Kiriko Made - Upcycling et matières japonaises もったいない

Kiriko Made est une boutique basée à Portland (Oregon, USA) qui suit le précepte du Mottainai, expression Japonaise qui souligne un malaise vis-à-vis du gaspillage matériel.

Elle a été fondée en 2013 par Katsu Tanaka en réponse aux tendances actuelles de consommation : fast fashion et mass market. L’histoire a débuté en vendant des foulards et des pockets square fabriqués à partir de tissu Japonais. Aujourd’hui Kiriko Made vend à la fois des vêtements fabriqués au Japon, aux USA, ou encore des Vintages. Ils proposent également des objets de la maison : vaisselle, couvertures…Beaucoup de produits de Kiriko Made sont uniques en leur genre: couvertures, sacs, vestes Levi's vintage sont réparés à la main avec des tissus vintage importés.

kirikomadeCOLLIER.JPG
kirikomade é.JPG
kirikomade 2.JPG
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric
kiriko made japanese fabric

L’Annuaire - Qui est Hirofumi Kurino ? 栗野宏文

 
Hirofumi Kurino - Costume parfait

Hirofumi Kurino - Costume parfait

Hirofumi Kurino est le co-fondateur avec Osamu Shigematsu du magasin Japonais très connu United Arrows. Il est né en 1953 (67ans). Diplômé de la Faculté des sciences humaines de l'Université de Wako, il commence en 1977 dans l’industrie de la mode en rejoignant les équipes de Beams en tant que sales assisatant. Il occupera différentes fonctions jusqu’à devenir le directeur de Beams F. Il a par la suite participé au lancement de United Arrows en 1989. A ce titre il a notamment été directeur de la promotion des ventes, directeur créatif ainsi que directeur général. Il occupe actuellement un poste de conseiller pour le groupe. En parallèle il participe régulièrement en tant que jury pour la Royal Academy of Fine Arts Antwerp. En 2004 il est nommé membre honoraire du Royal College of Art au Royaume-Uni.
Il est enfin également le co-auteur du livre Future Beauty: 30 Years of Japanese Fashion.

Il fait partie des 500 personnes les plus influentes de la mode selon The Business of Fashion. Il a également beaucoup œuvré pour que United Arrows soit l’un des premiers détaillants basés à Tokyo à rejoindre l'Ethical Fashion Initiative. Il multiplie les initiatives dans ce sens par exemple à travers le développement de la marques éthique TÉGÊ UNITED ARROWS qui fait fabriquer ses produits en Afrique. L’Ethical Fashion Initiative (dirigée par Simone Cipriani) peut ainsi être vu comme un accélérateur pour les marques éthiques, et en particulier africaines;

La couleur est la chose la plus importante dans la coordination et le choix des vêtements. J’avais l’habitude de porter une variété de couleurs dans le passé, mais récemment je porte souvent des couleurs plus calmes comme le gris. L’une des raisons est parce que la mode et la société vont dans des directions extrêmes. Le gris est aussi appelé une couleur intellectuelle, par exemple, ce n’est ni noir ni blanc, ce n’est pas une couleur extrême. Vous portez peut-être du gris.
— Hirofumi Kurino pour Silver Mag [Traduction Google]
Expliquez quel genre de personnes («hito») United Arrows Ltd. vise à être.

Kurino: Ce que nous considérons comme des «personnes idéales» n’a pas changé depuis longtemps. C’est plus comme si la société s’était rapprochée de notre idéal. La plupart des détaillants réalisent aujourd’hui que les produits ne se vendront pas sans le facteur humain affiché par le personnel de vente. Exprimer la sincérité et l’attention envers le client n’est en fait pas difficile. Il fonctionne sur le principe de base d’être au même niveau que le client, en les traitant sur un pied d’égalité. Traitez les clients comme vous voudriez être traités. Ne les traitez pas comme vous ne voudriez pas être traité. Cela rendra naturellement vos paroles, votre attitude et votre service client plus attentionnés. Je considère que c’est «l’esprit omotenashi» du Japon en matière de service à la clientèle et d’hospitalité que nous pouvons vanter dans le monde.
— Hirofumi Kurino pour Taisetsu United Arrows
Les modes récentes ont eu de bonnes ventes avec le marketing; Comme “parce qu’il devient populaire” ou “parce que des personnalités de premier plan le portent”.
Cependant, je vois la fin de ce type de marketing. Les futurs critères d’achat par les consommateurs seront quelque chose comme «c’est bien fait et avec de bonnes matières» ou «je n’ai jamais rien vu de tel auparavant!» De plus, d’autres facteurs tels que «ce n’est pas lié à la pollution» ou «ils ne recourent pas au travail des enfants» fera partie des critères. J’en suis assez certain au vu des derniers mouvements sur la scène mondiale “
— Hirofumi Kurino pour Fragmentsmag.com
future beauty hirofumi kurino.jpg
 
 
Hirofumi Kurino - Photo de The Sartorialist (of course)

Hirofumi Kurino - Photo de The Sartorialist (of course)

L’équipe United Arrows - Motofumi “Poggy” Kogi, Hirofumi Kurino, Yasuto Kamoshita

L’équipe United Arrows - Motofumi “Poggy” Kogi, Hirofumi Kurino, Yasuto Kamoshita

hirofumi kurino UNTIED ARROWS.jpg
hirofumi kurino FLORENCE.jpg
hirofumi kurino 5.jpeg
hirofumi kurino é2.png
hirofumi kurino 4.jpeg
hirofumi kurino 6.jpeg
UNITED ARROWS 3.JPG
hirofumi kurino -.jpeg
A Paris

A Paris

 

Pantherella - Avis et test

 
LOGO PANTHARELLA.jpg

Si les souliers habillent les pieds, les chaussettes les protègent. Souvent considérées comme un accessoire, les chaussettes sont pourtant un élément important d’une garde-robe. Il existe autant de styles possibles – chaussettes invisibles, chaussettes courtes ou encore mi-bas – que de choix de couleurs. On ne va pas vous refaire toute l’histoire de la chaussette mais disons seulement qu’elle commence il y a fort longtemps, il y a environ 4 000 ans, en l’an - 2000 av J.C. en Syrie. Si sa composition a pu changer au fil des siècles, sa fonctionnalité reste immuable.

Histoire de la marque Pantherella

Chaussettes “Indestructible” 100% Nylon

Chaussettes “Indestructible” 100% Nylon

Pantherella voit le jour en Angleterre en 1937 grâce à Louis Goldschmidt, un producteur de chaussettes Allemand. Ce pionnier convainc le fabricant de machines P.A. Bentley de concevoir une machine double cylindre capable de tricoter des chaussettes fines pour homme c’est à dire des machines avec un nombre important d’aiguilles : de l’ordre de 200 aiguilles. Plus il y a d’aiguilles, plus les chaussettes obtenues seront fines. Un pari audacieux puisque la mode à l’époque était plutôt aux chaussettes épaisses et inconfortables. Ainsi Pantherella lance un mouvement que ses compétiteurs suivront mais n’égaleront que difficilement. Le succès est au rendez-vous et, en 1952, l’entreprise décide de se focaliser exclusivement sur le marché masculin en délaissant la production féminine.

