Montres connectées VS Montres classiques

Jean-Claude Biver, né au Luxembourg et résidant Suisse, est actuellement à la tête de 3 marques de montres de luxe : Hublot, Zenith et TAG Heuer. Une personnalité atypique du secteur que vous aurez l'occasion de découvrir à travers cet excellent podcast de Tyler Brûlé.

jean claude biver les indispensables paris
 

Résumé des sujets abordés :

  • La révolution Apple Watch

  • Les désirs de la nouvelle génération

  • Réflexion atour de l'arrivée des montres quartz sur le marché par le passé

  • Montre connecté vs montre "traditionnelle"

  • Le futur de l'industrie Suisse

  • L'évolution du marché du Luxe

  • Internet vs les boutiques physiques

6 CITATIONS POUR VOUS DONNER ENVIE D'ECOUTER CE PODCAST

Whatever the brand is, you can not make a quartz movement differently. It is the same with connected watches [...] In the mechanical watches, there you have all the particularities, all the identities.
— Jean-Claude Biver
What is a mechanical watch ? It is eternity in a box…it is like Big Ben in London, still working after 150 years !
— Jean Claude Biver
You can only be a leader if you have followers […] its better if you are 5 competitors, because you are 5 people to advertise, you are 5 people to promote […] competition helps everybody
— Jean-Claude Biver
Even Rolex produced a quartz movement […] those Rolex have a high value because they’re not many because they give it up very quickly
— Jean-Claude Biver
The more you sell connected watches, the more you promote the Art…because when the young kids, who don’t wear watches today (they look on the phone what time it is), they might buy a connected watch […] it is easy 10 years later to sell them a piece of art […] we are producing art for your rest
— Jean-Claude Biver
We have no choices, I believe, to make paternships, and to try to have slowy technical and technological transfer…but to think that one day you will have a Silicon Valley in Switerzland making mico processesor, it is an illusion…Switrzerland will remain an concentration of art, tradition and culture
— Jean-Claude Biver

Vous voulez en savoir plus ?

Dans ce cas on vous conseille de regarder ce reportage réalisé par l'excellente équipe de Hodinkee

Rencontre avec VeryGoodLord

 

Cette semaine on est allé à la rencontre d'Arnaud Chanteloup, fondateur de VeryGoodLord. L'occasion pour nous de parler menswear, blog homme et entrepreneuriat.

VERYGOODLORD INTERVIEW LES INDISPENSABLES PARIS

Bonjour Arnaud, si tu devais te présenter en quelque mots tu dirais quoi ?

Arnaud, fondateur du blog VeryGoodLord et de la marque Giotho.

 

BLOG

Comment t'es venu l'idée de créer VeryGoodLord ?

VERYGOODLORD INTERVIEW LES INDISPENSABLES PARIS

J'ai commencé en créant Needit, un site où je faisais de la "curation de contenu" (NDLR : sélectionner, éditer et partager les contenus les plus pertinents du Web) sur la mode masculine. Je m'étais inspiré d'un site américain : uncrate. Un site assez connu outre-atlantique (et qui existe encore d'ailleurs)
qui propose une sélection de bonnes adresses, de beaux objets et de bonnes pièces. Tout le travail et toute la différence se fait sur cette sélection. Rien de révolutionnaire tu me diras, mais cela fait la valeur de leur contenu.
Puis, naturellement, j'ai eu envie d'écrire et partager ma vision. J'ai donc créé le blog VeryGoodLord. C'était en 2012. Je dois dire que ça a marché assez rapidement. J'ai donc continué, écrit plus d'articles mais aussi et surtout développé ma ligne éditoriale. L'identité de VeryGoodLord. Je le faisais en parallèle de mon travail de juriste.
A un moment donné j'ai eu envie de pousser le projet jusqu'au bout et j'ai donc démissionné pour me consacrer à temps plein à VeryGoodLord et ma marque Giotho.

Après il faut savoir que je ne suis pas tout seul à rédiger des articles. Deux personnes s'occupent de la partie horlogerie, une pour la partie vin et spiritueux et une de la partie grooming. Chacun étant expert et passionné par leur domaine respectif. VerygoodLord ce n'est donc pas juste de la mode masculine mais c'est un tout. D'ailleurs j'ai vraiment envie de développer les sujets sur les montres, parce que ça fait vraiment partie du vestiaire de l'homme et que c'est un produit que beaucoup d'hommes affectionnent. 

 

VERYGOODLORD INTERVIEW LES INDISPENSABLES PARIS

Quel rôle a pu jouer Internet dans ton apprentissage ?

Pour moi ça été un catalyseur mais ce n'est pas le déclencheur. Pour refaire l'histoire, je suis juriste de formation. J'ai travaillé dans un cabinet d'avocats et quelques grandes entreprises. Je fus donc très vite amené à devoir bien m'habiller. Je n'avais pas le choix. D'ailleurs mon premier stage je l'ai fait chez Chanel...Bien présenter était donc impératif pour être intégré normalement dans la société.

Après oui Internet m'a aidé. Je trouvais beaucoup d'informations sur les blogs de l'époque qui étaient CommeUnCamion, BonneGueule, SoDandy, ParisianGentleman...Et c'est aussi à ce moment que je me suis dit que j'avais une place à prendre parmis tous ces blogs. Car aucun ne me correspondait vraiment. Ça n'a donc jamais été un positionnement marketing mais une vraie passion que je devais faire vivre.

Comment vois-tu la bloggosphère masculine française ? Le rôle des blogs prend-t-il de plus en plus d’ampleur ?

Ce que je regrette en France, c'est un certain manque de professionnalisme. On toujours un peu en retard par rapport à certains américains, italiens ou anglais. Si l'on prend l'exemple de Simon Crompton (NLDR : fondateur du site Permanentstyle) : il a du beau contenu, bien structuré, une belle plateforme, des partenariats...un vrai média.

Comment ça va évoluer ? Difficile à dire...mais oui on voit que ça bouge. Pour la partie image, peut être que les blogs vont revenir sur le devant de la scène (par rapport à un Instagram). Pour la partie vidéo, ça va exploser...le terreau idéal de son développement est en place (smartphones, réseaux 4G...). Je pense d'ailleurs m'y consacrer de plus en plus. Des vidéos de conseil sur la mode masculine par exemple.

