Trunk - La marque en propre du magasin multimarques londonien Trunk Clothiers

Trunk⎜Des classiques faciles à porter

 

Note : nous avons demandé à Trunk de nous envoyer la veste et le cardigan que vous allez découvrir dans cet article
Texte : Introduction et zoom sur le cardigan par Marcos E., suite Mathieu R.
Photos : Thomas M.

C’est l’histoire d’un coup de foudre comme il y en a peu. Ma sensibilité pour l’art et les belles choses en sont pour beaucoup. J’ai découvert Trunk Clothiers il y a 5 ans, au détour d’un post Instagram de Jamie Ferguson alias @jkf_man. La direction artistique m’a tout de suite plu, comment les mannequins du site faisaient-ils pour porter des vêtements aussi colorés avec autant d’allure ? L’association des couleurs chaudes dans les tenues proposées m’attiraient. L’eshop, auquel fait écho deux magasins physiques – un à Londres et un à Zurich – regorge de marques établies telles qu’Alden, Barbour, Begg x Co, Valstar mais aussi plus confidentielles comme Salvatore Piccolo, Fedeli ou encore Weber + Weber. C’est simple, à ce panthéon de marques, il manquait celle du shop. Ainsi naquit la marque en propre, Trunk Clothiers.

Dans cette série, nous allons présenter trois pièces phares de la collection Automne/Hiver 2022.

Voici le premier volet.


TRUNK – une naissance en plein mouvement #menswear

Fondé par Mats Klingberg, le magasin Trunk voit le jour en 2010 avec pour but de proposer une sélection pointue de marques japonaises, américaines et européennes quasiment introuvables ailleurs. C’est ainsi que Trunk est un des rares revendeurs de souliers Alden – que nous affectionnons particulièrement par leur confort et style. En effet, si vous cherchez des embauchoirs estampillés Alden – difficilement trouvables en France – vous êtes désormais servis. À cette kyrielle de noms prestigieux s’est ajouté le leur, Trunk Clothiers. La collection Trunk est composée de classiques qui complètent très bien l’offre existante et qui expriment toute l’esthétique de Trunk. La plupart de leurs pièces sont fabriquées en Italie ou au Portugal.

Si l’on revient en arrière, 2010 marque un tournant dans l’univers de la mode masculine. Des barrières stylistiques tombent. C’est l’explosion de l’art Sartorial et des couleurs ayant comme figure de proue l’Italie et son art tailleur séculaire. Le costume est désormais à la portée de tous, moins formel et plus souple. À partir de cette époque, l’audience masculine s’est considérablement élargie et il devenait plus aisé de trouver des informations pointues sur la confection des vêtements grâce aux forums ou aux blogs. Les hommes se mettaient en quête de vêtements de qualité.

Trunk a su cristalliser cet instant pour ouvrir au meilleur moment son shop, un temple dans lequel l’homme moderne pourrait puiser trouver un ensemble de marques incontournables couvrant tout le spectre de l’habillement masculin, des chaussures aux chapeaux en passant par les chemises. Une source d’inspiration aussi pour un public masculin qui a soif de nouveautés.

C’est aussi en ce sens que Trunk Clothiers a marqué son temps. Outre la sélection pointue, le magasin londonien a très vite su proposer une image moderne et contemporaine en s’associant aux meilleurs photographes menswear de son temps tel que Jamie Ferguson. Une vraie nouveauté, car à l’époque seules les marques étaient créatrice de contenus pointus.

Le site Internet de la marque offre donc également un journal dans lequel on feuillette les plus beaux lookbooks de la planète. Si l’eshop propose en majorité des vêtements – point cardinal – il offre également une sélection lifestyle où se mêlent de l’encense japonais Shoyeido Nijo ou des stylos billes Caran d’Arche. Trunk offre non seulement un vestiaire complet mais aussi une vision plus large, un style de vie.

Trunk est définitivement l’un de nos magasins préféré à Londres. Une référence. Vous pensez avoir fait le tour du vêtement masculin ? Vous avez perdu l’excitation de la découverte de beaux vêtements ? Allez-y, on est sûr que vous en reviendrez aussi enthousiasmés que nous à chaque fois qu’on a la chance de pouvoir y passer.

 
 

Le blazer en laine mérinos italien, un essentiel de TRUNK

La marque en propre Trunk s’est développée considérablement ces dernières années en proposants des essentiels mais aussi des pièces que l’on ne retrouve pas facilement ailleurs. C’est le cas de ce blazer en laine mérinos italienne en point Milano. Un point de maille très solide avec une main très agréable, qui ne froisse pas et surtout ne bouloche pas. Cette maille est assez lourde et vous enveloppe confortablement.

Je n’avais jamais porté ce type de maille-blazer. Une parfaite alternative à son cousin le cardigan classique qui est moins habillé et plus casual. Pour cette raison, j’ai décidé d’associer ce blazer mérinos à une tenue hybride au pantalon taille haute avec un polo manches longues. Si la taille est généreuse sur moi – ici un M – il aurait sans doute été plus judicieux d’opter pour un S afin que l’effet blazer soit respecté.