D’où vient le nom Pantherella ? C’est un secret bien gardé par le fondateur lui-même. Jusqu’en 1945, l’entreprise se dénommait Midland Hoisery Mills et ne fabriquait que des collants pour femmes. L’histoire de l’entreprise dit seulement que la société adopte « Pantherella » en 1945 lors de son inscription au registre du commerce et des sociétés Anglais.

Par la suite la marque est rachetée en 2001 par H.J. Hall à Burberry. (Car oui elle fut une filiale détenu par Burberry). La famille Hall produit elle aussi des chaussettes à Leicestershire, depuis 1882 : la tradition anglaise est sauvegardée et la marque gagnera de plus en plus en rayonnement à l’international.

The genuine test is after 10 washes, if you pull them out and they are still looking good
— Justin Hall for Fashion Telegraph


Test des chaussettes courtes Pembrey Coton Sea Island en bleu ciel

Capture écran mars 2020 - Pantherella.eu

Capture écran mars 2020 - Pantherella.eu

Avant de passer aux caractéristiques du produit, voici quelques précisions préalables. Cette paire de chaussettes m’a coûté 35,50 € avec frais de port sur le site de Pantherella. Cela est certes onéreux pour une seule paire mais je cherchais une robustesse et une couleur bien spécifique (bleu ciel).

Décryptage.
La marque n’a pas de boutique physique française, j’ai donc commandé sur le site internet de la maison. La navigation du site est agréable et intuitive : je cherchais une couleur et une matière en particulier, je les ai rapidement trouvées.

Précision utile : Pantherella est distribuée sur des sites tels que Royal Cheese ou encore Le Printemps. La couleur et la matière que je cherchais n’y sont cependant pas proposées.

J’ai donc choisi le modèle Pembrey à 9 côtes mi-mollet – pour les saisons Printemps/Été – en coton Sea island. Souvent considéré comme le « cachemire du coton », il est constitué de très longues fibres, cousin du coton pima, connu pour ses fibres soyeuses. Ce coton provient des îles des Antilles et ses caractéristiques sont la robustesse et la douceur. Le coton est récolté sur place puis tissé par le partenaire Suisse de l’entreprise, Spoerry.

pantharella chaussettes 2.jpg
pantharella chaussettes.jpg

Le label « Genuine West Indian Sea Island cotton » est obtenu par certification de la WISICA (West Indian Sea Island Cotton Association) ; les chaussettes Pantherella endossent fièrement ce certificat. Pour résumer et comme l’arbore fièrement le descriptif produit : « le coton Sea island est aussi solide que la soie, aussi doux que le cachemire et aussi durable que la laine » .

La couleur est un joli bleu ciel qui prend bien la lumière : ni trop foncé, ni trop terne. Le modèle Pembrey est remaillé à la main pour éviter une couture désagréable au niveau des orteils. Cela rend la chaussette particulièrement confortable une fois chaussé ses souliers – en évitant tout frottement désagréable –.

Le fil de coton est teint dans une palette chromatique unique à Pantherella, par l’Atkinson Dyeing Compagny dans le West Yorkshire. Comme mentionné précédemment, les fibres de coton Sea island sont très longues, ce qui signifie qu’elles peuvent être filées en un fil très fin. Ces longues fibres sont également résistantes aux bouloches et sont donc des chaussettes très durables et résistantes. Le toucher est doux et soyeux : elles conservent bien la couleur même après plusieurs lavage.

pantharella chaussettes 3.jpg


Une fois enfilées, ce qui marque le plus est la sensation de douceur et de robustesse qui se dégage sur les pieds. Le problème récurrent auquel je fais face continuellement pour des chaussettes mi-mollet est qu’elles se transforment en chaussettes « mi-cheville » : elles ne tiennent pas sur le mollet ! Les chaussettes Pantherella tiennent cette promesse, l’élastique est bien en place, sans serrer à outrance pour autant. J’ai choisi ma taille habituelle de souliers Anglais/Américain, à savoir le 6 – 7 (Small), et le confort est optimal.

Un autre problème récurrent est la perte de la couleur de la chaussette après moult lavages. Vous souvenez-vous de la jolie teinte de vert, rouge ou bleu de vos précieuses à l’achat ? Ce n’est qu’un pâle souvenir…Je n’ai pas encore lavé plusieurs fois cette paire, mais à juger de son aspect, je ne doute pas qu’elle tienne la route.

Je suis un fervent calcéophile et pour moi, la vraie élégance n’est pas de porter des mi-bas continuellement mais savoir alterner les ports de styles de chaussettes différents selon les occasions et surtout les saisons. Pour autant, mi-bas ne signifie pas forcément « automne/hiver » : j’ai dans ma garde-robe des mi-bas – chaussettes qui montent donc jusqu’au genou – en lin pour l’été ; une belle alternative aux chaussettes dites « invisibles » !

pantharella chaussettes 5.jpg

Mais alors pourquoi acheter une paire de Pantherella à plus de 30 € ? Tout simplement car c’est une pièce d’investissement. Je l’ai dit plus haut, les chaussettes ont la mauvaise réputation d’être considérées comme un simple accessoire : en achetant des chaussettes à 5€ plusieurs fois dans l’année l’addition est moins salée à l’achat mais est renouvelée fréquemment dans le temps. Le gain d’argent n’est donc pas garanti. Vous me suivez ?

Il ne s’agit pas pour autant d’acheter uniquement des chaussettes à ce prix mais d’adopter les bons réflexes : une fois que les chaussettes bas de gamme ont rendu l’âme, au lieu d’en racheter, l’achat d’une belle paire robuste sera à privilégier pour démarrer une garde-robe plus (éco) responsable. Il faut juste se lancer rationnellement : commencer par une paire bleu marine, puis grise, puis marron, puis verte, puis rouge, puis aubergine, puis orange, puis jaune…(vous avez un aperçu de mon cheminement calcéophile et de la palette chromatique de ma collection).

Une autre raison qui me pousse à ce type d’investissement est la sensation et le ressenti global : mes pieds sont bien maintenus, les chaussettes ne grattent pas, ne se déforment pas et ne boulochent pas. Évidemment, un bon entretien est essentiel à leur longévité (lavage à l’envers en programme cycle « court », 30 degrés, 600 tours maximum !).

pantharella chaussettes 8.jpg
pantharella chaussette 9.jpg

Des idées pour les porter ? De mon côté j’aime beaucoup intégrer ces chaussettes bleu ciel avec un jean brut, une paire de mocassins marron, un sweat gris avec une chemise en Oxford button down et une veste Bedale Barbour.

Conclusion

Les chaussettes anglaises Pantherella ont tout de chaussettes de « luxe » : soyeuses, robustes et durables. Il est difficile de trouver un point négatif, mais si je devais tout de même en relever un, ce serait indiscutablement les frais de port à en dissuader plus d’un : de l’ordre de 12 € pour une livraison en France ! La livraison gratuite n’est offerte que pour des commandes supérieures à 200 €…de quoi se confectionner une sacrée collection !

pantharella chaussettes 7.jpg
pantharella chaussettes 6.jpg

Texte et photos par Marcos Eliades
Instagram : lord_byron1

 

Interview - KEIZO SHIMIZU et DAIKI SUZUKI

Un article à lire sur SSENSE concernant KEIZO SHIMIZU et DAIKI SUZUKI.