VERYGOODLORD INTERVIEW LES INDISPENSABLES PARIS

Quand VeryGoodLord like un post Instagram, c'est toi qui le fait ou une machine (en fonction des tags ou que sais-je) ?

(Rires) Non non c'est bien moi...D'ailleurs je fais pas mal de stories. C'est le côté assez sympa d'Instagram.

Que penses-tu du menswear à Paris ?

Je trouve qu'il y a un bon dynamisme, pas mal de marques qui se créent et qui essayent de tirer le marché vers le haut. Par exemple champdemanoeuvre pour les jeans, RSVP pour la petite maroquinerie ou encore Baltic pour les montres.

Y a-t-il des tendances qui t’agacent particulièrement ? A contrario, lesquelles apprécies-tu ?

Les copies des montres Daniel Wellington m'énervent un peu...Ce que j'apprécie par contre, c'est la tendance des hommes à vouloir bien s'habiller. Et de les aider grâce aux blogs, à mon blog. C'est assez gratifiant quand je reçois des commentaires positifs, des emails de remerciement, et même des mots gentils dans la rue.

Est-ce que tu envisages de retourner au Pitti Uomo ?

J'y songe, je vais essayer d'y retourner, mais peut-être pas cet été.

Si tu pouvais revenir en arrière, quel conseil donnerais-tu au « jeune Arnaud » ?

Faire les choses tout de suite ! Si j'avais su, je n'aurais probablement pas fait d'études de droit. Aller droit au but et ne pas trop écouter les autres finalement. Et plus tu commences tôt, mieux c'est.

 

 

GIOTHO

VERYGOODLORD INTERVIEW LES INDISPENSABLES PARIS

Peux-tu nous en dire plus sur ta marque ? Quelle était l’idée derrière ?

J'ai lancé Giotho fin 2016. J'avais envie de créer une belle marque de chemise. L'idée était finalement très simple : de beaux tissus, une belle coupe, une confection européenne !

Un détail/service que tu apprécies et que l’on retrouve trop rarement de nos jours ?

L'empathie d'une marque envers son client avec un service vraiment personnalisé.

Quels sont tes projets pour la suite ?

Continuer les chemises sur Giotho et lancer des accessoires sur VeryGoodLord. Ça devrait arriver prochainement...Affaire à suivre.

 

AUTRE

Y’a-t-il un vêtement que tu voudrais absolument ?

Une veste croisée Camoshita !

Credit photos : beigehabilleur

Quelles sont les personnes dont tu aimes le travail ou le style ?

Tyler Brulé, le fondateur de Monocle et Wallpaper.

Un restaurant ou un livre à nous conseiller ?

Un des livres que j'adore : The Vintage Showroom. Beaucoup de photos de vêtements militaires...D'ailleurs je porte une veste de l'armée Suédoise que j'ai trouvé chez Marie et Benoit, passage du Cerf.

VERYGOODLORD INTERVIEW LES INDISPENSABLES PARIS THE VINTAGE SHOWROOM

Mon restaurant préféré à Paris ? Le septime : une bistronomie, rue de Charonne.

 

Blitz Motorcycle - Reportage

 

Vous connaissez sans doute Blitz Motorcycle, un garage parisien qui réalise des customisations de motos et propose également des vêtements ou des accessoires : par exemple des sacs de voyage issu d'une collaboration avec Bleu De Chauffe.

Pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur leur univers, c'est le moment de regarder le reportage ci-dessous. Mais dépêchez-vous car il ne reste que 6 jours pour le visionner gratuitement en replay. Vous en apprendrez notamment sur la naissance de l'atelier. Pour ceux qui veulent se lancer dans une nouvelle activité, leur parcours devrait vous parler.

 
J’ai toujours fait de la mécanique comme une passion, c’est pour ça que j’ai mis un peu de temps à en faire un métier. Parce que je pensais que ça pervertirait la passion d’en faire mon métier.
— Hugo Jezegabel

Immersion au coeur de leur atelier parisien

Rapha - Collection spéciale Fausto Coppi

 
 

RAPHA

Sur le site de la marque on peut lire que Rapha a été lancée en 2004 avec une seule ambition : concevoir les vêtements et accessoires de cyclisme les plus sophistiqués au monde. Plus de 10 ans après, on peut dire que le pari est réussi ! 

A l'occasion du lancement du Giro 2017, ils viennent de sortir une collection en hommage à Fausto Coppi. Parce que Fausto Coppi c'est non seulement un coureur au palmarès immense, mais aussi un vrai gentleman. Il suffit de voir ses interview pour s'en rendre compte.

 

 

fausto coppi mort hommage indispensables paris
 

Belstaff x Vestiaire Collective : vente de blousons iconiques

 
 

Quand on pense coton ciré et blouson de moto, la 1ère image qui nous vient à l'esprit est un blouson de Barbour International. Mais il ne faut pas oublier Belstaff, acteur également incontournable du secteur.

Il s’agit d’une marque originellement Britannique. Elle a été crée en 1924 par Eli Belovitch etson gendre Harry Grosberg. Une histoire de famille donc.

Jusque dans les années 30 c’était Bellstaff avec deux ‘l’

Jusque dans les années 30 c’était Bellstaff avec deux ‘l’

Belstaff est avant tout une marque de moto. Elle a été portée dans les années 50 par des stars mondiales  : Ernesto Che GuevaraSteeve McQueen ou encore Sammy Miller, un ancien champion de moto. 
Leur modèle de prédilection ? La Trialmaster !

Steeve McQueen qui porte...une barbour ! Eh oui, la demande était forte...

Steeve McQueen qui porte...une barbour ! Eh oui, la demande était forte...

