

Un détail que je regrette, la fermeture à boutons. Bien qu’ils soient en corne et très élégants, je suis partisan de la praticité quand une envie pressante m’envahie. Mais les puristes apprécieront !

 
 

Un pantalon pour conquérir toutes vos tenues

Cela a été dit et redit, mais je le réitère tout de même: un pantalon gris est votre meilleur allié pour des tenues dépareillées.

Comme ici, je porte une chemise en twill bleu ciel, une Teba de Burgos et des souliers une boucle Alden. L’ensemble est cohérent. Presque ennuyeux me direz-vous. Les boutons dorés de la veste réveillent la tenue et les single monks nous rappel que non, les boucles n’ont pas dit leur dernier mot.

 
 
 

Encore une chemise blanche ?

Mots de Romain
Éternellement oui. Je dois avouer ne pas en porter souvent, préférant le bleu ciel. Mais l’attrait est indéniable.

Besnard propose une chemise habillée à long col pour un style classique.

 
 

Je n’ai jamais trop aimé les chemises blanches : trop simples, trop uniformes, pas assez intéressantes.
Depuis des années, j’accumule ainsi les faux unis, les rayures (anglaises, bengale ou bâton), les bleus ciel, les roses pâles, et d'autres teintes moins courantes comme les violets, les verts (oui, oui) ou les rouges...
Cependant, il y a des jours où je ne veux pas porter une tenue intéressante. Il y a des jours où je veux être simplement bien habillé. Voire des jours où je veux être bien, simplement habillé. Des jours de plus en plus fréquents, si je dois être honnête.
C’est pour ces jours-là que, quand Victor Besnard nous a proposé d’essayer à nouveau une chemise de sa marque éponyme, j’ai jeté mon dévolu sur une popeline blanche. Pour une présentation plus détaillée, n’hésitez pas à relire notre précédent article (un shooting qui m’a permis de mettre à jour ma photo LinkedIn, merci Thomas !). Depuis, la gamme s’est bien étoffée, mais la marque a conservé sa direction : sobriété batave et flair italien !

 
 

Côté style, il y a finalement assez peu à dire de cette chemise, en tout cas au premier abord, et c’est justement ce qui me plaît. Le col spread est équilibré. À noter que Besnard propose depuis peu un nouveau col « point », moins ouvert, plus classique (on a envie de dire « plus français »). La coupe est modérément ajustée sans être contraignante (ça vous motivera à continuer à aller à la salle), je l’avais qualifiée de « flatteuse » dans mon premier essai, je maintiens.
La fabrication italienne est de qualité, avec de belles finitions (coutures rabattues, hirondelles, boutons en nacre cousus en patte de gallinacé). L’éclat de la popeline chatoie. C’est beau, c’est propre. On aime.

 
 

En conclusion, Besnard propose ici une belle chemise habillée, parfaite pour une tenue sobre qui ne détournera pas l’attention au détriment de celui qui la porte. On en ferait presque une chemise à réserver aux entretiens d’embauche, mais je ne m’interdirai pas, pour la belle saison, de l’acoquiner en la déboutonnant plus que de raison. Idéalement, une coupe de champagne à la main. Après tout, on a dit simple, pas sérieux.

Weston Arhive 592

J.M. Weston « Archive 592 » : la discrète élégance française

La maison J.M. Weston, fondée à Limoges en 1891, incarne depuis plus d'un siècle l'excellence du soulier français. Connue pour son savoir-faire artisanal et ses modèles emblématiques comme le mocassin 180 ou la mythique derby Chasse, elle propose aussi des modèles plus discrets mais tout aussi remarquables.

Le modèle Archive 592, disponible chez MR PORTER et 24S, en est un parfait exemple. Moins connu que la célèbre Chasse, il fait pourtant partie de nos modèles préférés. Sa silhouette sobre, presque militaire, évoque l'esthétique des chaussures de cérémonie de l'armée française : lignes épurées, cuir de veau noir lisse, construction Goodyear robuste.

Fabriqué à Limoges, l'Archive 592 séduit par sa grande discrétion et sa capacité à s'adapter aussi bien à une tenue formelle qu'à un style plus décontracté. Un choix idéal pour ceux qui recherchent un soulier élégant sans ostentation.