Assurément, porter un blazer maille n’est pas chose aisée, non pas difficile à associer, mais simplement car nous n’y sommes pas habitués. Les Italiens le font depuis des lustres, les Anglais y arrivent, pourquoi pas en France ? Je suis convaincu que cette pièce a toute la place dans un vestiaire masculin.

Quoi qu’il en soit, le blazer mérinos Trunk est une très belle pièce pour passer l’hiver au chaud grâce à la philosophie du layering – cet art d’empiler les couches de vêtements pour palier le froid.

 
 


La veste Aldford en Corduroy de mathieu

Une pièce de la collection Trunk retient mon attention depuis plusieurs semaines, la veste Aldford en Corduroy.

Pourquoi ? Sans doute parce que depuis quelques temps je vois passer ici et là des tenues complètes en Corduroy - notamment sur des sites anglais. Et je dois reconnaître que lorsque c’est bien fait, cela donne de suite envie. On est loin du pantalon en velours un peu vieillot élimé par le temps. La veste Trunk reprend la base classique d’une veste 4 poches plaquées. Personnellement je trouve cela plus élégant qu’une veste de travail ordinaire composé d’une seule poche poitrine. Elle est en 100% coton avec des boutons en corne qui complètent bien l’ensemble.

Mais c’est surtout ce coloris Tan qui me plaît beaucoup. C’est typiquement le genre de couleur automnale que j’aime porter. Même si de prime abord cela ne semble pas évident à associer avec d’autres couleurs vives, je trouve qu’avec le Kelly Green de mon cardigan, mon jean brut Superstitch plus ou moins patiné et ma paire d’Alden en Cordovan bordeaux, l’association est plutôt réussie. Pour l’avoir également porté de manière plus habillée avec un pantalon de flanelle grise, une paire en cuir noir et une chemise blanche je vous assure que ça marche aussi. En somme cette veste est un vrai hybride facile à intégrer dans une tenue.

Un point d’attention à souligner ? J’ai remarqué qu’elle a tendance à marquer après plusieurs ports. Je pense notamment au niveau de la pliure du bras. Mais cela ne me dérange pas outre mesure car je reste persuadé que les vêtements sont faits pour être portés et vivre avec son porteur.

Une très bonne veste mi-saison qui va m’accompagner encore quelques temps avec les températures clémentes du moment.

 
 
 

Black Friday - Notre sélection

 
 

Note : l’article a initialement été publié l’an passé. À quelques exceptions près, il est toujours d’actualité.


Classement par ordre alphabétique. Réductions de -20% jusqu’à -90%.
Liens en cliquant sur les images.

ASPESI

 

BARBA NAPOLI

 

BARENA

 

BEGG X CO

 

BELSTAFF

 

BOGLIOLI

 

CORGI SOCKS

 

DRUMOHR

 

END. CLOTHING

 

FINAMORE

 

JOHNSTONS OF ELGIN

JOHNSTONS SALE 2.JPG
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JOHN SMEDLEY

 

JOSHUA ELLIS

 

LARDINI

 

MR. FREEDOM

 

MR PORTER

 

NORTHERN FELLS

 

OFFICINE GENERALE

 

PRIVATE WHITE V.C.

 

SUNSPEL

 

YOOX

 

Mr. Slowboy - Portraits of the Modern Gentleman

 
 

Mr. Slowboy

Portraits of the Modern Gentleman

Fei Wang - mieux connu sous le nom de Mr Slowboy - a travaillé pendant 12 ans au sein du département créatif d'une agence de publicité américaine à Pékin avant de se lancer à son compte dans l’illustration.
Tout commence en juin 2015, lorsqu’il lance un compte Instagram intitulé “Slowboy” pour partager ses connaissances, son expérience et ses conseils sur la mode masculine à travers l'illustration. L’accueil est bon, l’encourageant à publier plus fréquemment.
Mais pourquoi “Slowboy” nous direz-vous ? "Je suis très lent, c'est aussi simple que cela." 
Il déménage par la suite à Londres pour retrouver sa femme, et décide de sauter le pas pour devenir illustrateur de vêtements pour hommes à temps plein.

Mr. Slowboy a un faible pour les looks très “Ivy”
Capture écran novembre 2021- mrslowboy.com

Je me souviens quand j'ai ouvert mon compte Instagram fin novembre 2015, les premiers posts n’avaient que 10 ou 20 likes, et à peine un mois plus tard, j'ai eu mon premier projet avec Lock & Co Hatters. J’avais du mal à y croire lorsque j'ai reçu un message de leur responsable de la communication – ils sont probablement l'un des meilleurs chapeliers au monde et ce depuis plus de 250 ans. J'ai vraiment eu de la chance et le « boom de la mode masculine » actuel a accéléré la portée de mes illustrations.

[…] quand la photographie était trop chère, toutes les marques de vêtements pour hommes utilisaient des illustrations pour leurs lookbooks, et les illustrations elles-mêmes ne montraient pas seulement des costumes et des cravates , mais racontaient des histoires. J'ai l'impression que les consommateurs d'aujourd'hui sont plus réceptifs à ce genre de visuels, peut-être parce que nous avons vu trop de sérieux dans la façon dont nos vêtements sont présentés.