Le Che sur sa Norton 500 (bon ok c'est juste un vélo ce coup-ci) qui parcourt les contrées reculées d’Amérique du Sud

Le Che sur sa Norton 500 (bon ok c'est juste un vélo ce coup-ci) qui parcourt les contrées reculées d’Amérique du Sud

Vous aurez compris que la trialmaster est un modèle iconique de la marque.
Ses caractéristiques ? Un tissu en coton waxé qui permet de rester au sec en cas d'averse (en théorie) et 4 grandes poches sur le devant.
Vous noterez également qu'une des poches est disposée en biais. Cela permet de récupérer plus facilement les petits objets qui se glissent à l’intérieur. Surtout lorsque l'on porte des gants de moto.

Pour célébrer le modèle, Belstaff a décidé de proposer à la vente des modèles Trialmaster de ses archives. Ils ont été restaurés par les équipes de TheVinstageshowrrom.
Ils seront disponible dès le 4 mai 2017 en partenariat avec la plateforme Vestiaire collective qui met en ligne depuis 2009 des vêtements haut de gamme et de luxe d'occasion.

Ci-dessous le modèle couleur émeraude que portait Sammy Miller. Il se compose également d'un pantalon assorti. 
Bon vous en doutez un peu, il ne sera pas disponible à la vente.

 

Modèles des années 60

Tous les modèles arborent la fameuse doublure tartan de la marque. Certains ont également des patchs - d'origine - Goodyear ou des pins de la marque de moto BSA.

Modèles des années 70

Vous noterez que la célèbre poche en biais a été "horizontalisée". D'après Belstaff, il s'agissait de la rendre plus moderne.
Vous remarquerez également deux modèles en rouge, assez rares pour l'époque. Et quelle patine ! 

 

Le printemps est là - Sortez vos chemises en jersey

 

Vous l'avez sans doute remarqué, le printemps commence à bien s’installer. On s'est donc dit qu'il serait utile de partager une petite sélection - non affiliée - de chemises en jersey. 

Pour rappel, le jersey est une forme de tricot, et non de tissage qui ferait appel à un fil de chaine et un fil trame. (comme le jean par exemple)

Le résultat ? Un vêtement plus souple et élastique qu'une chemise en tissu (chambray, popeline de coton...). Vous aurez le confort d'un polo avec le visuel d'une chemise.

ASPESI (ici)

 

ZANONE (ici)

EIDOS NAPOLI (ICI)

APC : Le cardigan-chemise en laine et soie

Si les logos ne vous dérange pas, Ralph Lauren sort également chaque année une version en coton oxford. Ce modèle-ci par exemple.

 

Revue d'un blouson court de chez Private White VC

 

On continue notre série des vêtements stylés pour le printemps. On a sélectionné une marque anglaise : Private White VC. Ils faut souligner qu'ils fabriquent leurs vêtements...en Angleterre ! Si ça vous intéresse, vous pourrez trouver plus d'informations ici chez nos amis de Redingote.

On doit avouer que c'est un peu notre blouson préféré du moment. Il est inspiré des vestes de mécaniciens français des années 40. La matière est un coton twill solide mais relativement souple. Le travail de délavage est très bien réalisé.

 
Private white vc test blouson londres mechanic coton été paris
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DETAILS

 

Fermeture Riri, le fabricant Italien réputé pour ses fermetures haut de gamme. Le genre de détails que l'on trouve rarement dans le Prêt-à-Porter standard. C'est un peu la signature de la veste. Bon ok ce n'est pas la fermeture qui fait la veste.  Mais c'est une pièce cruciale : fermeture cassée = veste à la poubelle s'il n'y a pas de boutonnière.

Les boutons proviennent quant à eux de leur usine de Manchester.

Private white vc test blouson londres mechanic coton été paris
 
 

Alors certes il n'est pas donné ( +350€), mais un travail très bien réalisé en Angleterre ça se paye.
Si vous n'avez pas le temps de trouver mieux...vous pouvez y aller sans hésiter.

[Et comme toujours, cet article n'est pas sponsorisé !]

La veste de travail selon Uniqlo

 

[Article non sponsorisé - on a rien touché]


Le printemps arrive. On a essayé pour vous quelques vestes bleu que vous pourriez avoir envie de porter. Pour tous les budgets : de 69€ à plus de 500€. Pourquoi bleu ? Parce que c'est la couleur préféré des français. Et aussi celle du printemps.

INSPIRATION MILITAIRE

On commence par cette veste 4 poches de la collection U, collaboration entre le styliste Christophe Lemaire - qui possède également sa propre marque, rue de Poitou - et Uniqlo. Elle est  inspirée du vêtement militaire mais aussi de celui du travailleur français des années 50.
Très légère et souple, elle se porte comme une sur-chemise.

DETAILS

Elle comporte des détails sympas : une poche prévue pour un stylo ou encore des œillets en tissu au niveau des aisselles. L'intérieur est aussi très propre.

 

 

veste uniqlo bleu travail militaire printemps 4 poches
veste uniqlo bleu travail militaire printemps 4 poches
METZ ATIPYQUE
veste uniqlo bleu travail militaire printemps 4 poches
veste uniqlo bleu travail militaire printemps 4 poches
METZ Manège vêtement test
veste uniqlo bleu travail militaire printemps 4 poches
veste uniqlo bleu travail militaire printemps 4 poches

Je mesure 1m70 pour 61kg. Je l'ai donc prise en XS.

Et oui sur cette dernière photo, on aurait pu (on aurait dû même) retourner les manches, mais il faisait sacrément froid ce premier jour du printemps...

 

 

Interview de Romain Biette, fondateur d'Ardentes Clipei

 

Cette semaine on est allé à la rencontre de Romain Biette,
un jeune tailleur français qui a fondé sa propre entreprise à Paris.

Romain biette ardentes clipei

Bonjour Romain, peux-tu te présenter en une phrase ?

Romain Biette, 26 ans, tailleur et fondateur d’Ardentes Clipei.

Quel est ton parcours ? Ta formation ?