 
 

German Army trainers - Une alternative intéressante

Signe que les German Army Trainer (GAT) sont plus que jamais dans l'air du temps, Aigle a récemment revisité ce modèle mythique en collaboration avec le magasin Courir (voir ici et ici). Cette interprétation contemporaine montre à quel point la silhouette sobre et fonctionnelle des GAT séduit aujourd'hui bien au-delà du cercle des connaisseurs.

 
 

Adidas BW Army Lux : une bonne alternative aux gat de surplus

Avec le grand retour des Adidas Samba, les GAT BW Army Lux d'Adidas connaissent elles aussi un succès grandissant. Plus épurées, sans logos visibles, elles offrent une alternative intéressante pour ceux qui cherchent une paire de GAT.

L’intérieur doublé en cuir finira sans doute de convaincre les plus pointilleux.

Disponibles en version noire ou blanche, elles restent pourtant difficiles à trouver, surtout dans toutes les tailles.

La solution ? Via End Clothing ci-dessous.


Les GAT Adidas Noires sont disponibles ici dans toutes les tailles

Les GAT Adidas Blanches sont disponibles ici dans toutes les tailles

Les chaussons Wakey de chez Weston

J.M. Weston – Le Chausson Wakey

Chez J.M. Weston, les clins d’œil au vestiaire classique se font toujours avec une certaine retenue. Leur nouveau chausson Wakey, en cuir de veau noir, en est un bon exemple : une silhouette minimaliste, une confection soignée, et un esprit qui rappelle les Belgian loafers.

C’est un sujet qu’on connaît bien ici — on a déjà parlé de ce type de chaussure à plusieurs reprises, que ce soit à travers les modèles de Crown Northampton, une réflexion sur l’élégance discrète des Belgian loafers, ou encore l’histoire étonnante de Belgian Shoes, marque américaine fabriquée en Belgique.

Avec le Wakey, Weston propose sa propre lecture du genre. Fabriqué à Limoges, le modèle repose sur une semelle cuir légère et utilise un veau souple, à mille lieues du veau box emblématique de la maison. Exit le cuir rigide et brillant des Richelieus ou des mocassins 180 : ici, tout est pensé pour le confort et la fluidité.

Sa ligne fine et presque effacée évoque le confort de l’intérieur, mais son allure, elle, pourrait parfaitement s’assumer à l’extérieur. C’est tout l’intérêt du modèle : son ambivalence. Il peut accompagner un pantalon en flanelle à la maison, mais aussi sortir en ville sans donner l’impression d’avoir oublié de se chausser. Une élégance feutrée, adaptable, qui brouille volontairement les frontières entre dedans et dehors.

On a eu l’occasion de le porter quelques fois, juste assez pour apprécier la souplesse du cuir et la finesse du chaussant. Mais pas encore suffisamment pour se faire un avis tranché. Affaire à suivre.

 
 

Berg& Berg SS25

Le premier volet du lookbook printemps 2025 de Berg & Berg présente comme à son habitude une collection élégante, mêlant pièces classiques et modernes. On y retrouve des vêtements bien taillés comme le costume Don et la chemise Ferdinand BD, parfaits pour un look raffiné. Le tout est sublimé par des photographies prises à Tokyo, où la sobriété et le minimalisme nordique de la marque s'expriment pleinement, offrant une vision fraîche du printemps à venir.

L’Outdoor Recreation Archive : aux origines du style outdoor

L’Université d’État de l’Utah (USU) conserve une ressource encore méconnue en France mais d’un intérêt certain pour quiconque s’intéresse à l’histoire du vêtement technique : l’Outdoor Recreation Archive. Elle regroupe deux ensembles principaux – des catalogues de marques et des périodiques spécialisés – couvrant plusieurs décennies d’équipements, de vêtements, et de culture outdoor, principalement américaine.

Les catalogues : une histoire visuelle du vêtement fonctionnel

Avec plus de 3 000 catalogues issus de 600 marques différentes, cette collection est l’une des plus complètes du genre. On y retrouve les publications de fabricants comme Patagonia, The North Face, Sierra Designs, Eddie Bauer, L.L. Bean, ou encore des distributeurs comme REI et Eastern Mountain Sports.

Quelques exemples en images :

  • Patagonia – Catalogue Printemps 1984

  • REI – Catalogue 1970

  • L.L. Bean – Printemps 1981

  • Sierra Designs – Milieu des années 70

  • The North Face – Automne-Hiver 1982

  • Eddie Bauer – Années 50


Les périodiques : une culture outdoor documentée sur le long terme

La seconde section de l’archive est dédiée aux périodiques spécialisés, publiés entre les années 1960 et 1990. Cette sélection illustre comment la culture du plein air a évolué aux États-Unis, dans les pratiques, mais aussi dans les valeurs (écologie, technicité, autonomie).