Personne d’autre ne faisait ce qu’on faisait, c’était génial de pouvoir régulièrement sortir quelque chose de nouveau. À cette époque, juste pour savoir comment chercher, ça prenait un certain niveau de connaissances des États-Unis. On ne touchait pas à ce que d’autres offraient déjà.
— KEIZO SHIMIZU - SSENSE Online Magazine
KEIZO SHIMIZU.jpg
Et Engineered Garments, comment ç’a commencé?

J’étais dans l’importation depuis un bout de temps, et avec l’arrivée d’Internet, la concurrence devenait féroce. C’était en train de devenir un jeu de chat et souris, la chasse aux affaires sur le Web. Ça, et le fait que les manufactures disparaissaient peu à peu à travers les États-Unis. C’est comme si on avait été en voie d’extinction commerciale, alors je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose. Et j’ai pensé, pourquoi on ne fabriquerait pas nos propres produits? Les choses que j’aurais voulues comme acheteur, qui n’existaient pas. Comme ça... pas de concurrence!
— DAIKI SUZUKI - SSENSE Online Magazine

Lire plus

Engineered Garments - Collection FW19

Crédit photo : vogue.com

Engineered Garments 14.jpg
Engineered Garments 1.jpg
Engineered Garments 2.jpg
Engineered Garments 3.jpg
Engineered Garments 4.jpg
Engineered Garments 7.jpg
Engineered Garments 5.jpg
Engineered Garments 6.jpg
Engineered Garments 8.jpg
Engineered Garments 9.jpg
Engineered Garments 12.jpg
Engineered Garments 13.jpg
Chemise Needles

Chemise Needles

Engineered Garments 11.jpg

WAIST TO TOE - Le nouveau concept de New Balance

[Article non sponsorisé]

WAIST TO TOE est un concept de la marque New Balance. Littéralement de la taille aux orteils, la marque propose des pantalons en fonction de la New Balance choisie.
Plus elle est fine, plus le pantalon est ajusté. A l’inverse, pour les modèles plus volumineux des pantalons plus larges sont préférables.
Ils sont vendus à prix proche des 120€, et uniquement au Japon pour le moment.

waist to toe.jpg
WAIST TO TOE 2.jpg
WAIST TO TOE JAPAN 2.jpg
WAIST TO TOE NEW BALANCE.jpg
WAIST TO TOE JAPAN.jpg

Sato Seni : Bois de Boulogne, 991, Masaki, Clothoir, Fuga Fuga, M.&Kyoko 佐藤繊維株式会社

Vous connaissez sans doute déjà Sato Seni pour leurs fils produits sur des machines anciennes. Des fils assez caractéristiques, qui présentent un aspect brut, irrégulier ou fantaisiste.
L’entreprise a été fondée en 1932 à Yamagata par l’arrière-arrière grand-père de Masaki Sato, le P.D.G actuel. À cette époque Sato Seni avait également son propre élevage de moutons. Chaque génération de la famille Sato a apporté sa pierre à l’édifice :

  • Le grand-père de Mr.Sato a industrialisé la filature

  • Son père quant à lui a créé un atelier de tricotage pour créer des vêtements finis (pulls, cardigans…) : ils disposent d’un parc de plus de 130 machines Shima Seiki

Les fameuses 130 machines Shima Seiki (dans un lieu très propre)

Les fameuses 130 machines Shima Seiki (dans un lieu très propre)

  • Masaki Sato - après avoir travaillé dans un premier temps pour une entreprise de confection à Tokyo - a de son côté il décidé d’orienter l’entreprise vers l’utilisation de matières luxueuse (mohair, alpaca…) pour faire face aux produits chinois moins chers et produits en grandes quantités qui envahissaient petit à petit le marché japonais. Il a eu ce déclic en visitant des usines européennes, italiennes principalement, surpris de voir que ces derniers avaient modifiés leurs machines pour créer des fils uniques. En rentrant au Japon il poursuivra lui aussi cette idée

Dans l’usine de production de fils de Sato Seni

Dans l’usine de production de fils de Sato Seni

C’est donc surtout à parti du virage opéré par Masaki Sato que l’entreprise prendra une nouvelle dimension internationale et notamment auprès des acteurs du Luxe. Pour y parvenir et se démarquer des concurrents ayants toutes les mêmes machines, il perfectionnera ses anciennes machines de production (plus faciles à modifier que les nouvelles) de fils qui permettent d’avoir un rendu différent de celles équipées des dernières technologies. Une différence qui permet de sortir du lot et d’attirer l’oeil des designers. Ceux de Nina Ricci dans un premier temps puis de toutes les marques de Luxe. C’est d’ailleurs surtout après que Chanel a passé sa première commande en 2008 que les autres marques ont suivi.
A noter cependant que les clients directs de Sato Seni restes majoritairement japonais : Itochu Corporation, Nippon Steel & Sumikin Bussan Corporation, Mitsubishi Corporation Fashion, Mitsui Bussan I-Fashion…

Sato Seni innove et sera ainsi parmi les premiers filateurs à développer un fil de mohair très fin (environ 23 micron, ce qui est très fin pour du mohair). Celui-ci sera utilisé pour tricoter un cardigan Nina Ricci qui sera porté par Michelle Obama.

Cardigan similaire en lin de la marque 991

Cardigan similaire en lin de la marque 991

Le cardigan Nina Ricci en mohair portée par Michelle Obama

Le cardigan Nina Ricci en mohair portée par Michelle Obama

L’entreprise (le groupe - restaurant compris) comprend environ 200 employés et génère environ 16 millions d’euros de CA.

Article datant de 2015 - Lien en cliquant sur l’image

Article datant de 2015 - Lien en cliquant sur l’image

Traduction brute Google - du Japonais au Français - d’un article écrit sur le site de Sato Seni. Il évoque les difficultés qu’on pu rencontrer dans un premier temps les usines de production de maille avec les fils Sato Seni. Des fils particuliers et qui peuvent dérouter les techniciens qui doivent les utiliser sur les machines à tricoter.

"En effet, lorsque vous vous rendez en Europe pour vendre des fils, vous êtes généralement une "marque". Sato Seni vend des fils spéciaux à un certain nombre de grandes marques, telles que les Maison de Luxe, qui sont présentées à Paris. De manière générale, aller en Europe pour la vente de fils, c'est proposer des fils aux tricoteurs qui travaillent dans de telles "Maisons". Dans les grandes maisons, il y a des designers dédiés pour chaque article, comme la maille , les sacs et les chaussures. […]

Faisons une proposition au créateur de la Maison de Luxe, et félicitations, disons que le "fil" de Sato Seni a été sélectionné. Si c'est le cas, la prochaine étape est de savoir ce que fera le chef de produit maille de cette marque. 