Je suis né à et j’ai grandi à Paris. Un pur produit de l’ouest parisien. Tous les parisiens te le diront : chaque rive, chaque quartier a un peu ses particularités. Ce qui fait que j’ai grandi dans un environnement où il n’était pas anormal que les gens soient en costume. Par exemple mon père, qui est avocat, l'est très souvent. Il n’est pas spécialement passionné par le vêtement mais il a une élégance assez brute, assez naturelle. C’est quelque chose que j’ai su apprécier assez tôt et qui m’a donné envie de porter de le porter. J’étais également dans un lycée disons un peu sévère où l’on m’avait imposé de le porter. C’était ma vraie première expérience, j'avais 14 ans.

A partir de 15 ans, j'ai commencé à bosser l’été. Je dépensais tout dans les fringues. Je me souviens que j’avais fait la bêtise d’acheter des chaussures chez Gucci. C’était en 2006, après Tom Ford. Leur collection était très stylée…Je possède d’ailleurs encore un manteau. Mais les chaussures je les ai jetées. Je me suis dit c’est bizarre, on m’avait vendu la qualité mais ce n’est pas ça la qualité. Qu’est ce qu’il y a au-dessus ? Si ce n’est pas l’industrie du luxe, qu’est ce que c’est ? J'ai d'ailleurs compris à ce moment là que c'était plus devenu une industrie que du luxe. Ce n'est que plus tard que je découvrirais l'artisanat, via des blogs comme Parisian Gentleman (PG). Je ne me suis jamais réellement plongé dans Bonne Gueule ou dans les forums, je suis clairement un produit de PG, qui m'a ouvert les yeux concernant la grande mesure. Avant pour moi le plus beau costume du monde, c'était un Ralph Lauren Purple Label ! 

romain biette chaussure ardentes clipei paris

Et c’est aussi à cette époque que j’ai vu le trailer de O’mast. Je me suis dit mais « qu’est ce que c’est que ce truc de malade. » J'ai du le voir 500 fois. Ça m’a donné envie d’aller à Naples et à Hong Kong (d'où viennent les producteurs du documentaire, les fameux Mark Cho et Alan See de The Armoury). Et j’y suis allé ! A Hong Kong, j’ai vraiment senti quelque chose que l’on ne retrouve pas en France…Il n'y pas autant de barrières, tout va beaucoup plus vite, c'est le paradis des entrepreneurs ! A mon retour, je me suis donc dit « c’est bon j’arrête mes études de droit ». Et c’est comme ça que j’ai suivi la formation de l’AFT pour devenir tailleur. Elle a durée 2 ans. C’est la dernière formation de tailleur en France, créée en 2005 par le maitre tailleur et président de la fédération des maitres tailleurs de France André Guilson. Un peu tout seul il faut dire, car l'Etat s'est totalement désintéressé de la transmission du métier aux générations futures. 

 

 
Je me souviens que j’avais fait la bêtise d’acheter des chaussures chez Gucci. C’était en 2006, après Tom Ford. Leur collection était très stylée…Je possède d’ailleurs encore un manteau. Mais les chaussures, je les ai jetées.
— Romain Biette
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Au début ça a été dur car tu vois qu'en réalité les choses sont loin de ce qui est écrit dans les blogs… La grande mesure a beaucoup souffert en cette seconde moitié du XXème siècle. 40 000 tailleurs il y a 50 ans et moins de 1000 établis aujourd’hui. Ils se sont pris l'industrialisation dans la figure, l'abandon progressif du costume et de toute forme de formalité, la hausse du coût du travail, les délocalisations, les changements d'habitude de consommation... Et puis après 68 et l'idée du bac pour tous, les métiers manuel c'était mal vu ! La génération de nos parents manque donc à l'appel, aujourd'hui en tailleur tu ne trouveras que des gens de 70 ans ou de 25. 

 
[...] j’ai vu le trailer de O’mast. Je me suis dit mais qu’est ce que c’est que ce truc de malade. J’ai du le voir 500 fois.
— Romain Biette
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Travailles-tu tout seul ?

Oui. Je suis associé pour la grande mesure avec le maitre tailleur Didier Groult installé à Rouen sous le nom André Marcel Tailleur. Nous travaillons à quatre mains sur mes clients, même si lui est plus là pour apporter l'expérience nécessaire pour avoir un tombé parfait que pour faire le vêtement en lui même. L'objectif est que ce soit mon travail, avec ma patte personnelle ! J'aimerais reprendre à terme son atelier et garder la production de la grande mesure en Normandie. Je pense que la vie est beaucoup plus agréable avec une petite maison et un coin de verdure où se vider la tête le soir plutôt que de vivre dans une barre en banlieue parisienne ! L'artisanat est avant tout un projet humain, et je pense que tout le monde doit être gagnant : le client, le tailleur, le personnel. Sinon tout ça n'a pas de sens. 

Qu’est ce qui fait ta marque de fabrique ?

Je suis un concentré des trois grandes écoles sartoriales: 

  • Italienne pour l'importance de la ligne, des couleurs chaudes, des motifs, une structure légère qui permet à la personne d'être aussi à l'aise en costume qu'en t-shirt et jean !

  • Anglaise, principalement pour les tissus, que je trouve plus solides de manière générale. Je suis un très grand fan de tweed et de Donegal

  • Française parce que j'ai appris à me soucier de tout dans les moindres détails... Un costume français réussi, c'est avant tout une couture droite, un point fin et régulier, un repassage impeccable.

Un rappel sur la provenance du nom de ta marque ?

Je me sens français avant tout, mais ce qui vient après est le fait que je me sente européen. De plus je fabrique tout en Europe: tissus anglais et italien, demi mesure fabriquée en Italie ou en Pologne, ou encore la grande mesure qui est fabriquée en France. J'ai donc voulu utiliser la langue européenne: le Latin. Ardentes Clipei signifie "boucliers étincelants" et renvoi à l'idée que le costume est une protection, pensé de telle manière qu'il vous rend plus beau et plus fort !

De quoi est composée ton offre ?

Je propose aujourd'hui trois niveaux de fabrication: une demi-mesure polonaise, une demi-mesure italienne, et de la grande mesure française. 

Plein de détails se retrouveront quelque soit l'offre, comme la milanaise par exemple (boutonnière réalisée à la main sur le revers). 

Quelles sont tes sources d’inspiration ?