Quelques titres marquants :

  • Backpacker Magazine – Début des années 80 : Récits, tests, cartographies... tout pour les passionnés de trek.

  • Summit Magazine – Années 70 : Une esthétique sobre, avec un vrai goût pour les récits d’altitude.

  • Climbing Magazine – 1970s : Décryptage des techniques d’escalade, profils de grimpeurs, lieux mythiques.

  • Sierra Club Bulletin : Mélange de nature writing, engagement environnemental et photos de paysage.

  • Off Belay Magazine – Années 70 : Tonalité libre, souvent humoristique, avec une approche décontractée de la montagne.

Une source unique pour décrypter les racines du style gorpcore

Ces archives ne se contentent pas de raconter l’histoire du sport ou de l’équipement. Elles montrent comment, pendant plusieurs décennies, un style vestimentaire s’est construit à partir d’un besoin de performance, d’un lien avec l’environnement et d’une culture du mouvement.

Elles permettent de comprendre comment l’esthétique utilitaire et les matériaux techniques sont devenus aujourd’hui des références dans la mode urbaine, parfois sans qu’on connaisse leur origine. Une plongée dans ces documents, c’est revisiter les fondations du gorpcore, loin des podiums, mais au plus près des sentiers.

Tuttofattoamano, un blog à connaître

Le blog "Tuttofattoamano" (http://tuttofattoamano.blogspot.com) est une ressource précieuse pour les passionnés de couture et de confection artisanale, en particulier dans le domaine de la mode masculine. Créé par un Robert Jeffrey, ce site propose des analyses approfondies, des tutoriels détaillés et des réflexions sur l'art du tailleur.

Bien qu’il ne soit plus mis à jour (dans sa version blogspot), il reste une mine d'informations pour ceux qui s'intéressent à l'artisanat du vêtement masculin. Les archives regorgent de conseils techniques et d'analyses qui demeurent pertinents pour les passionnés de mode et les professionnels du secteur.

Un exemple concret ? Une analyse ici d’une veste Ralph Lauren Purple Label réalisée en MTM (Made-to-Measure) par Raffaele Caruso, une maison italienne réputée pour sa confection haut de gamme.

Petite particularité, cette veste n’était pas totalement finie, son destinataire n’étant jamais venue la chercher.

Points techniques abordés

  • Tissu : Un mélange cachemire/soie 2x2 de belle tenue, sans les défauts habituels liés à ce genre de tissu (coutures qui lâchent).

  • Boutonnières : Pas de boutonnières sur le devant (sauf une, sur la poche intérieure) — une pratique qui permet des ajustements avant la livraison finale, typique du MTM haut de gamme.

  • Fils et finitions : Présence de fil de soie Seta Bozzolo Reale, utilisé pour les boutonnières à la main.

  • Surpiqûres : Certaines finitions "à la main" sont en fait faites à la machine, y compris par des maisons prestigieuses comme Kiton. L’auteur distingue les vraies finitions main de celles faites par machine (notamment les machines Complett).

  • Épaule et structure : Le vêtement présente un entoilage complet, sans toile de crin traditionnelle mais avec un matériau équivalent plus souple. Les épaules ont un padding très épais, typique des préférences stylistiques de Ralph Lauren.

  • Col : Entièrement cousu main, y compris la gorge (là où le col rejoint le revers) — un détail rare même dans le prêt-à-porter haut de gamme.

  • Montage de la parmenture : Un des points les plus remarquables : la parmenture du devant est entièrement cousu à la main, au lieu d’être assemblée à la machine comme dans la plupart des vêtements de la même gamme.

John Laing - Un oublié du cachmire écossais

Fondée en 1831, John Laing, basée à Hawick, épicentre du pays du cachemire, est la plus ancienne usine de tricots en cachemire au monde.

Pendant les deux guerres mondiales, l'entreprise a poursuivi la production de tricots pour l'armée britannique. Puis, dans les années 1950 et 1960, elle a embrassé une époque plus glamour en créant des modèles emblématiques pour de grandes maisons de luxe telles que Dior, Calvin Klein et Lanvin.