“Tricotez mon pull en utilisant ce fil en Sato."

Le fil Sato Seni est parfois fabriqué de façon très spéciale.  C'est la raison pour laquelle les plus grandes maisons du monde utilisent des fils Sato Seni.m Mais si les usines responsables de la fabrication de la marque ne comprennent pas ce "fil", des problèmes peuvent survenir.[….]

"Je ne peux pas tricoter avec un tel fil, c'est un fil défectueux, Mamma Meer!"

Ce n'est pas permis. Si vous laissez l'artisan italien de maille dire : "Mamma Meer!" Si une usine a une mauvaise impression du "fil Sato, elle peut même se propager aux marques. Il est triste de ne pas pouvoir utiliser confortablement le "fil" que vous avez acheté. […]

Voici pourquoi nous visitons des usines.

Ceci est un bref reportage du "Knit Factory Tour en Italie et à Monaco" où le président s'est rendu.”

Fil Sato Seni : on y distingue une texture particulière - Yarn Magma

Fil Sato Seni : on y distingue une texture particulière - Yarn Magma

B0D8F1F6-5A26-4069-932B-7192E68CDD4C-2615-00000215A91EE53E.jpeg
Fils Sato Seni : on y distingue une texture particulière, un fil “boutonné”

Fils Sato Seni : on y distingue une texture particulière, un fil “boutonné”

When new machines are developed for our industry, the aim is on efficiency and lowering costs, rather than improving the quality and craftsmanship
— Masaki Sato, Hihlighting Japan, 2012
Companies that fail are those with people who keep saying they can’t do this and can’t do that,” Mr Sato adds. “Companies that succeed are those that persist in figuring out how to do what they want to do. What is important is for the manager to have that approach.”
— Masaki Sato, Financial Time, 2013

La visite de l’usine Sato Seni est très bien décrite dans ces 3 articles : ici.

sato seni fils.jpg
What’s interesting is that when you know about the material or the machinery, you get a lot of ideas. Ideas where your inspirations are not based on the final product, but the materials that you start with. If you have knowledge about the features and properties of the materials, it allows you to think about what kind of work you may be able to create with it.” He said that many designers in the world create their product ”thinking from the material
— Masaki Sato, Nihonmono
When I visited a global fiber exhibition “Pitti Filati”, I also visited silk-raising farmers and factory. This experience was a turning point in my life. I witnessed the farmers’ unusual pride in their job and products and saw many interesting fiber that I had not seen before. They all said proudly, “We are producing a basis for world fashion here.” It was really a shocking experience for me because I manufactured fiber simply as apparel manufacturers requested. I asked myself, “What have I been doing?” In their factories, they used the same spinning machines as I used, but they modified their machines in various ways to manufacture their own fiber. I thought that if they could do it, I also could do it.
— Masaki Sato

Masaki Sato - Chevelure péroxydée et t-shirt Margiela Vous pouvez le suivre sur Instagram : boxermasa

Masaki Sato - Chevelure péroxydée et t-shirt Margiela
Vous pouvez le suivre sur Instagram : boxermasa

A Paris pour le Tranoî -Arrêt sur le marché de la Bastille

A Paris pour le Tranoî -Arrêt sur le marché de la Bastille

champignong.jpg

BOIS DE BOULOGNE, FUGA Masaki, Clothoir, Fuga Fuga, M.&Kyoko

IMG_0314.jpeg
 

Le point commun entre Bois de Boulogne, FUGA Masaki, Clothoir, Fuga Fuga, M.&Kyoko : il s’agit des marques femme de Sato Seni.

SATO SENI WOMEN.jpg

Mais c’est une autre marque du groupe qui a attiré notre attention : Tetricot.
Tetricot
est un mot qui est une contraction du mot “mains” en japonais ( te ) et tricot en français ( tricot );

Elle a été créée pour venir en aide aux femmes de la côte de Sanriku à la suite du tremblement de terre de 2011.
Tous les produits sont tricotés à la main.

tretricot 3.jpg
Tricotage avec des bâtons en bambou - le plastique ne glisse pas aussi bien

Tricotage avec des bâtons en bambou - le plastique ne glisse pas aussi bien

Des sacs ont même été récemment lancés

Des sacs ont même été récemment lancés

Ici Masaki Sato en pleine discution - Lien vers l’article originel en cliquant sur la photo

Ici Masaki Sato en pleine discution - Lien vers l’article originel en cliquant sur la photo

 

GEA : la boutique multimarque de Sato Seni

GEA est le magasin multimarque de Sato Seni. Il est à la fois en ligne et dispose d’une boutique physique à proximité de l’usine à Yamagata.
En plus des marques en propres de Sato Seni (991, Fuga Fuga…) de très belles marques internationales sont distribuées.
Pour la partie menswear, on peut citer : Margiela, Comoli, Canada Goose, Acne, Auralee…

Le display de GEA fait la part belle à ce qui a fait le succès de Sato Seni : ses machines vintages

Le display de GEA fait la part belle à ce qui a fait le succès de Sato Seni : ses machines vintages

La liste de toutes les marques homme vendues sur GEA

La liste de toutes les marques homme vendues sur GEA

991 : la marque Homme de Sato Seni

991 est la marque homme de Sato Seni. Crée en 2015, elle a été pour la première fois été présentée au Pitti Uomo en 2016. Elle est fabriquée à partir des machines Shima Seiki de l’entreprises, et notamment les tous derniers modèles qui permettent de tricoter en wholegarment, c’est-à-dire sans coutures.
On retrouve donc essentiellement des vêtements en maille, du pantalon au t-shirt en passant par les vestes ou même les grosses pièces d’extérieur (comme le duffle coat ci-dessous). Les matières sont évidement tricotées à partir des fils Sato Seni. A chaque ligne de vêtements est associé un fil spécifique de la filature.

Sur le long terme Masaki Sato souhaite créer des produits uniques en partant de fils innovants. L’idée est de construire une marque forte et d’ouvrir des boutiques à l’international, dont en Europe.

En attendant, 991 est majoritairement distribuée au Japon (Beams, United Arrows…) et sporadiquement aux USA (Barneys…)

991 MATERIAL.JPG
991 SATO SENI  PULL.jpg
Zoom sur la texture du lin

Zoom sur la texture du lin

100% Lin

100% Lin

Les revendeurs de 991

Les revendeurs de 991

Un cardigan/veste en point milano

Un cardigan/veste en point milano

Différentes matières : 100% laine vs mélanges Laine/lin

Différentes matières : 100% laine vs mélanges Laine/lin

Blazer/cardigan en maille - fil en laine/lin Auberfine (très célèbre dans leurs gammes)

Blazer/cardigan en maille - fil en laine/lin Auberfine (très célèbre dans leurs gammes)

991 SATO SENI  MAILLE.jpg
Pantalon en maille 100% laine

Pantalon en maille 100% laine

Duffle Coat en maille

Duffle Coat en maille

T-shirt en laine mérinos

T-shirt en laine mérinos

Cardigan en Baby Camel

Cardigan en Baby Camel

CASHMERE.jpg
Gants produits sur les machines Shima Seiki WholeGarment

Gants produits sur les machines Shima Seiki WholeGarment

On doit quand même dire qu’on est pas très fan du logo en métal - mais ça reste un détail