Ma principale source d'inspiration est la beauté. Après pour parler de sources plus directes, j'aime particulièrement  le Cinéma, la Photographie et l'Architecture. 

romain biette tailleur costume ardentes clipei paris gants pecari
 

Tes modèles en matière d'élégance ?

Dans ceux qui ne sont plus de ce monde, Jean Gabin, Lino Ventura, Yves Montand. Sinon Alain Delon qui combine la beauté, le style et l'élégance ou Ralph Lauren parce qu'il est un modèle de réussite. Sinon dans le métier et plus jeunes, j'aime beaucoup les tailleurs Andrea Luparelli et Mariej Zaremba ! 

 

Je vais te poser la même question que j’ai posée à Maxime Toren : le sur-mesure (grande mesure j’entends) est-il vraiment le Saint Graal ?

La difficulté c’était : qu’est ce qui fait l’intérêt de la grande mesure ? Hugo Jacomet à répondu : patronage unique.  Ça c’est le postulat de Parisian Gentleman, que je respecte. Mais je ne suis pas totalement d'accord, car beaucoup de tailleurs utilisent des gabarits pour aller plus vite, et tu en as même qui vont jusqu'à altérer un patronage standard, comme en demi mesure! Pour moi la différence se fait plus sur le fait que la demi mesure, il y a la prise de mesures, avec la fabrication d'un costume qui arrivera fini selon les mesures prises. Quand le client est simple à habiller et que le preneur de mesures est bon, ça tombera parfaitement, sinon il y aura quelques petites retouches à faire. La grande mesure, c'est une prise de mesure, un premier essayage qui permet de prendre en compte plein de détails physiques directement sur le col (on pourra ainsi enlever facilement un pli nuque, ouvrir une emmanchure parce que le client a les épaules un peu en avant etc...), un second essayage avec le col et les manches bâties, ce qui permet de pouvoir régler au millimètre ces deux parties du costume qui sont les plus complexes à altérer le costume fini. Tout ça pour arriver à la fin à un vêtement qui tombera comme une seconde peau... Et puis il y a l'expérience, qui est unique ! 

En conclusion, la grande mesure est comme un grand restaurant ou une voiture de collection, il est malheureusement réservé à peu de personnes mais c'est un moment d'existence privilégié qui vaut largement l'argent qu'il coûte ! Chez moi à partir de 4000€ pour 70 heures de travail. 

 

Un détail que tu apprécies ?

Une belle manche, c'est la chose la plus complexe à réaliser et c'est réellement comme ça que je détermine si un costume est réussi ou non ! 

Plus jeune, je ne jurais que par l'épaule napolitaine, car j'étais totalement hypnotisé par le style italien qui se reconnait à 100 m. J'ai mis beaucoup plus longtemps à comprendre ce qui faisait la richesse du style français: une belle épaule, avec juste ce qu'il faut de cigarette, pas un pli, et une manche qui tombe parfaitement, c'est magnifique !! Et c'est deux fois plus complexe à réaliser qu'une épaule napolitaine, où la fronce (qui laisse apparaître quelques plis) est considérée comme un style alors qu'en France, elle est considérée comme une imperfection. 

J’ai vu que tu as rencontré Nicolas Radano et Maximilian Mogg. Pourrais-tu nous dire quelques mots à ce sujet ? Est-ce que des collaborations sont à prévoir ?

J’ai fait deux trunkshows chez Maximilian Mogg à Berlin. L’objectif est recevoir également des trunkshows et des events dans mon atelier parisien afin de promouvoir des gens dont j’apprécie le travail. Comme par exemple Guillaume Lancelot qui fait de la maroquinerie haut de gamme.

Pour finir, un livre ou un restaurant à nous conseiller ?

Bel Ami de Maupassant. Ce que j’aime c’est la détermination du personnage, cette capacité à dépasser son milieu social et à se faire une place de choix au sein de la société. Et puis Maupassant décrit à merveille la fin du XIXème siècle qui est une période qui me passionne !

romain biette tailleur costume ardentes clipei paris
romain biette tailleur costume ardentes clipei paris

Merci à Romain d'avoir pris le temps de répondre à nos questions.

 

De l'intérêt des surchemises

 

Beaucoup de choses on été écrites sur les chemises. Elles suscitent un réel engouement. Mais les sur-chemises sont tout aussi intéressantes.
Plutôt que de faire un long article, je me suis dit qu'il serait cette fois-ci plus parlant de vous montrer des exemples. Pour toutes les saisons. Car elles remplacent facilement une veste ou un blouson. Et c'est bien ce qui fait leur intérêt.

 

Il Papiro - Florence

 

Florence. Pour beaucoup d'entre nous, cette ville évoque de douces soirées d'été le long des rives de l'Arno. Ou de longues journées à admirer son art et son artisanat. Un véritable savoir faire en la matière. Les parfums, les broderies, la maroquinerie, la joaillerie, la porcelaine, la soierie, les costumes...sans parler de la cuisine. Mamamia !
Oui mais ce n'est pas tout. Et c'est bien l'objet de cet article :  les très belles papeteries florentines.

La plus connue ? Il Papiro !

Le papier marbré

papier marbré florence italie il papiro

Le papier marbré ? Il s'agit tout simplement d'un papier qui reprend les motifs caractéristiques du marbre. Les feuilles blanches sont déposées une par une sur une plaque recouverte d'encres multi-couleurs. Une fois imprégnées elles sont accrochées pour être séchées.

Wikipédia nous éclaire sur son utilisation : "Ce type d'ornement a été utilisé au long des siècles pour décorer toutes sortes de surfaces. On l'utilise souvent comme support pour l'écriture en calligraphie, pour les affiches et pour les gardes et les plats-papier en reliure. Chaque réalisation présente un tracé différent et donne un caractère unique à l'objet qu'elle recouvre."

La démonstration vidéo c'est par ici.

Si la technique est ancienne - XVIème siècle en occident -, l'enseigne florentine est assez récente puisqu'elle a été fondée en 1976 par deux frères : Francesco Gianini et Gianni Parenti. On ne vous cachera pas qu'elle a su tisser une toile mondiale de boutiques en propre, de Palm Beach à New York en passant par Londres. 