Si vous regardez les illustrations de mode dans les années 40, 50, 60 ou même 70, en particulier le travail de René Gruau ou Laurence Fellows, elles étaient très narratives, et vous pouvez voir de l'humour et une forme d'interaction entre les personnages. Je voulais juste insérer ce type de touche humaine dans mes dessins et les rendre pertinents pour le monde moderne dans lequel nous vivons. Si autrefois les vêtements pour hommes étaient une indication sur le statut et la classe sociale, où vous deviez apprendre des règles, maintenant ils dont devenus plus personnels et chacun essaie de casser les règles. Cet élan rend la mode masculine moins prétentieuse et plus décontractée.

Fei Wang pour Drakes.com, 10 août 2017

Mr. Slowboy pour Drake’s
Image Drakes.com

Mr. Slowboy pour Drake’s
Image Drakes.com

Mr. Slowboy a travaillé pour les plus belles marques menswear. On peut citer Fox Brothers, London Undercover, Barbour, The Armoury, Johnstons Of Elgin, Alfred Dunhill ou encore Mackintosh.
Son premier livre qui est à paraître - le 16 décembre 2021 - rassemble le fruit de son travail au cours des 5 dernières années, autrement dit des portraits de gentlemans contemporains très inspirants.

Deux couvertures différentes sont (semblent être) proposées.

Mr. Slowboy - Portaits of the modern gentleman

Mr. Slowboy - Portaits of the modern gentleman

192 pages.
23,5 cm x 17 cm x 2 cm
41€

Disponible ici.

Image thearmoury.com

Image thearmoury.com

Image thearmoury.com

Image thearmoury.com


Ci-dessous quelques illustrations supplémentaires tirées du livre.

Mr. Slowboy - Portaits of the modern gentleman

Mr. Slowboy - Portaits of the modern gentleman

Mr. Slowboy - Portaits of the modern gentleman

Mr. Slowboy - Portaits of the modern gentleman

 

Tomorrowland - Collection printemps/été 2021

 
 

Tomorrowland est un groupe japonais de mode fondé en 1978 par le designer Hiroyuki Sasaki dont nous avons déjà parlé ici.

La marque homme Tomorowland vient de sortir ses dernières pièces pour le printemps et l’été à venir. Vous trouvez ci-dessous quelques photos issues de leur lookbook.
Concernant les détails des vêtements, les matières utilisées sont majoritairement précisées. Des laines de chez Fox Brothers, référence Fox Air qui est une laine tropicale idéale lorsque les températures montent. La marque utilise également pour ses vestes et pantalons un très beau tissu rayé de chez Bartolini en mélange laine/rayonne ainsi qu’un sergé en nylon/rayonne qui provient de chez Lyria. Concernant les pulls en maille, l’origine des fils est également souvent précisée. On a par exemple vu un mélange lin et coton de chez Manifattura Sesia, un très beau filateur italien.

Bartolini,
Lyria, Fox Brothers : 3 noms de fabricants de tissus homme à retenir, c’est le haut du panier.

Images Tomorrowland

Veste en laine Fox Brothers Fox Air

Veste en laine Fox Brothers Fox Air

Veste croisée, tissu en lin et rayonne de chez Bartolini

Veste croisée, tissu en lin et rayonne de chez Bartolini

Pull en maille en mélange coton lin de chez Manifattura Sesia

Pull en maille en mélange coton lin de chez Manifattura Sesia

Gilet sans manches made in Japan

Gilet sans manches made in Japan

Pull marin 100% coton - fil de chez Manifattura Sesia

Pull marin 100% coton - fil de chez Manifattura Sesia

Veste en laine Fox Brothers Fox Air

Veste en laine Fox Brothers Fox Air

 

Fedeli Cashmere - Une marque italienne de pulls haut-de-gamme

 

HISTOIRE

Fedeli une entreprise de tricot italienne fondée à Monza en 1934 par Luigi Fedeli. C’est l’une des plus anciennes entreprises de tricots d'Italie, considérée aujourd’hui comme l’une des meilleures marques dans la production de pulls en cachemire.

L'histoire a cependant commencé en tant qu’atelier de chapellerie artisanale, Monza étant historiquement très liée à cette industrie.

L’histoire a démarré en tant qu’atelier de chapellerie artisanale Image fedelicashmere.com

L’histoire a démarré en tant qu’atelier de chapellerie artisanale
Image fedelicashmere.com

Après la seconde guerre mondiale, l’entreprise se tourne de plus en plus vers la maille. En 1948, Fedeli acquiert sa première machine à tricoter et devient par la suite l’une des très rares entreprises italiennes capable de produire des pulls torsadés. Ces innovations sont notamment impulsées par Nino Fedeli, le fils de Luigi Fedeli, qui grâce à ses nombreux voyages en Suisse, en Angleterre et en Ecosse aide à Fedeli à monter en gamme pour, par exemple, devenir l'une des premières entreprises italiennes à produire des articles tricotés en cachemire.
Dans les années 70 et 80, Fedeli s’internationalise en se développant d'abord en Amérique du Sud, puis dans le monde entier. Dans les années 90, Fedeli lance une ligne de vêtements de plage aux couleurs vives et aux tissus très graphiques. S'appuyant sur leur réputation de tricots de haute qualité, ils appliquent le même niveau d’exigence à cette nouvelle famille de produits pour séduire de nouveaux marchés.
Fedeli est toujours dirigée par la 3ème et 4ème génération de la famille, respectivement Luigi (Gigi) Fedeli et Niccolò Fedeli. Ce dernier est notamment en charge depuis plusieurs années du développement de la marque aux USA.