On doit quand même dire qu’on est pas très fan du logo en métal - mais ça reste un détail

991 SATO SENI  2.jpg
991 SATO SENI  JACKET.jpg
991 SATO SENI  5.jpg

Dernier point : l’entreprise possède également un restaurant à proximité de son usine.
Au menu : des bons produits italiens.

restaurant gea.jpg

Aota Mitsuhiro : ZIPPER GEAR, FULL GEAR et Who made 501XX? — A Researcher's Approach to Levi's Jeans

Aota Mituhiro est un chercheur et historien spécialisé dans les vêtements américain du début du siècle. Après avoir obtenu une maîtrise en chimie, il a d’abord travaillé pour une grande entreprise d'électronique japonaise en tant qu'ingénieur en développement de matériaux. Mais c’est grâce à sa passion pour le vêtement américain (en particulier pour le denim) et ses nombreux voyages aux Etats-Unis qu’il a pu collecter et prendre des photos inédites de toutes les pièces qu’il présente dans ses livres. Un travail qui demandé plus de 5 ans (pour son 1er livre) et 8 ans de recherche (pour son deuxième livre). Ces derniers on été publiés en auto-édition en 2005 et 2013.

Des must-have pour tous les passionnés de vêtements.

Publications :

  • "FULL GEAR" (2005) auto-édition

  • "ZIPPER GEAR" (2013) auto-édition

  • «Who made 501XX? — A Researcher's Approach to Levi's Jeans - »(2018) Ritto-sha

Le troisième et donc le plus récent est facilement trouvable au Japon - et son prix est abordable.
Les deux autres ont été publiées en éditions limités et sont beaucoup plus chers.
ZIPPER GEAR est disponible sur le site officiel (ou tout du moins ce qui y ressemble ) au prix de 20 000 yen. (~160€).
FULL GEAR est quant à lui très rare.

Growing up, I was fascinated with second-hand American denim
— Aota Mituhiro dans un article de J.CREW

Who made 501XX? — A Researcher's Approach to Levi's Jeans

aota levis 500XX.jpg
Une photo qui n’est pas tirée du livre mais de nos recherches pour en savoir plus sur le contenu du livre - Article du New York Times - Cliquez sur l’image pour y accéder

Une photo qui n’est pas tirée du livre mais de nos recherches pour en savoir plus sur le contenu du livre - Article du New York Times - Cliquez sur l’image pour y accéder


ZIPPER GEAR

Zipper Gear se concentre sur les zips américains produits entre 1890s et 1930.

Collectors’-book-“Zipper-Gear”-by-Mitsuhiro-Aota-vintage-gear-LONG-JOHN.jpg
Le sommaire

Le sommaire

donlon books.jpg
ZIPPER BOOK.jpg
ZIPENFANTS.jpg
ZIPER BOOK JAPAN.jpg
ZIP 4.jpg
gutterman.jpg
ZIP HISTOIRE.jpg
ZIPPERS.jpg
ZIP 4.jpg

FULL GEAR

zipper gear full gear.png
Anything you can imagine—from flying suits from 1918 to hunting jackets from the 1930s—are on these pages.
— J.CREW Menswear Designer
FULL GEAR EXAMPLE.jpg
full gear sommaire.gif
full gear.png
full gear.jpg

Denim Japonais - L'expertise de Shinsaku Sugiyama

[Article non sponsorisé]

On vous recommande un reportage (en anglais) intéressant sur le denim Japonais réalisé par la chaîne de télévision Japonaise NHK.

Personnes interviewées qui ont retenu notre attention :

  • Le designer de la marque Kapital : Kazuhiro Hirata

  • Un fabricant de jean : Takenori Mizutama - qui intervient également dans le documentaire américain BLUE GOLD - American Jeans

Là où tout commence : les métiers à tisser

Là où tout commence : les métiers à tisser

Cliquez sur l’image pour accéder au reportage

Cliquez sur l’image pour accéder au reportage

Délavage laser - Technologie issue de l’entreprise Espagnole Jeanologia

Délavage laser - Technologie issue de l’entreprise Espagnole Jeanologia

Pour en savoir plus sur Jeanologia, 1083 a rédigé un article intéressant.

Cliquez sur l’image pour accéder à l’article - 1083 - Jeanologia

Cliquez sur l’image pour accéder à l’article - 1083 - Jeanologia

Tout au long du reportage Shinsaku Sugiyama apporte son expertise. Il est l’auteur du livre The Story of Japanese Jeans. Uniquement disponible en Japonais malheureusement.

The Story of Japanese Jeans de Shinsaku Sugiyama's

The Story of Japanese Jeans de Shinsaku Sugiyama's

Le livre est disponible ici.

On conseille également la lecture de cet article de David Marx, l’auteur de Ametora: How Japan Saved American Style dont on avait déjà parlé ici.

Goodschp : printemps 2020

Goodschp fait partie de nos e-commerce préféré. Il est situé au Danemark et a été fondé par Kasper Hostrup pendant la crise en 2008.
Pour en savoir plus, on vous conseille d’écouter l’interview qu’il a donné pour le magazine monocle ici.

Ou alors de lire l’une des 4 interviews suivantes que l’on a trouvé :

  1. Financial Time

  2. Sportswear International

  3. The Manual

  4. Yamabahari

I’ve been in the fashion business for 20 years so I’ve learned a thing or two about not only successfully run retail and online businesses, but also how product is managed. Product is the main focus at GOODS and I wanted to put those 20 years of experience in the industry to the test. I wanted to see if we could make our own garments which could naturally blend in with the selection of amazing products and brands that we have GOODS.
— Kasper Hostrup pour le Financial Time

Ci-dessous quelques unes photos des nouvelles arrivées pour le printemps 2020.

Les chemises Gitman - l’un des best-sellers de Goodschp

Les chemises Gitman - l’un des best-sellers de Goodschp

En Seersucker - parfait pour le printemps

En Seersucker - parfait pour le printemps

IMG_6500.jpeg
IMG_6499.jpeg
Rayures bleu marine - notre chemise préférée

Rayures bleu marine - notre chemise préférée

Le chemise n’est pas trop longue : plus agréable à porter

Le chemise n’est pas trop longue : plus agréable à porter

Nanamica - Alphadry

Nanamica - Alphadry

IMG_6495.jpeg
IMG_6494.jpeg
IMG_6493.jpeg
IMG_6492.jpeg
Pile la bonne longueur

Pile la bonne longueur

Sur-chemise Aspesi en garment dye

Sur-chemise Aspesi en garment dye

100% coton

100% coton

Blazer Aspesi technique et très léger

Blazer Aspesi technique et très léger

Idéal pour le temps humide en été

Idéal pour le temps humide en été

IMG_6486.jpeg
Aspesi - navy

Aspesi - navy

IMG_6484.jpeg
IMG_6483.jpeg
IMG_6483.jpeg
Polo Aspesi - comptez tout de même plus de 300€