Pour les curieux, il est possible de prendre un cours de 2 heures sur la fabrication artisanale du papier marbré. (environ 70€). Un cours non seulement théorique mais aussi pratique : vous pourrez créer votre propre papier marbré et repartir avec. 
A noter que l'atelier se situe dans les faubourgs sud de la ville. Cela vaut la peine de se déplacer pour découvrir ces productions artisanales d'une grande beauté.

 

Le site e-commerce

Le temps fait son oeuvre. Ce n'est donc plus un miracle : cette petite boutique possède bien un site e-commerce ! Vous pouvez basculer en anglais en haut à droite du site. Vous y retrouvez les fameux papiers marbrés. 

Il Papiro propose également de jolis carnets. Avec des couvertures rigides ou souples. 
Nous on a une petite préférence pour les couvertures souples. En cuir ou en papier. Et de toutes les couleurs s'il vous plaît !

Ici deux exemples de carnets munis d'une couverture en cuir souple (à partir de 47€ - et comptez 15€ de frais de port, via DHL) :

 

Ci-dessous d'autres carnets, d'autres couleurs :

Dans tous les cas, si vous êtes à Florence, je conseille d'aller faire un tour dans leur boutique de la Piazza del Duomo. D'autant plus que pour les plus exigeants d’entre vous un service sur-mesure est possible ! De quoi créer le carnet de vos rêves.

 

Galeries Lafayette : reportage dans les coulisses de la mode

 

Encouragé par les retours positifs sur le partage du reportage consacré à Isabel Marant, on vous propose ce mois-ci de visionner ce documentaire consacré à l'envers du décor des Galeries Lafayette.

Edit : Le reportage Arte n'étant plus disponible, vous pouvez regarder un équivalent ci-dessous :

Les Galeries Lafayette ouvrent leurs portes à Paris en 1894. Situé à deux pas de la gare Saint-Lazare et de l'Opéra, ce magasin de nouveautés rencontre immédiatement un franc succès et ne cesse de s'agrandir. En 1912 est inaugurée la coupole devenue l'emblème de ce temple de la consommation...

 

C'est par ici : Reportage Galeries Lafayette - ARTE
*Attention la diffusion de ce documentaire est limitée dans le temps

galeries lafayettes paris luxe mode
 

Le vêtement de la semaine - Blouson en cotton wax

 

On a décidé de présenter chaque semaine le vêtement qui nous a tapé dans l’œil.

Pour ouvrir le bal, on a choisi ce magnifique blouson de chez PrivateWhiteVC, une marque anglaise qui propose une offre (très) qualitative. Ceux qui cherchent des alternatives sérieuses à Barbour ou Filson seront ravis ! Si vous êtes familier de la langue de Shakespeare,  l'histoire de la marque est par ici.

Le blouson est fabriqué à Manchester dans leur propre usine qui affiche déjà plus de 100 années au compteur. Il est même possible de la visiter, ce qui est très bon signe.

Blouson en coton wax (assez fin d'après la description) couleur tan. Il ressemble à ce qu'on peut voir chez Filson. Mais on imagine que la coupe est plus fitté. Et le tissu plus léger. Parfait pour la mi-saison donc !

Pour le rewaxer, vous pourrez jeter un œil du côté de chez Otterwax. Leurs produits semblent très qualitatifs. Et ecofriendly.

 

Costume sur-mesure : Maxime Tormen nous aide à y voir plus clair !

 

Maxime, étant donné que tu as travaillé chez les plus grands tailleurs européens (Sartoria Ripense ou encore Kathryn Sargent), peux-tu nous expliquer globalement (chaque tailleur ayant ses propres méthodes) le processus de création d'un costume dit bespoke* ?
*Définition de ParisianGentleman : Réalisé à partir d'une feuille blanche, il ne s'agit pas d'un réajustement d'un patron existant aux mesures du client

Note de la rédaction : excepté les 4 photos en fin d'article, toutes les photos on été prise par Maxime lorsqu'il travaillait chez Sartoria Ripense et Ilario Piscioneri à Rome ou encore chez Kathryn Sargent à Londres.

Sur Savile Row, chez Kathryn Sargent :Choix du tissus, patronnage et découpe par Alistair le "cutter" de la maison 

Sur Savile Row, chez Kathryn Sargent :
Choix du tissus, patronnage et découpe par Alistair le "cutter" de la maison

 

Prima prova

Lorsque le client arrive au magasin, on détermine dans un premier temps avec lui ses besoins spécifiques : pour quel type d’événements le costume est destiné, les détails qu'il souhaite ou encore le choix du tissus.
Ensuite on prend ses mesures. La largeur des épaules par exemple. On prend en moyenne 7 à 8 points de mesures différents.

Avec les mesures, on dessine un patron exclusif et personnalisé pour le client. Par la suite on place le patron sur le tissu préalablement choisi par le client pour procéder à la découpe. Il s'agit du tissu définitif.

Une fois ces étapes réalisées, on peut passer à la fabrication du costume en assemblant chaque partie de manière grossière (coutures rapides à la main : c'est les fils du "bâti") pour avoir une idée plus précise sur les retouches à faire. C'est ce qu’on appelle en italien "la prima prova" : soit le premier essayage en français. 

 

Seconda prova

Après ces quelques retouches faites sur le client, nous passons à la seconde étape qu’on appelle la "seconda prova". Le costume est à présent assemblé avec les coutures finales. La plupart des fils blancs du bâti - qui ne servent plus - sont donc retirés. D'ailleurs les anciens m’engueulaient souvent là dessus car il m’arrivait d’oublier de retirer ces fils.
On y ajoute certains détails plus compliqués à réaliser comme les poches intérieures et extérieures. Nous fixons aussi la doublure. Enfin arrive les finitions comme par exemple les points de fixations de la doublure.

Un troisième essayage est souvent effectué afin d’apporter quelques modifications notamment sur le montage de l'épaule (parfois la manche part un peu trop en avant ou inversement, un pli non désiré peut parfois apparaître..). 

 

De ces détails qui font la différence...