En 2012, Chanel a racheté la maison mère de John Laing, Barrie Knitwear. Il s'agissait de la première acquisition de Chanel hors de France, témoignant de la renommée internationale de Barrie et John Laing.

John Laing semble avoir cessé sa production en marque propre depuis quelques années. Il est donc difficile de trouver des pulls neufs sous ce label sur le marché actuel. Toutefois, des articles vintage, tels que des cardigans en cachemire sont parfois disponibles sur des plateformes de vente en ligne comme eBay ou Vinted.

De quoi faire de potentielles bonnes affaire comme ce pull à col V en laine à 10€ en taille XL sur Vinted.

Gilet chauffant Bertschat

Note : À notre demande, Bertschat ont accepté de nous envoyer le gilet que vous allez découvrir pour la réalisation de cet article.

Test du gilet chauffant : une bonne alternative contre le froid ?

Dans l’équipe, on est plutôt du genre frileux. Et on a tendance à penser que, comme l’expression danoise l’affirme, il n’y a pas de mauvaise météo, seulement des vêtements non adaptés.

Vous avez sans doute déjà croisé des doudounes sans manches chauffantes, comme celles de chez Nature & Découvertes. C’est un gilet de ce type que l’on a voulu essayer même si en termes de rétention de chaleur, on n’a probablement rien inventé de mieux que le duvet. Le problème principal des doudounes grand froid : leur volume. Pas idéal pour une utilisation quotidienne ou pour être porté sous un manteau ajusté.

 
 

C’est ce qui nous a donné envie d’essayer le gilet chauffant BERTSCHAT® Dual-Heating. L’idée est simple : des résistances intégrées diffusent de la chaleur grâce à deux batteries rechargeables, ce qui permet d’affronter le froid avec une couche relativement fine.

Caractéristiques principales

Sur le papier, le gilet se distingue par :

• Dix zones chauffantes : réparties stratégiquement avec quatre à l’avant et six à l’arrière, couvrant les zones du torse qui se refroidissent rapidement.

• Deux zones de chauffage indépendantes : permettant un réglage séparé de la température pour le bas et le haut du gilet.

• Trois niveaux de chaleur : ajustables via des boutons situés à l’intérieur du gilet, offrant une température maximale pouvant atteindre jusqu’à 68 °C à l’intensité maximale.

• Une couche extérieure en polyuréthane imperméable et coupe-vent, associée à une doublure intérieure douce et souple.

 
 

Confort et esthétique

Côté look, le gilet chauffant BERTSCHAT® reste discret. La coupe est ajustable grâce à des scratchs Velcro aux épaules et des fermetures éclair sur les côtés, ce qui permet de le porter sous une veste ou un manteau sans donner l’impression d’être emmitouflé dans un sac de couchage. La gilet reste fin et léger (sans ses batteries), idéal pour une utilisation quotidienne.

En termes de sensation, la chaleur est agréable et bien répartie. Les dix zones chauffantes couvrent efficacement le torse, évitant ainsi l’effet sauna que l’on peut ressentir avec certains vêtements trop isolants.

 
 

Un gilet à porter près du corps

Pour une efficacité optimale, le gilet chauffant doit être porté au plus près du corps, idéalement sur un simple t-shirt ou une première couche fine. L’effet chauffant est bien plus perceptible lorsque le tissu est en contact direct avec la peau, car la chaleur se diffuse plus efficacement.

Et c’est là l’un des atouts du modèle BERTSCHAT® Dual-Heating : la présence de multiples zips sur les côtés, qui permettent d’ajuster au mieux la coupe du gilet. On peut ainsi le serrer pour qu’il épouse parfaitement le corps et maximise la transmission de chaleur, ou au contraire l’élargir légèrement si on souhaite plus d’aisance ou le porter sur une couche un peu plus épaisse.

À noter que si on le porte par-dessus un pull épais, l’isolation créée par les différentes couches limite la transmission de chaleur, rendant le système chauffant beaucoup moins efficace. Cela peut poser un problème en termes de praticité : en extérieur, il n’est pas toujours confortable de porter un gilet aussi près du corps, surtout si on doit l’enlever ou l’ajuster en fonction de la température ambiante. Pour ceux qui aiment superposer les couches et adapter leur tenue au fil de la journée, c’est une contrainte à prendre en compte.

Autre point intéressant : l’efficacité du gilet est particulièrement notable lorsqu’on est assis contre un dossier, par exemple sur une chaise ou dans une voiture. La pression exercée contre le dos améliore le contact avec les résistances chauffantes, ce qui intensifie la sensation de chaleur. Un détail qui peut faire la différence pour ceux qui restent longtemps en position assise, notamment en déplacement ou au bureau.