Polo Aspesi - comptez tout de même plus de 300€

IMG_6480.jpeg
Veste Drake’s bleu ciel

Veste Drake’s bleu ciel

IMG_6478.jpeg
Un t-shirt déjà sold-out de chez Jeanerica

Un t-shirt déjà sold-out de chez Jeanerica

Barena Venezia

Barena Venezia

IMG_6475.jpeg
Barena Venezia

Barena Venezia

IMG_6472.jpeg
IMG_6471.jpeg
Blazer Boglioli

Blazer Boglioli

Blazer Boglioli

Blazer Boglioli

IMG_6469.jpeg
Jean blanc Jeanerica

Jean blanc Jeanerica

Les meilleurs boutiques et e-shop multimarques de mode homme du monde

 

 

Avec cette liste vous êtes assuré de trouver 90% des meilleurs marques de vêtements. Et si vraiment vous ne trouvez pas une marque que vous affectionnez, vous pouvez utiliser fashionsauce pour trouver les autres distributeurs online - bien que les liens donnés ne sont pas toujours à jour. (ou aller directement sur le site de la marque, mais ça on imagine que vous vous en doutiez)

 

NOTRE 11 de départ - meilleurs mulimarques

1. Fransboonstore (un site où l'on peut trouver des costumes Caruso...chose assez rare pour être souligné)

 

2. Union Made Goods

 

2. Mr Porter

 

4. Trunkclothier

 

5. Beige Habilleur

 

6. Gabucci

 

7. Spiga

 

8. Endclothing

 

9. Farfetch

 

10. NoManWalksAlone

 

11. NittryGritty

Un dernier pour finir : Yoox, mastodonte de déstockage Italien. Les photos ne font pas toujours envie, mais si vous connaissiez bien le potentiel d'une marque...ce site peut être l'occasion de faire de bonnes affaires.

 

Bleu ciel, bleu pastel, bleu de Lectoure

Le bleu ciel semble faire son grand retour cette saison. Un bleu qui peut être obtenu de façon relativement artisanal grâce au pastel, une plante qui est notamment cultivée dans le sud de la France.

Drakes SS20 - Sky blue

Drakes SS20 - Sky blue

Drakes SS20

Drakes SS20

Drakes SS20

Drakes SS20

Drakes SS20

Drakes SS20

Drakes SS20

Drakes SS20

Drakes SS20

Drakes SS20

Drakes SS20

Drakes SS20

Drakes SS20

Drakes SS20

Officine Générale SS20

Officine Générale SS20

Officine Générale SS20

Officine Générale SS20

Officine Générale SS20

Officine Générale SS20

Officine Générale SS20

Officine Générale SS20

Mr P. SS20

Mr P. SS20

John Smedley SS20

John Smedley SS20

Drakes SS20

Drakes SS20

Sunspel SS20

Sunspel SS20

Sunspel SS20

Sunspel SS20

Sunspel SS20

Sunspel SS20

Sunspel SS20

Sunspel SS20

APC SS20

APC SS20

Berg & Berg SS20

Berg & Berg SS20

Berg & Berg SS20

Berg & Berg SS20

WAM : le magazine de Ramdane Touhami

WAM : MOI en verlan

Ramdane Touhami est le co-fondateur de Officine Buly avec Victoire de Taillac. Génial touche-à-tout (une série pour Netflix concernant les secrets de beauté est par exemple en cours de tournage), il lance en mars 2020 un magazine annuel de 300 pages sur ses passions et ses amis. Même les publicités sont illustrées par Radame Touhani en personne. Il pose ainsi pour Birkenstock avec leurs célèbres sandales ou encore pour Gucci.

AN EGOCENTRIC MAGAZINE POST SOCIAL MEDIA

Quelques images issues du compte Instagram de Ramdane Touhami

Quelques images issues du compte Instagram de Ramdane Touhami

Magazine Wam en cours d’impression - Portes d’entrée Parisiennes

Magazine Wam en cours d’impression - Portes d’entrée Parisiennes

Magazine Wam en cours d’impression

Magazine Wam en cours d’impression

Source annexe : le magazine Japonais Fashion Snap

Gitman – La seule marque qui propose (enfin) des chemises pas trop longues

[Article non sponsorisé]

Ça fait des années que l’on cherche des chemises faites pour être portées en dehors du pantalon, c’est-à-dire qui ne soient pas volontairement plus longues pour pouvoir tenir dans le pantalon sans sortir toutes les 2 minutes. Et il faut dire qu’en dehors des surchemises, elles sont assez difficiles à trouver.

Une caractéristique nous a sauté aux yeux lors de notre dernière visite du site de la marque de chemises Gitman : le dernier bouton des nouvelles chemises est proche de la fermeture du bas. Dans la plupart des chemises que vous trouverez dans le commerce ce n’est pas le cas, le dernier bouton est loin du bas de la chemise car elle est initialement pensée pour être rentrée dans le pantalon.

Pourtant on est sûr que nous sommes plus de 50% à porter nos chemises en dehors du pantalon pour des raisons de confort/style/silhouette. Il est souvent assez désagréable d’avoir un surplus de matière disgracieux et non nécessaire. Heureusement, ce problème semble ENFIN être pris en considération avec cette ligne Weekend. Les chemises proposées sont plus courtes. - Pas trop courtes mais plus courtes : la nuance est importante. Merci GITMAN.

Concernant les autres marques, on a bien entendu déjà vu des modèles similaires. Chez A.P.C par exemple. Mais cela n’a jamais fait parti d’une ligne ou d’une volonté pérenne dans le temps. Plutôt des chemises one shot. Donc de saison en saison nous n’étions jamais sûr d’en retrouver chez la même marque. Avec cette ligne dédiée c’est chose faite.

 

Chemise en Chambray

Chemise en Chambray

Chemise en Oxford

Chemise en Oxford

Oxford rayé

Oxford rayé

Popeline rayures fines

Popeline rayures fines

Chemise en oxford

Chemise en oxford

Popeline Gingham (Vichy)

Popeline Gingham (Vichy)

L’annuaire - Grégory Lellouche

Connaissez-vous Greg Lellouche ?

Né dans les années 1970 en France, il est le fondateur de NoManWalksAlone, un ecommerce multimarques basé à New York.
Ancien banquier et membre depuis plus de 10 ans du Style Forum, il décide de lancer NoManWalksAlone en 2013. L’idée est de proposer des marques homme qualitatives mais relativement peu distribuées en ligne. On se souviendra notamment qu’il a été un des premiers à vendre sur Internet des blousons Valstar ou des manteaux Luigi Bianchi Mantova en laine Casentino !*

Show restraint. Everything should be in good taste.” 
Gregory Lellouche via NoManWalksAlone

Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire notre article dédié à NoManWalksAlone ici

Image : On avait pris cette photo à l’occasion du Pitti Uomo 92

Image : On avait pris cette photo à l’occasion du Pitti Uomo 92

Birch, l’agence de communication londonienne en vogue

[Article non sponsorisé]

Vous vous demandez peut-être quelle est l’agence qui est derrière le nouveaux site internet de The Amoury ou Ring Jacket ?Réponse : Birch.
On en avait déjà parlé dans notre article star sur Anglo-Italian, elle s’appelait alors encore Thinkbirch. Fondée par Eliott Hammer et James Allen en 2009, elle dépoussière les marques de mode homme déjà établies et aide les plus jeunes à se développer.