 

PRODUCTION

La production de Fedeli est entièrement réalisée en Italie. La marque possède son propre atelier de production à Monza. D'une superficie de 4 000 mètres carrés, l'usine Fedeli est répartie sur trois niveaux, chacun ayant son propre objectif. Au sous sol se trouve l'entrepôt où les cachemires et autres laines sont stockées. Au rez-de-chaussée se trouvent les machines à tricoter, d’assemblage et de repassage. Puis, au deuxième étage, des espaces permettant de réaliser toutes les opérations de finitions ainsi que les départements créatifs où naissent les collections. En 2015, Fedeli décide d’abandonner son activité complémentaire de sous-traitant pour les grandes marques de luxe et de se consacrer pleinement sur sa marque en propre.

Fedeli produit à la fois des vêtements en jersey grâce à des machines à tricoter circulaires, mais également des pulls en maille via leurs machines Dubied ou Bentley Cotton.
Dans cette vidéo réalisée par une agence italienne pour Fedeli, on peut découvrir une partie du processus de production. Comme les plus grandes marques écossaises, Johnstons of Elgin, Barrie, Scott & Charters, William Lockie ou encore John Smedley, Fedeli possède également des machines Straight Bar Frame, aussi appelées Cotton Machines du nom de son inventeur anglais William Cotton. C’est l’une des ces machines (jauge 33) qui permet, par exemple, de produire ces pulls Fedeli très fins en coton Supima.

Les autres machines, Dubied, permettent notamment de tricoter ce qu’il n’est pas possible de faire avec une Cotton Machine tel que des points de tricots particuliers (maille perlée, côtes anglaises, torsades…) ou dans des jauges plus grosses.

On peut apercevoir une machine à tricoter circulaire à droite Capture d’écran, vidéo lupproduccionnes.com pour Fedeli

On peut apercevoir une machine à tricoter circulaire à droite
Capture d’écran, vidéo lupproduccionnes.com pour Fedeli

Cachemire 14 micron (Grade A), parmi le top du top en matière de finesse.  Capture d’écran, vidéo lupproduccionnes.com pour Fedeli

Cachemire 14 micron (Grade A), parmi le top du top en matière de finesse.
Capture d’écran, vidéo lupproduccionnes.com pour Fedeli

La fameuse Bentley Cotton machine Capture d’écran, vidéo lupproduccionnes.com pour Fedeli

La fameuse Bentley Cotton machine
Capture d’écran, vidéo lupproduccionnes.com pour Fedeli

Une autre Cotton Machine - Bentley Komet Capture d’écran, vidéo lupproduccionnes.com pour Fedeli

Une autre Cotton Machine - Bentley Komet
Capture d’écran, vidéo lupproduccionnes.com pour Fedeli

Au premier plan se trouvent les machines Dubied à moteur - au second plan des Cotton Machines Capture d’écran, vidéo lupproduccionnes.com pour Fedeli

Au premier plan se trouvent les machines Dubied à moteur - au second plan des Cotton Machines
Capture d’écran, vidéo lupproduccionnes.com pour Fedeli

Machine Dubied telle que la nôtre Capture d’écran, vidéo lupproduccionnes.com pour Fedeli

Machine Dubied telle que la nôtre
Capture d’écran, vidéo lupproduccionnes.com pour Fedeli

 

COLLECTIONS

Les collections sont composées à la fois de pièces en maille/jersey mais également en chaîne et trame. Pour ses pulls, Fedeli emploie principalement des matières naturelles et des fils luxueux : cachemire, le cachemire-soie, la vigogne ou mérinos extra-fins (en super 160).
On apprécie beaucoup leur chemises en jersey et leurs pulls en cachemire.

Composition 57% virgin wool, 28% cashmere, 15% polyester Image dantendorfer.at

Composition 57% virgin wool, 28% cashmere, 15% polyester
Image dantendorfer.at

Made in Italy Image dantendorfer.at

Made in Italy
Image dantendorfer.at

 

Fedeli a collaboré avec de très belles marques telles que Drake’s London en 2017.

Chemise en jersey Fedeli x Drake’s Image drakes.com

Chemise en jersey Fedeli x Drake’s
Image drakes.com

Chemise en jersey et maillot de bain Fedeli x Drake’s Image drakes.com

Chemise en jersey et maillot de bain Fedeli x Drake’s
Image drakes.com

Chemise en jersey Fedeli x Drake’s Image drakes.com

Chemise en jersey Fedeli x Drake’s
Image drakes.com

Maillot de bain Fedeli x Drake’s Image drakes.com

Maillot de bain Fedeli x Drake’s
Image drakes.com

 

DISTRIBUTION

Outre des boutiques physiques à Portofino, Forte dei Marmi, Saint Tropez - pour le beachwear, Seoul, New-York, Milan…Fedeli dispose de son propre e-commerce.
Elle est également distribuée chez des revendeurs pointus tel que Baltazar, Maison Degand à Bruxelles ou encore Doherty Evans & Stott (manchestertailors.co.uk).