 
 

Les inconvénients : poids et autonomie

Si le principe est séduisant, l’usage au quotidien révèle quelques limites. D’abord, les batteries. Chaque batterie de 10 000 mAh alimente cinq zones chauffantes, et le gilet est fourni avec deux batteries pour une utilisation simultanée des dix zones.  Cependant, ces batteries ajoutent un certain poids au vêtement, ce qui peut être ressenti lors de mouvements prolongés.

En ce qui concerne l’autonomie, elle varie en fonction du niveau de chauffe sélectionné. Selon le fabricant, les batteries permettent une utilisation jusqu’à 8 heures à l’intensité réduite.  Toutefois, une utilisation à puissance maximale réduira cette durée. Pour des activités prolongées en extérieur, il peut être judicieux de prévoir des batteries de rechange ou de recharger les batteries pendant les pauses.

Autre contrainte : la recharge. Ces batteries ne sont pas les plus rapides à recharger, et il faut penser à les brancher après chaque utilisation sous peine de se retrouver sans chauffage le lendemain matin.

Verdict

Le gilet chauffant BERTSCHAT® Dual-Heating est une alternative intéressante pour ceux qui souhaitent combattre le froid sans multiplier les couches épaisses. Il offre une chaleur bien répartie et un design discret, adapté à une utilisation urbaine ou pour des activités en extérieur de courte durée. Cependant, le poids des batteries et leur autonomie limitée peuvent constituer des freins pour une utilisation prolongée en extérieur. Pour les longues journées dehors, le bon vieux layering (superposition de couches) ou une doudoune adapté reste encore le plus fiable.

Une cravate en soie Shantung

Note : À notre demande, Arcuri ont accepté de nous envoyer la cravate que vous allez découvrir pour la réalisation de cet article

Sur la soie Shantung, Claude Fauque dans Les mots du textile nous raconte :

“Le mot vient tout droit de Chine, de la province éponyme où ce tissu fut d’abord fabriqué. La soie brute ou soie sauvage (tussah), provenant des cocons de certaines papillons et utilisées pour son tissage, est plus irrégulier que la soie du bombyx. Aussi le shantung a-t-il un toucher un peu grenu et rugeux; on le nomme également tussor. Cette soie a été beaucoup employée pour la conception de kimonos et de déshabillés. ”

— Claude Fauque

Pourquoi parle-t-on de soie sauvage ?

Le terme “soie sauvage” fait référence à la soie originellement produite par des vers non “domestiqués”, c’est-à-dire ceux qui vivent et se nourrissent dans des environnements naturels sans intervention humaine. On a pu lire que contrairement au Bombyx mori, le ver à soie domestiqué nourri exclusivement de feuilles de mûrier, les vers sauvages se nourrissent de diverses plantes, ce qui influencerait la texture et la couleur de la soie produite. Ce qui est sûr, c’est que les cocons de ces vers sont souvent percés par le papillon lors de l’émergence (le passage de chrysalide à papillon) rendant difficile l’obtention d’un fil continu.

Il existe deux principaux types de soies brutes (sauvages) - le Shantung et le Tussah. Les deux combinent des fils épais et fins en chaîne et trame. Cela crée une surface irrégulière, ce qui lui donne une main légèrement rugueuse. Cependant, le tissu en shantung sera généralement plus épais via l'ajout de fils épais en chaîne. La soie Tussah, quant à elle, présente un tissage plus lâche, rappelant un lin soyeux et brillant.

Ici Romain porte une cravate Arcuri en soie Shantung. C’est une 3 plis non doublée mais roulottée.

Elle se porte très bien dans des tenues plus décontractées.

 
 

Mountain Style: British Outdoor Clothing 1953-2000

Quel est notre livre de chevet depuis ces 2 dernières semaines ? Réponse : le livre Mountain Style: British Outdoor Clothing 1953-2000, écrit par Henry Iddon et Max Leonard et publié en 2024 par Isola Press.

C’un livre qui nous enthousiasme beaucoup.

Il s’agit du premier ouvrage illustré consacré à l'évolution des vêtements d'extérieur britanniques sur près de cinq décennies.

Il retrace l'histoire des marques emblématiques du Royaume-Uni, de l'ascension de l'Everest en 1953 à l'intégration de ces vêtements dans la culture populaire des années 1990.