Capture d’écran de l’article Creative Urgency : James Allen & Eliott Hammer par Aleksandar Cvetkovic pour le magazine The RakeVous remarquerez que leur tenues vestimentaires tranche avec ce que l’on peut voir habituellement dans les milieux créa…

Capture d’écran de l’article Creative Urgency : James Allen & Eliott Hammer par Aleksandar Cvetkovic pour le magazine The Rake

Vous remarquerez que leur tenues vestimentaires tranche avec ce que l’on peut voir habituellement dans les milieux créatifs

Les clients de Birch : une très belle sélection de marques Menswear (Albini - tissus italiens -, Drakes, Trunk Clothiers, Edward Green…)

Les clients de Birch : une très belle sélection de marques Menswear (Albini - tissus italiens -, Drakes, Trunk Clothiers, Edward Green…)

EMMETT London

Exemple ci-dessous de production d’images pour une marque londonienne initialement spécialisée dans la chemise : Emmett London (dont avait également parlé ici)

Emmett London - Capture écran du site de l’agence Birch

Emmett London - Capture écran du site de l’agence Birch

THE ARMOURY

Le site The Armoury a été revu en 2019. Au delà de la nouvelle esthétique, c’est tout le système d’information derrière le site qui a été revu.
Pour vous citer quelques technologies utilisées : Shopify pour le e-commerce, Prismic pour la partie Journal et Netsuit pour les serveurs.

Capture écran TheAmoury.com, février 2020

Capture écran TheAmoury.com, février 2020

Capture écran TheAmoury.com, Mai 2018

Capture écran TheAmoury.com, Mai 2018

RING JACKET

Pour Ring Jacket également, l’agence Birch s’est également chargée non seulement du développement mais aussi du design du site. Simple et épuré.

Capture écran, shop.ringstore.com, février 2020

Capture écran, shop.ringstore.com, février 2020

Capture écran, shop.ringstore.com, octobre 2018

Capture écran, shop.ringstore.com, octobre 2018

HANDCUT RADIO

Dernier client en date, Birch s’est chargé du design et du lancement du site du podcast HandCut Radio du journaliste menswear Aleksandar Cvetkovic

Capture écran HandCut Radio, février 2020

Capture écran HandCut Radio, février 2020

Les manteaux du Prince Charles

Il y’a presque un an nous avions écrit un court article intitulé Le Prince Charles, mieux que Patagonia ?. Car oui, le Prince Charles est souvent cité par les médias pour sa garde robe « ecofriendly ». Il porte vraisemblablement les deux mêmes manteaux depuis plus de 30 ans.

Pour voir cette évolution année par année, l’on vous conseille d’aller voir l’article qui a du Town & Country magazine qui a tout déclenché.

Capture écran Février 2020 - Le phénomène agite visiblement la presse mondiale

Capture écran Février 2020 - Le phénomène agite visiblement la presse mondiale

L’Annuaire - Pierre Fournier

Connaissez-vous Pierre Fournier ?

Co-fondateur de la marque Anatomica en 2008, ce français d’origine est également le propriétaire de la boutique du même nom dans le 4ème arrondissement depuis 1994. Initialement spécialisés dans la chaussure (Alden, Birkenstock…) on y trouve également à présent des vêtements d’inspiration workwear, avec des marques relativement confidentielles en France comme Trippen ou Cydwoq.
Sa boutique est connue pour distribuer des vêtements et des chaussures qui respectent les formes des corps.

On ne pouvait pas ne pas vous parler de Kinji Teramoto, le co-fondateur d’Anatomica. Propriétaire de Rocky Mountain Featherbed depuis 2005, ce Japonais nourrit une vraie passion pour le vêtement. C‘est lui qui signe le design et produit la marque en propre de la boutique Anatomica. Vous ne serez donc pas surpris que la marque possède plusieurs boutiques au Japon.

Pierre Fournier - Photo issue du Instagram d’Anatomica Tokyo

Pierre Fournier - Photo issue du Instagram d’Anatomica Tokyo

Pierre Fournier - Photo issue du Instagram d’Anatomica Tokyo

Pierre Fournier - Photo issue du Instagram d’Anatomica Tokyo

Irish linen - Les chemises James Mortimer

C815EBC6-DEFE-42C3-9592-B190DB086D40-15116-000001A7E9E61F78.jpeg

James Mortimer

Des chemises faites en Irlande

[Article non sponsorisé]

C’est en lisant l’un des derniers numéros du magazine Japonais Popeye que l’on est tombé sur cette marque Irlandaise: James Mortimer.
En faisant quelques recherches, on a tout de suite été frappé par l’étiquette récurrente de la marque qui indique qu’elle est confectionnée en Irlande, et est produite dans un tissu en lin Irlandais.*
Quand on sait que la France produit 75% du lin mondial, il est dommage de ne pas voir un label similaire en France. Enfin à notre connaissance.

*Note : toutes les chemises James Mortimer ne sont pas en lin, vous pourrez en voir en denim ou dans d’autres matières.

LE LIN IRLANDAIS

La culture du lin en Irlande est relativement ancienne. Elle remonte à l’époque des Phéniciens.

C’est surtout à partir du 17ème siècles que les choses s’accélèrent. L’industrie du lin est promue par deux anglais - Lord Thomas Wentworth, comte de Strafford et James Butler, duc d'Ormonde - pour notamment éviter de trop concurrencer l’industrie textile anglaise de la laine.

C’est un français d’origine, Louis Cromelin qui sera véritablement perçut commme le père du lin irlandais en aidant à moderniser les processus de production. Au 18ème siècle Belfast deviendra même le plus gros producteur de lin au monde. L’apparition des matières synthétiques entraînera par la suite une diminution de la production du lin.

Si autrefois les fils de lin étaient majoritairement filés en Irlande à partir de fibres de lin provenant d’Europe (France, Belgique, Pays-Bas…), aujourd’hui les fils sont achetés - en Chine notamment - pour être tissé en Irlande.

Pour pouvoir garantir l’origine et promouvoir les tissus irlandais en lin, un label a été créé. Il est réglementé par l’Irish Linen Guild. Pour bénéficier de ce label, le tissu doit être être tissé en Irlande (comme expliqué précédemment, les fils peuvent quand à eux provenir de l’étranger) par l’un des membres du Irish Linen Guild. Seules quelques entreprises irlandaises sont labellisés :

  • William Clark

  • Magee (sans doute la plus connue)

  • Emblem

  • John England

  • Spence Bryson Linen

  • Thomas Ferguson Irish Linen

  • Samuel L’amont

  • Baird McNutt

Magee, fournisseur de tissus Irlandais réputé pour ses tissus Tweed

Magee, fournisseur de tissus Irlandais réputé pour ses tissus Tweed

Le label attestant une production irlandaise du tissu (label du dessous, celui de dessus étant le nom du tisserand

Le label attestant une production irlandaise du tissu (label du dessous, celui de dessus étant le nom du tisserand

LA MARQUE JAMES MORTIMER

Le histoire de la marque James Mortimer est brièvement expliquée sur le handtag des chemises. En quelques mots, l’atelier est né en 1894 à Bruncana, une ville irlandaise du comté de Donegal. Depuis plus de 100 ans l’entreprise produit des chemises dans les règles de l’art (hirondelles de renfort…). La collection James Mortimer rend hommage à l’un de ses meilleurs artisans.