DeeCee Style à Zurich

 
 

DeeCee Styleest un magasin de vêtements à Zurich fondé en 2011 par Markus Cadruvi. La marque la plus emblématique du style de la boutique est sans doute RRL. Vous pouvez aussi trouver des marques japonaises ou italiennes avec des styles légèrement différents tels que Neighborhood, Junya Watanabe, Kapital, President's ou encore Stone Island. Niveau chaussures, une très belle sélection de Alden, et quelques modèles de Paraboot, Red Wing ou Blundstone.

La boutique en ligne a ouvert en avril dernier, pendant le premier confinement lié au Coronavirus. Elle livre dans toute l’Europe ainsi qu’à l’International.

Accès à DeeCee.

Images deeceestyle.ch

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For The Discerning Few

 
 


Avez-vous remarqué que Abhras Style n’est plus en ligne depuis plusieurs semaines ? Or on dit souvent que la nature à horreur du vide. Ce n’est pas donc une surprise si For The Discerning Few, un autre blog consacré au menswear que l’on aime beaucoup, reprend de l’activité.
L’occasion pour nous d’en savoir plus sur ses deux co-fondateurs, Virgile Mercier et Pierre-Antoine Lévy.


Pourriez-vous vous présenter ?

Nous sommes deux trentenaires, amis depuis une vingtaine d’années, et nous disposons tous les deux d’une dizaine d’années d’expérience dans le secteur à des postes différents.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas For The Discerning Few, c’est quoi ? Quand a-t-il été créé ? Dans quel but ?

FTDF est un blog que nous avons créé en 2010 , à l’époque où nous étions encore étudiants et passionnés par le menswear. Le nom nous a été inspiré par ce qui était jadis un statement d’Edward Green : « The finest shoes in England for the discerning few ». Il ne s’agit pas d’être élitiste ou d’exclure qui que ce soit mais simplement de reconnaître que la majorité des gens n’accordent qu’assez peu d’importance au sujet que nous traitons.

En créant ce blog, notre intention était principalement de mettre en avant des produits et des personnes pertinentes tout en nous créant un petit réseau. C’est sans doute le fait de proposer des interviews de professionnels du secteur qui a permis à FTDF de se distinguer rapidement. En effet, que ce soit sur les blogs ou les forums dominants de l’époque, le point de vue des professionnels n’était que très rarement sollicité.

Initialement, le tailoring était le thème principal du blog mais assez rapidement nous avons élargi le sujet en évoquant les autres piliers du vestiaire masculin que sont le vêtement militaire, le workwear et le sportswear.

Pourriez-vous revenir sur vos expériences dans la mode ? Est-ce que FTDF a facilité les choses ?

Virgile : Pour ma part, après avoir travaillé quelques années en audit, j’ai participé au développement de l’activité wholesale de plusieurs marques italiennes. À la suite de cela, je suis parti à Londres pour finaliser un diplôme au London College of Fashion, avant de travailler chez Trunk Clothiers puis pour le bottier français Corthay. À mon retour en France, j’ai d’abord pris la direction du flagship de la marque de souliers Heschung avant de devenir responsable retail de la marque. J’ai ensuite quitté momentanément le menswear en devenant responsable de la coordination retail Europe du joaillier Chaumet.
L’expérience du blog a été utile dans la mesure où elle m’a permis d’acquérir des compétences et surtout de bien connaitre les acteurs du secteur.

PAL : En dix ans, j’ai travaillé à tous les niveaux de la supply chain. J’ai commencé dans le retail, puis j’ai fait du wholesale. J’ai par la suite fait du marketing et du développement produit et de la gestion de production.
FTDF a eu un impact positif au début de ma carrière mais sur les dernières années cela n’a pas été un facteur. En revanche, je me sers régulièrement de certaines connaissances acquises grâce au blog directement ou indirectement.

Pourquoi avoir arrêté le blog alors que les visites et la notoriété étaient en pleine croissance ?

Il est toujours délicat de se remémorer avec précision l’état d’esprit qui nous habitait plusieurs années en arrière, mais l’arrêt du blog résultait d’un ensemble de choses.

Ce que nous pouvons dire c’est qu’il y avait une certaine usure et une volonté de nous concentrer sur nos carrières respectives. Il nous a donc fallu faire des choix car produire un contenu de qualité demande du temps et nous n’avions pas pour ambition d’être des blogueurs professionnels.

En effet, les moyens de monétisation directs disponibles à l’époque ne nous correspondaient pas. Il s’agit toujours de la même chose, développer une relation de confiance avec une audience et ensuite en vendre l’accès à autrui. Rapidement, on risque de se mettre à parler de choses dont on n’aurait spontanément jamais parlé. Ça peut donc virer au grotesque très vite. À l’origine, internet devait permettre de gagner en transparence et en liberté de ton par rapport à des médias traditionnels soucieux de faire plaisir à leurs annonceurs, mais si on se penche aujourd’hui sur les influenceurs, il est difficile d’affirmer que la promesse a été tenue.

Une autre option de monétisation consiste à développer ses produits et à essayer de les vendre à son audience. C’est ce qu’a fait Bonne Gueule avec succès et c’est sans aucun doute plus honnête comme démarche. Mais c’est beaucoup plus risqué, a fortiori avec un positionnement prix élevé. Par ailleurs, même avec ce modèle plus vertueux, on constate des catastrophes qui s’expliquent par le fait que les gens manquent d’expérience, de professionnalisme ou sont, dans certains cas, tout simplement des escrocs.