 
 

Contexte historique et innovations majeures

L'ouvrage débute en 1953, année où une expédition britannique atteint le sommet de l'Everest, suscitant un engouement pour les activités de plein air au Royaume-Uni. À cette époque, les vêtements disponibles étaient souvent inadaptés aux conditions montagneuses : pulls en laine, surplus militaires, tissus en coton et tweed. Face à ce constat, des alpinistes ont commencé à concevoir leurs propres équipements, jetant les bases de marques telles que Berghaus, Craghoppers, Karrimor, Mountain Equipment, Rab et Sprayway.

Les décennies suivantes ont vu des innovations techniques significatives :

  • Années 1960-1970 : Introduction des vestes en duvet et utilisation précoce du Gore-Tex, améliorant la résistance aux intempéries et le confort des alpinistes.

  • Années 1980 : Explosion de couleurs et de designs audacieux, rendant les vêtements d'extérieur plus attrayants pour un public élargi.

  • Années 1990 : Intégration de ces vêtements dans des sous-cultures telles que le football et les raves, les transformant en éléments de mode urbaine.

Format du livre

L'ouvrage de 304 pages au format 300 x 230 mm est richement illustré avec plus de 400 images en couleur, incluant des publicités d'époque, des brochures et des photographies d'archives. Il présente également des clichés en studio de pièces vintage, comme une veste en duvet de l'expédition de 1953 ou des smocks en Ventile.

Il y a également des interviews avec des figures clés, notamment des designers et des alpinistes. Elles enrichissent le récit, offrant des perspectives personnelles sur l'évolution de l'industrie.

moutain equipement

SYMPATEX vs gore-tex

berghaus

Impact culturel et public cible

Ce livre s'adresse aussi bien aux passionnés d'activités de plein air qu’aux fans de mode masculine et aux collectionneurs.

Il a reçu un très bon accueil sur des forums de passionnés de vêtements outdoor tel que UKH (UK Hillwalking) avec pas mal de commentaires concernant les photos d'archives et sur la nostalgie des équipements vintage.

C’est sans doute un des livres essentiels pour ceux qui veulent approfondir leur compréhension sur la manière dont des vêtements outdoor sont devenus des icônes culturelles.

Uniqlo : nouveautés, t-shirts Picasso et Matisse

Lors de notre rencontre avec Jason Jules il y a quelques semaines, nous n’avons pas résisté à l’envie de lui demander quelles étaient ses marques préférées. Parmi elles figure en bonne place Uniqlo. Il nous a confié beaucoup aimer les t-shirt de la ligne U.

Il s’agit de ceux-ci : ici.

 
 

En regardant les nouveautés cette semaine, on est tombé sur une très belle sélection de t-shirts UT Picasso et Matisse.
Ils sont disponibles ici.

Dernière pièce qui nous a attiré (Jason en portait une très similaire lors de notre entrevue), cette surchemise en chambray disponible dans 2 coloris.

Finding Mister Freedom

Le documentaire "Finding Mister Freedom" (environ 18 minutes) fait écho à cette interview que nous avions publié il y a maintenant plus de 3 ans.

Réalisé par Exploredinary, il retrace le parcours de Christophe Loiron, un Français installé à Los Angeles, passionné de vêtements vintage et de l’histoire du workwear. On y découvre ses inspirations, notamment l’héritage militaire, les vêtement de travail et le denim brut. La vidéo alterne entre images d’archives, entretiens et séquences en atelier, montrant le processus de création et la philosophie de la marque.

Mister Freedom se distingue par son approche du vêtement comme un objet de mémoire, où chaque pièce raconte une histoire. À travers cette exploration, le film met en avant la quête d’authenticité et le lien entre passé et présent dans la mode masculine.

Timeline et contenu de la vidéo

  • 00:00 - Finding a unique denim jacket
    → Découverte d’une veste en jean vintage sur un stand du marché aux puces.

  • 01:13 - Backstory for the first collection
    → Retour sur la première collection de Mister Freedom et ses inspirations.

  • 01:42 - Who is Christophe Loiron?
    → Présentation de Christophe Loiron : son parcours, son arrivée à Los Angeles et sa passion pour le workwear.

  • 02:20 - A Journey to Meet Christophe
    → Rencontre avec Christophe Loiron dans son atelier-boutique à Los Angeles.