99517730-E1F3-4096-A783-0F6A30A376A9-15116-000001A7CBB4F7D1.jpeg

L’Irlande du Nord dispose historiquement d’un réel savoir-faire dans la production de chemises. Ainsi la ville de Derry (deuxième plus grande ville d’Irlande du Nord après Belfast) ou encore celle de Carndonagh sont très liées à celle des entreprises de production de chemises. Aux plus belles heures, il y plus d’une quarantaine d’usines, avec une production totale à la semaine de plus de 700 000 chemises ! Elles sont également connues pour avoir employé massivement des femmes, plus de 7000.

Aujourd’hui la plupart de ces entreprises ont fermé ou ont été délocalisé.
L’une des dernières en activité, Smyth & Gibson, a fermé l’année dernière. Elle produisait des chemise au alentour des 150£ ou travaillait pour d’autres marques tel que Fred Perry, JW Andersen ou encore Margaret Howell.

L’atelier qui produit la collection James Mortimer à lui aussi déjà été amené à travailler pour A.P.C et Margarett Howell. Un signe qui ne trompe pas et qui confirme vérifie le beau travail effectué par cet atelier.
Il n’est par contre sans doute plus localisé à Bruncana car d’après nos recherches l’un des derniers atelier de la ville (Omega Clubman) a fermé en 2005 pour être délocalisé en Lituanie.

DAD56343-327D-42BE-BAAB-4FF4D8746EF3-15116-000001A7C3E2DC63.jpeg
AB6DAF16-5245-4729-9DD6-B9E404EB50B3-15116-000001A7D0CA24EC.jpeg
46AAD435-BA11-41D7-922E-AD4A39D43EDF-15116-000001A924CF715D.jpeg

LA PATINE DU LIN

Cet article est également l’occasion pour nous de vous parler de la patine d’une chemise en lin.
En évoquant le mot patine on pense rapidement au cuir, à un denim Japonais ou encore à une veille Barbour en coton ciré. Rarement à une chemise en lin.

Et pourtant le résultat peut être séduisant :

Illustration du délavage d’une chemise James Mortimer en lin

Illustration du délavage d’une chemise James Mortimer en lin

Toutes les photos sont issues d’un e-commerce Japonais : Diaries

Avec le temps et au fil des lavages, le lin devient plus doux et moins sec

Avec le temps et au fil des lavages, le lin devient plus doux et moins sec

3958E9AB-4C35-4FEE-9C8C-816A2F7618C9-15666-000001D0A1EA077C.png
On distingue bien l’aspect caractéristique du lin - à noter les hirondelles de renfort aux couleurs de l’Irlande

On distingue bien l’aspect caractéristique du lin - à noter les hirondelles de renfort aux couleurs de l’Irlande

Pour éviter un délavage trop rapide, Diaries conseil d’utiliser une lessive spéciale pour coloris foncés de chez The Laundress, qu’on apprécie également beaucoup.

Détergent de la marque Laundress - qui reconnue outre-Atlantique

Détergent de la marque Laundress - qui reconnue outre-Atlantique

Distribution

Ces chemises sont à notre connaissance majoritairement (exclusivement ?) distribuées sur le marché asiatique.

Qui fabrique les costumes Saint Laurent ?

Réponse : Zegna ! Enfin pour être plus exacte, il s’agit de la société de production In.Co (Industria Confezioni Spa) appartenant au groupe Zegna.

Bon quelques précisions s’imposent : 
1. On ne vous révèle pas une information top secrète, elle est affichée sur l’un des sites de Zegna et même sur Wikipedia, voir ci-dessous

Capture d’écran du site Archivio de Zegna

Capture d’écran du site Archivio de Zegna

Cette information est également mise en avant sur Wikipedia mais sans en préciser la source

Cette information est également mise en avant sur Wikipedia mais sans en préciser la source


2. La date n’est pas réellement précisée, ce n’est donc peut-être plus d’actualité


3. Le société In.Co ne produit pas uniquement des costumes. Elle est également en charge de la production de la maille (pulls…), des accessoires (via le regroupement avec une autre entreprise du groupe Zegna : Orsini dont a déjà parlé ici) ou encore des pièces d’extérieur.

Chacun de ces produits est réalisé sur un site différent. Celui pour les pièces formelles (costumes, manteaux…) se trouve à Novara. A noter que cette ville accueille également un magasin d’usine Zegna.

Le site de Novara d’où sort les costumes Zegna et ceux des marques pour lesquelles ils travaillent

Le site de Novara d’où sort les costumes Zegna et ceux des marques pour lesquelles ils travaillent

Photo : La Stampa

Photo : La Stampa

Photo : La Stampa

Photo : La Stampa

Photo : La Stampa

Photo : La Stampa

A Parme est localisé l’usine dédiée aux accessoires et les chaussures en cuir. A Vérone dédié à la maille.

Autre exemple, à Sarmeola di Rubano se trouvait une usine de production de pièces à manches. Elle a été cédée au groupe Dolce Gabbana en septembre 2015 (cf. cet article dans la presse italienne)

Cet article illustre quelque peu le dessous des cartes. Des entreprises disposant d’un appareil de production peuvent être amené à travailler pour ce qu’on peut considérer comme leurs concurrents par rapport au consommateur final.

Ça ressemble à des Sanders mais…

…mais ça n’en est pas. C’est en surfant sur le site suédois Nitty Gritty qu’on est tombé sur une très belle paire en semelle crêpe naturelle de la marque Playboy. C’est elle qui se cache derrière les paires que Steeve McQueen porte dans le film Bullitt. Enfin c’est ce que les connoisseurs disent. Les fameuses Playboy Original en cuir suédé. Originellement britannique, la marque appartient aujourd’hui à une société danoise. 

Notre ressenti sur la marque ?

Bon, soyons clair, on ne le as jamais essayées, ni même vu de près. Si autrefois la fabrication de telles chaussures était faite en Angleterre chez Hutton, la marque ne précise pas ce qu’il en est aujourd’hui (fabriquées au Portugal ?)…Mais en sachant qu’elles sont distribuées sur Nitty Gritty, on ne se fait pas trop de soucis. A vous de juger.

Les PlayboY en images

Crédit photo et lien vers le e-commerce : Nitty Gritty

Crédit photo et lien vers le e-commerce : Nitty Gritty

Crédit photo : Nitty Gritty

Crédit photo : Nitty Gritty

Crédit photo : Nitty Gritty

Crédit photo : Nitty Gritty

Crédit photo : Nitty Gritty

Crédit photo : Nitty Gritty