En haut à gauche : Là je fixe l'épaulette ou le padding, t'appelles ça comme tu veux...on est bien en Angleterre, l'épaule est épaisse !  Si tu veux faire l'Italien, il te suffit de retirer un peu de tissus, et si tu veux faire le Napolitain, tu ne mets rien...

En haut à droite : Une partie de la mise en place du second essayage par moi-même.

En bas à gauche : Il s'agit des mains de mon pote Oleg, ancien conducteur de Char d'assaut en Ukraine.
On fixe la doublure avec le fils blanc en essayant de faire un belle arrondi !

En bas à droite : Détails sur une doublure réalisés par moi-même lors d'un second essayage. C'est ce genre de détails où l'on peut voir des petites différences entre les tailleurs.
Les extrémités des coutures de la poche téléphone portable, doivent être identiques, ni trop élargies et inversement. Pareillement, les distances entre les points doivent être quasi identiques. Je le précise car il m'arrivait de me faire engueuler car c'était justement parfois trop parfait...similaire à une machine ce qui n'est pas bon, le client aime bien qu'on voit que c'est fait à la main !

 

Ces deux photos,  c'est quand je m’entraînais a faire des buttonholes et des milanaises. Elles ne sont pas parfaites mais c'est un bon début. Là encore tu peux voir les différences entre les tailleurs. Normalement il ne faut pas qu'on puisse voir les les points de couture aux extrémités des petits cercles.

Et les cercles doivent avoir la même distance. C'est pareil, au touché il ne faut pas qu'elle soit trop dur ou trop molle...

A gauche : Là je réalise la...pocket square. J'en oublie même les noms ! Entre l'italien, l'anglais et le français, c'est un vrai casse tête ! On doit parvenir à faire un belle arrondi aux extrémités. Ni trop gros, ni trop petit. Là aussi on fait vite la différence entre les tailleurs...A noter que j'ai rajouté un peu de thermocollé pour que ça soit plus résistant.
Au milieu : Faire attention à bien superposer les motifs entre les différentes parties. C'est encore sur ces détails qu'on peut voir la différence entre les tailleurs...notamment au niveau des poches, du dos ou du col.
A droite : Grosse différence entre les Anglais et Italiens, mes points de couture sur le col sont à l'horizontale chez les Anglais, en Italie souvent à la verticale.

En haut à gauche : Mr Pino avec mon gilet Browns Beach d'Anatomica. Je ne comprenais jamais rien quand il me parlait avec son ton de voix Sicilien mais je répondais :
"Si ,Si"..
 

En haut à droite : Alfonso au boulot avec ma souvenir jacket !
 

En bas à gauche : Alfonso au boulot avec ma Campus jacket Mister Freedom, je venais de la recevoir, elle était encore relativement blanche !
 

En haut à droite : Le métier qui rentre !

 

 

Merci Maxime pour tes réponses !

Si l'on résume:

  • 1er rendez-vous : discussion sur le type de costume voulu et première prises de mesures
  • 2ème rendez-vous : essayage du costume réalisé à partir des mesures
  • 3ème rendez-vous : essayage du costume quasi-définitif
  • 4ème rendez-vous : le costume final est remis au client

En images accélérées, on obtient :

Crédit photo : thebespokedudes

 

 

Montre Seiko automatique - 80€ sur amazon

Si vous écumez les forum de montres à longueur de journées, vous devriez déjà le savoir : hormis en occasion, trouver une montre automatique en-dessous de 100€ est très difficile. 

La seule montre qui affiche un tarif en-dessous, est une Seiko. La fameuse montre automatique (neuve) la moins chère du marché !
Il s'agit de la Seiko 5. Vous ne la trouverez pas en boutique, Seiko ne la distribue qu'en Asie. Mais grâce à la magie d'Internet, elle disponible ici pour moins de 80€ frais de livraison compris !

Pour ce prix là vous avez :

  • Un bracelet NATO ( NATO = OTAN en français)

  • Un mouvement automatique 21 Jewls* avec mouvement apparent lorsque l'on retourne la montre. Le fameux mouvement 7S26B. Il est très robuste et plutôt précis. Vous ne perdrez pas 20 minutes à la fin de la journée

  • Le cadran n'est pas noir, mais plutôt un vert olive sur le modèle à bracelet kaki

  • Elle affiche également la date

  • Elle est petite, pas trop fine et discrète avec un boitier de 35mm de diamètre et 11mm d'épaisseur

  • Le bracelet est fin (18mm de largeur)

  • Elle émet un léger "tic-tac"

  • Un verre minéral Hardlex résistant aux rayures (n'allez pas jouer dans un bac à sable tout même) et aux chocs

*Jewls = nombre de pierre d’horlogerie que contient la montre. Originalement en rubis (et très souvent en saphir synthétique aujourd'hui), elles ont pour but de réduire les frottements liés au mécanisme. Donc en théorie, plus il y a de pierres, plus le mécanisme va durer dans le temps. Mais entre 21 et 23 Jewls, pas de réel différence en pratique.

Par contre elle n'est vraiment pas étanche : le fabricant indique une étanchéité jusque 30 mètres de profondeur, mais d'après ce qu'on peut lire sur Internet, il n'est pas vraiment conseillé d'aller à la piscine avec.

Après vous pouvez également optez pour le modèle au-dessus, la Seiko 5S, S pour SPORT. Elle est disponible ici pour 160€ frais de port compris. 2 fois plus chère donc.

Petite comparaison :

  • Mouvement : 7S36 mais avec 23 Jewels cette fois-ci : il est très semblable au 7S26

  • Taille du boitier plus grande : 42 mm (épaisseur 12mm)

  • Bracelet plus large : 22mm

  • Etanche jusque 100m

Vous remarquerez que la couronne (cette petite roue qui sert à changer l'heure ou la date) n'a pas la même dimension et est placée différemment. 

Enfin pour ceux qui cherchent plus de couleur, il est toujours possible d'opter pour le cadrant rouge.

Dans tous les cas, n'hésitez pas à lire les commentaires Amazon. Ça vous donnera une bonne idée du potentiel de la montre !