Quoi qu’il en soit, à l’époque, nous avons considéré plus judicieux de continuer notre développement professionnel en mettant en suspens FTDF sans tirer officiellement notre révérence.

Corollaire de la question précédente : pourquoi avoir décidé de le relancer ? Avez-vous un objectif clair ? Parle-t-on encore de “blog” ?

L’appellation « blog » n’est pas infamante selon nous. S’agissant de nos objectifs, ils sont assez semblables à ceux que nous avions initialement. Il s’agit d’informer et de distraire.

Informer en mettant en avant des produits et des personnes intéressantes du secteur, ignorés la plupart du temps par les médias traditionnels, et cela afin d’aider nos lecteurs à mieux lire le marché et à faire des choix plus avisés en tant que consommateurs.

En effet, pour un consommateur, faire un bon choix, à défaut de faire le bon choix, demeure le problème numéro un. Or, plus l’offre est pléthorique et plus il risque de se tromper et d’être déçu car cela demande de s’informer davantage ce qui nécessite du temps. Il est donc bon de pouvoir s’appuyer sur des suggestions de personnes avisées à même de vous faire découvrir certaines choses.

En outre, il s’agit également de distraire car même si nous souhaitons le traiter avec une certaine rigueur, le sujet qui nous occupe n’est pas d’une exceptionnelle gravité.

En principe, forts de l’expérience acquise au cours des cinq dernières années, nous devrions être en mesure de produire un contenu de bonne qualité.

Allez-vous refaire des photos de “looks” ?

Très vraisemblablement non. Au-delà du fait que ce n’est pas un exercice qui nous plaît, nous doutons que ce type de contenu ait une valeur ajoutée au regard de ce qui est déjà disponible à l’heure actuelle. En effet, si des personnes ont encore besoin de sources d’inspiration, elles peuvent se rendre sur Instagram et assouvir ce besoin.

Ce n’est pas là-dessus que nous souhaitons (re)construire notre légitimité. Nous ne souhaitons pas refaire des billets expliquant comment porter telle ou telle pièce. Nous pouvons éventuellement suggérer ou, si nous sommes sollicités, conseiller mais nous pensons qu’il est bon que les gens fassent leur cheminement eux-mêmes.

Quelles sont vos marques préférées ? Pourquoi ?

Virgile : Concernant les vêtements, j’apprécie particulièrement les pièces vintage notamment pour les pièces à manche type manteau ou blouson. Plus globalement, je dois dire qu’il y a toujours des pièces intéressantes chez Uniqlo ; un client en recherche de casualwear n’y fera généralement que peu d’erreurs tant les collections sont bien réalisées. Les marques Camoshita et Gitman Vintage correspondent également à mon style même si on pourrait disserter des heures sur le rapport qualité/prix. Pour les chaussures, ma marque fétiche est Crockett & Jones depuis plus de 10 ans et ça n’est pas près de changer.

PAL : Il y a beaucoup de marques qui font encore de bonnes choses mais je n’ai pas d’attachement particulier pour quelque marque que ce soit. Ce qui m’intéresse c’est le produit et pour le choisir que ce soit pour moi-même ou pour conseiller quelqu’un, les questions que je me pose sont toujours les mêmes. Qu’est-ce que je recherche ? Pour quelles circonstances ? Quel budget ? Neuf ou pas ? Ce n’est qu’à partir de là que je peux me prononcer sur les marques qu’il convient de considérer.
Dès lors que l’on reste dans du classique, il est plus simple d’avoir des certitudes quant à la pertinence d’une Maison pour ce qui est des chaussures que pour ce qui est des vêtements. En effet, les marques sérieuses de chaussures ont beaucoup moins cédé à la tentation de la diversification que les marques de vêtements. Il est donc plus aisé de rester fidèle à une marque de chaussures dès lors que celle-ci n’opère pas des changements sur ses modèles en permanence.
En revanche, pour des raisons commerciales, les marques de vêtements tendent pour la plupart à devenir généralistes ce qui fait qu’elles ne sont malheureusement plus spécialistes de rien. On se retrouve donc avec beaucoup de produits dont on pourrait faire l’économie.

Quid des marques dites de Luxe ?

C’est un sujet complexe qu’il faudrait traiter en long et en large. Si on pense aux marques qui appartiennent aux grands groupes de luxe français, il y a du positif et du négatif mais tout dépend de quoi on parle.

Si on ne considère que le produit en se mettant dans la peau d’un consommateur qui n’est pas en recherche de statut, on peut sans doute cesser de débattre de leur pertinence assez rapidement. Cela dit, le consommateur averti n’est pas ou plus leur cible dans la plupart des cas. Ce n’est pas chez lui qu’elles souhaitent susciter le désir.