  • 09:11 - Military Inspiration
    → Explication de l’influence militaire dans ses créations, notamment les uniformes et vêtements fonctionnels du passé.

  • 11:44 - Raw Denim
    → Discussion autour du denim brut, sa durabilité et son évolution avec le temps.

  • 13:26 - The Mister Freedom Archives
    → Exploration des archives de Mister Freedom, où Christophe Loiron conserve des pièces rares et s’inspire pour ses nouvelles collections.



Où trouver des Alden en Suisse ?

Chez Deeceestyle vous pouvez trouver une très belle sélection.

Elle est visible ici.

Attention, des frais de douanes s’appliquent probablement pour tout achat vers la France.

Ils ont également de très belles paires de Paraboot telles que ces Chambord sans étiquettes, en cousu norvégien très discret.

Elles sont disponibles ici.

Pulls Howlin à -50%

Bonnes affaires sur le site allemand Cultizm (donc pas de frais de douanes), des pulls Howlin soldés à -50% dans toutes les tailles.

Voici les liens pour accéder aux différents pulls :


Les articles ci-dessous ne sont pas tous en soldes mais restent intéressants.

À commencer par les sacs à casques à 30€ en noir ou en coloris olive. Ils sont disponibles ici (noir) et ici (olive).
Ou encore ce bandana à 10€ et ces GAT.

Allevol - Sweatshirt Loopwheel

Note : À notre demande, Allevol ont accepté de nous envoyer le sweatshirt que vous allez découvrir pour la réalisation de cet article

Création et Développement d'Allevol

La marque Allevol a été cofondée en 2005 par Takashi "Taka" Okabe et son épouse. Originaire de Fukuoka, au Japon, Taka a été initié très jeune à la culture américaine vintage grâce à une boutique locale appelée Miyar’s, où le propriétaire, M. Sakamoto, l'a familiarisé avec la mode, la musique et l'art américains des années 1950 aux années 1990. Cette immersion a nourri sa passion pour le workwear et le denim vintage.

Après avoir déménagé à Londres, Taka et son épouse ont lancé Allevol avec l'objectif de créer des vêtements inspirés de pièces vintage militaires et workwear, mais adaptés au quotidien moderne. Leur passion les a conduits à collaborer avec des fabricants renommés, produisant des articles en Écosse, en Angleterre et au Japon.

En plus de son rôle chez Allevol, Taka est le directeur du Clutch Café à Londres, une extension du célèbre magazine japonais Clutch, dédié à la mode héritage. Il est également rédacteur pour l'édition tokyoïte du magazine Men's File et contribue à d'autres publications, partageant ainsi sa passion et son expertise pour la mode vintage et le denim à un public international.

Reconnaissance et Collaborations

L'expérience et la vision de Taka Okabe ont été déterminantes dans l'établissement d'Allevol en tant que marque respectée dans le domaine du workwear et du denim haut de gamme.

Allevol a aussi gagné une reconnaissance notable via Permanent Style. Ils ont collaboré ensemble sur le lancement d’un t-shirt en 2022. Les commentaires des lecteurs sur Permanent Style sont globalement positifs, renforçant la réputation de la marque. Simon Crompton met en avant la densité et la robustesse du tissu, une coupe qui conserve sa structure lavage après lavage.

 

SWEATSHIrT ALLEVOL porté et photograpihé par clutch café

 

Loopwheel Easy Sweatshirt

De notre côté on a pas encore le recul suffisant pour vous dire comment ce sweatshirt va évoluer avec le temps.
Ce que l’on peut dire par contre c’est que son tissu est fabriqué sur une loopwheel machine dont on a déjà parlé dans cet article.
Pour résumer le loopwheel est une méthode de tricotage sur des machines circulaires anciennes, principalement situées à Wakayama, au Japon. Elles tricotent lentement, à raison d’un mètre par heure, créant un tissu dense et avec une main particulière.
Très peu de fabricants possèdent ce type de machines, et en bout de chaîne très peu de marques proposent des sweatshirt fabriquées avec ce type de tissu. Allevol fait partie de ce petit cercle.

Inspiré par la photo de Clutch Café ci-dessus, je l’ai choisi en coloris noir. Le tissu est poids moyen, idéal pour la mi-saison.

J’aime également beaucoup son emmanchure raglan directement inspirée des sweatshirts des années 1950 de la Marine Américaine. Et qui dit loopwheel, signifie également abscence de coutures latérales.