Par ailleurs, si on considère ce que ces marques apportent au-delà des produits qu’elles mettent en vente, il y a des aspects positifs qui impactent l’ensemble du marché et des consommateurs à différents niveaux.
Sans rentrer dans les détails, ces Maisons jouent, par exemple, un rôle dans la préservation et la transmission de certains savoir-faire notamment parce qu’elles ont eu tendance à intégrer davantage leur production au cours des derniers années. Les innovations qui résultent des demandes complexes qu’elles soumettent à leurs fournisseurs, bénéficient généralement à l’ensemble du marché. Il en va de même pour les best practices qu’elles sont en mesure d’imposer aux fournisseurs et à ce titre elles vont jouer un rôle important concernant la responsabilité environnementale. Elles fixent également les standards concernant le service client, etc. En bref, du fait de la taille de leur opération, elles peuvent faire bouger les lignes de l’ensemble du secteur.

Quels sont vos blogs menswear préférés ? Blog au sens large : un site internet, un compte Instagram ect.

Die Workwear de Derek Guy est très bon. Blamo!, le podcast de Jeremy Kirkland est souvent intéressant également. Tout comme HandCut Radio d’Aleks Cvetkovic. Il y a sans doute encore beaucoup de gens qui font du bon travail mais que nous ne sommes pas en mesure de citer.

De votre point de vue, comment a évolué le menswear depuis le lancement de FTDF ? (dans la blogosphère et sur l’Internet de manière général)

FTDF a été lancé durant la période #menswear. Ainsi, à la suite de la crise financière, la mode masculine s’est recentrée sur ses fondamentaux et donc sur le tailoring. L’ivy league et le preppy étaient également prépondérant à cette période. À côté de cela, le style heritage/workwear était aussi très fort. Tout cela était en phase avec les discours résultant de la crise du type « buy less, buy better » qu’on entend à nouveau aujourd’hui. Il y avait un regain d’intérêt pour le travail des artisans, etc. Cette tendance a tenu quelques années avant de s’essouffler, le mouvement de fond de casualisation de l’avant crise a repris le dessus et les dernières années ont clairement été dominées par le sportswear au sens large et dans une moindre mesure le vêtement technique/outdoor. Il y a une plus grande attention qui est prêtée aux textures et à la cohérence des palettes de couleurs. L’exubérance a été délaissée au profit de plus de subtilité.

En outre, on constate que le vintage est sur le point d’exploser et de se démocratiser notamment chez les jeunes qui consomment différemment et pour qui il est désormais naturel de revendre des affaires pour en financer de nouvelles. Cela semble être une bonne chose.

Paradoxalement, même s’il y a une certaine uniformisation du fait d’internet, il semble que les gens ont davantage de style personnel aujourd’hui qu’il y a dix ans et qu’ils sont plus à l’aise avec le fait que celui-ci puisse évoluer avec le temps.

Est-ce que tout a déjà été dit sur le sujet ?

Beaucoup de choses ont déjà été dites donc on pourrait croire que c’est le cas mais cela est sans doute erroné. Si on se restreint à un tout petit périmètre, on risque effectivement d’avoir rapidement la sensation de tourner en rond. Mais en prenant du recul, il apparaît que le menswear est un sujet dynamique et multidimensionnel qui peut être traité aussi bien en regardant en arrière qu’en regardant vers l’avant. Nous sommes loin d’avoir fait le tour.

Pensez-vous que les blogs écrits ont encore un avenir ? Comptez-vous ouvrir une chaîne YouTube ?

Les blogs écrits sont sans doute moins en vogue qu’ils ne l’étaient auparavant mais dès lors que le contenu est de qualité et qu’il est relayé convenablement sur les réseaux sociaux, il semble possible de trouver son audience.

La création d’une chaine YouTube ne fait pas partie de nos projets pour le moment. Cependant, nous ne l’excluons pas et nous allons sans doute explorer d’autres supports comme le podcast qui semble bien se prêter à ce que nous souhaitons faire

Pour finir, une question plus ouverte, auriez-vous un livre, un film, un artiste...à nous conseiller ?

Virgile : Rien à voir avec le sujet qui nous occupe : Al Green, toute sa discographie, que je (ré)écoute actuellement dans de bonnes conditions, étant amateur de Hifi.

PAL : En lien avec le sujet, Comment doit-on s’habiller, d’Adolf Loos pour sa critique de l’ornement. Également des Modes et des Hommes de Farid Chenoune si vous parvenez à mettre la main dessus.

 

Grailed, marketplace de référence pour les vêtements masculins d'occasion

 
 

Grailed

Un site de revente qui draine plus de 6 millions de visites uniques par an

Grailed est une plateforme de vente de vêtements crée en 2013 par 2 entrepreneurs : Arun Gupta et Jake Metzger. Elle est basée à New York et est entièrement dédié aux vêtements homme, et particulièrement les vêtements streetwear. Le ratio entre marques streetwear et marques plus classiques est aujourd’hui d’environ 50 / 50.

Arun Gupta - Co-fondateur de Grailed Crédit photo : Associated Press

Arun Gupta - Co-fondateur de Grailed
Crédit photo : Associated Press

Avant de créer Grailed, Arun Gupta a d’abord lancé WakeMate, un bracelet qui se porte pendant la nuit et qui suit les cycles de sommeil, sonne le matin au bon moment….Une bonne expérience mais beaucoup moins passionnante pour Arun Gupta que celle qui suivra peu après : Grailed. L’idée de départ est parti du constat simple qu’il est difficile de trouver des vêtements Haut de Gamme à des prix abordables. A cette époque Arun cherchait désespéramment son graal : une paire de Visvim FBT. Mais mettre plus de 500€ dans une paire de chaussure alors qu’il était encore étudiant - boursier - à Yale n’était pas possible. Ebay existait déjà, mais l’expérience client (en tant que vendeur ou acheteur) n’était pas à la hauteur. Il commence alors à coder la plateforme Grailed, un marché en ligne de vêtements d'occasion où des dizaines de marques comme APC et Our Legacy sont revendues par leurs propriétaires. Les vêtements proviennent exclusivement des placards d'individus passionnés de mode. La sélection est bien organisée et il est possible de les acheter à environ 50% de réduction par rapport au prix de vente au détail. Ce qui reste l’un des moyen les plus abordable pour remplir sa garde-robe de pièces de bonne qualité.

Cinq ans plus tard le site compte 3,7 millions de visites et un site dérivé pour femmes du nom de Heroine. Aujourd’hui Grailed atteint même plus de 6 millions de visites uniques d’après Similar Web.

Capture écran Similar Web, Mai 2020

Capture écran Similar Web, Mai 2020

652 000 abonnés sur Instagram au 01/05/2020

652 000 abonnés sur Instagram au 01/05/2020

Étiez-vous également le pseudonyme AJustRun sur Styleforum?
Vous savez, je pense que j’ai été banni de Styleforum pour avoir fait Grailed. Je ne sais pas si vous pouvez trouver mon compte.
— Arun Gupta, Complex.com, 09 janvier 2015

Les marques vendues sur Grailed

Supreme, la marque streetwear des ces dernières années bénéficie d’un beau succès sur Grailed. A tel point qu’immédiatement après les lancements de Supreme, certaines pièces sont déjà en vente sur Grailed.

Soixante-dix pour cent des articles se vendent au cours des deux premières semaines.
— Arun Gupta, Complex.com, 28 avril 2015

Les marques sont organisées en 4 catégories :

  • Hype : pour les dernières nouveautés streetwear de Supreme, Jordan, Yeezy, Palace, Bape, BBC, F.O.G., Artist Merch…

  • Grails : pour les marques de Luxe et les marques Designer comme Rick Owens, Saint Laurent, Raf Simons, A.P.C., Maison Margiela, Acne, Comme des Garcons, Balmain, Undercover, Gucci, Celine…

  • Sartorial : pour la mode masculine classique haut de gamme, allant des vêtements aux chaussures : Brunello Cucinelli, Loro Piana, Tom Ford, Kiton, Boglioli, Alden, Crocket & Jones, Incotex, Isaia, Drakes, etc.

  • Core : pour les marques Mass Market ainsi que les vêtements vintages : J.Crew, Uniqlo, Levi's, Polo, Ralph Lauren, Gap, Tommy Hilfiger, H&M, Zara….

A mesure que le site grandit la communauté se diversifie, et les meilleures ventes ne sont plus les mêmes. On le voit très nettement grâce à deux interviews de Arun Gupta, l’une menée en 2015 et l’autre en 2019. Les marques populaires en 2015 sur Grailed étaient APC et Our Legacy. En 2019 il s’agit de Supreme, Nike et Off White.

Quelles sont les marques les plus populaires que vous voyez sur le site?
C’est assez divers, je dirais. C’est bien représentatif de ce qui est tendance en général. Il y a donc beaucoup de Band of Outsiders, beaucoup de Our Legacy, Norse Projects, beaucoup de jeans A.P.C. - une quantité folle, chaque jour il y a plusieurs nouvelles paires de jeans - [...] Et beaucoup de J.Crew.
— Arun Gupta, Complex.com, 09 janvier 2015
Quelles sont les marques populaires sur Grailed ?
Supreme est énorme. Nike est énorme. Off White est énorme. Et puis il a des marques qui deviennent vraiment populaires en ce moment: Amiri, Gucci, Balenciaga.
— Arun Gupta, Associated Press, 17 février 2019

En 2018 un blouson Raf Simons a été vendu pour 47 000 $, une des pièces les chères jamais vendue sur le site. Un chiffre à mettre en corrélation avec les 6% que prend le site sur chaque vente. A noter d’ailleurs que chaque vendeur est noté afin de favoriser la transparence entre tous les utilisateurs et encourager des transactions justes et amicales pour toute la communauté.
Grailed dispose également de sa propre application à télécharger pour accélérer la mise en vente et les achats.

Toutes les tailles de jeans A.P.C sont vendues - impressionnant

Toutes les tailles de jeans A.P.C sont vendues - impressionnant

Toutes les collaborations de Uniqlo sont classées

Toutes les collaborations de Uniqlo sont classées

Le blog et la ligne éditoriale de Grailed : les articles Master Class

En plus d’être un site de revente, Grailed est également un blog reconnu. Avec en moyenne 30 articles écrits par mois sur la mode masculine, il est devenu une source d’inspiration pour beaucoup d’acheteurs. Des articles pointus sont même devenus des références. Ce sont tous les articles Master Class. C’est d’ailleurs par ce biais que l’on a connu pour la première fois Grailed.
Beaucoup de sujets et de marques ont été traités : Carol Christian Poell, LL Bean, Mackintosh, Gucci, Nigel Cabourn, Vans ou encore Brioni !