Interview de Laperruque : une marque de maroquinerie jeune et cool

 

Laperruque est une de ces jeunes marques françaises de maroquinerie qui gagnent à être connues. Ils ont gentiment accepté notre demande d'interview.

Le porte carte en Novonappa à toute sa place dans une proche d’un blouson en jean Levis type 2

Le porte carte en Novonappa à toute sa place dans une proche d’un blouson en jean Levis type 2

 

PRÉSENTATION

Pouvez-vous vous présenter rapidement ? Combien de personnes rassemble cette aventure ?

Nous sommes deux amis, Robin Hureau et Robin Nozay. Nous sommes tous les deux passionnés de mode masculine et de maroquinerie, et c'est d'ailleurs comme cela que nous nous sommes rencontrés. Nous nous occupons depuis presque 10 ans du blog Redingote.fr où nous écrivons sur ces sujets. Cela nous a tous les deux menés vers une reconversion professionnelle : Robin H. est artisan sellier-maroquinier depuis 3 ans et de mon côté j'ai occupé plusieurs postes dans le secteur de la mode et du luxe. Robin H. a suivi sa copine et s'est installé avec son atelier à Malmö en Suède, moi je n'ai suivi personne et je suis resté à Paris.

Possédez-vous une boutique en propre en Suède ?

Non, nous ne sommes distribués pour l'instant que sur notre site web Laperruque.co. Nous proposons donc de la maroquinerie directement des mains de l'artisan (celles de Robin H.) à celles du client. Du coup nous avons un intermédiaire de moins que les marques se revendiquant "direct to consumer" à la Everlane, qui doivent toujours travailler avec des ateliers externes. On est un peu le futur.

la perruque maroquinerie portefeuille
On est un peu le futur.
— laperruque
la perruque maroquinerie porte carte
la perruque maroquinerie protège cahier

Quelle est l'origine du nom de votre marque ?

Au delà du postiche capillaire, "perruque" est aussi un vieux mot utilisé dans l'artisanat pour parler d'un objet réalisé pour soi sur son lieu de travail. On parle de "travail en perruque" ou de "faire de la perruque". C'est un clin d’œil à nos expériences respectives, car avant d'y être à plein temps, on a du développer Laperruque en plus de notre activité professionnelle. On aime aussi beaucoup cette culture de l'artisanat et tout ce qui est un peu obscur, geek et créatif au sein des ateliers. Genre des porte-katanas (!) conçus par des artisans sur leur temps libre...

Quelle est la philosophie de votre marque ?

Nous souhaitons proposer de beaux produits artisanaux cools, simples et fonctionnels, dans les meilleurs cuirs du monde.

Quelle est votre ambition pour Laperruque ?
Nous souhaiterions être très rapidement "Ramen Profitable" (NLDR : être assez rentable pour permettre aux fondateurs de payer leurs dépenses courantes) .Ensuite si Laperruque pouvait devenir une marque référante de la maroquinerie contemporaine ce serait top !

la perruque maroquinerie
 

LEURS PRODUITS

LE PERRUQUE.JPG

Pouvez-vous nous parler un peu de vos fournisseurs de cuirs ? Avez-vous pu les visiter ? Respectent-ils l’environnement ?

la perruque maroquinerie protège cahier

Nous travaillons avec des tanneries françaises et suédoises, nous avons donc pu facilement toutes les visiter. Elles sont tenues de respecter des normes europénnes environnementales drastiques. Tarnsjö, notre fournisseur suèdois, est encore plus extrémiste sur cette question car sa tannerie ne produit que du cuir végétal, sans aucun produit chimique. 

Quels sont vos cuirs de prédilections ?

Le Veau Végétal Naturel (ou VVN) est un cuir au tannage végétal qui est beige à l'origine mais qui "bronze" et se patine progressivement pour prendre une belle couleur chocolat. C'est un peu l'équivalent du denim mais transposé au cuir : alors que le jean se délave progressivement, le VVN va lui s'assombrir. Sa patine est vraiment la plus belle et la plus intéressante. C'est à l'opposé du Saffiano et de tous ces cuirs traités, plastifiés et sans vie utilisés par les marques de luxe.

Y a t-il une différence perceptible entre les cuirs au tannage végétal et minéral* ?

Le cuir issu du tannage végétal est plus sensible à la lumière et aux marques de son environnement extérieur. Il laisse également joliment filtrer les irrégularités naturelles de la peau. Il a un toucher chaud et doux, à la différence du cuir au tannage minéral qui est souvent recouvert d'un film plastique qui gomme les petites marques. 

Avec le cuir au tannage végétal, sans film plastique, il faut être un peu patient : comme un vin de garde, l'objet ne révèle sa vraie nature qu' après quelques mois d'utilisation.

*Cuir minéral = Cuir tanné à base de sulfate de chrome, ce qui le rend souple et élastique.
Cuir végétal = Cuir tanné à base d'écorces, de fruits, de racines, de feuilles. Il est en général plus ferme, moins élastique et sensible à la lumière.
Tanner = rendre le cuir résistant à la pourriture, au temps et aux intempéries.

Le tannage semi-végétal c’est quoi pour les novices ?

C'est d'abord un tannage minéral, puis on finit par un tannage végétal pour obtenir le meilleur des deux mondes : un beau cuir souple, un peu gras, au toucher duveteux, qui va prendre quelques marques et surtout une belle patine avec le temps. C'est par exemple le tannage de nos cuirs Novonappa et Baranil**. Cela donne aussi accès à une palette de couleurs plus importantes.

**Baranil et Novonappa sont des marques déposées respectivement par les tanneries Degermann et Haas.

Vous travaillez combien de temps pour confectionner un produit ?

Cela peut aller de quelques heures à une demi-journée, cela dépend principalement du travail de couture, car c'est ce qui prend le plus de temps à Robin qui les réalise toutes à la main, quand il n'est pas en train d'explorer la scène techno underground de la ville de Malmö.

Pouvez-nous expliquer en quelques mots ce qu’est une finition à la cire d’abeille et ce qu’elle apporte ?

On applique la cire d'abeille en fine couches sur les tranches de nos objets, on la fait ensuite fondre pour lisser le tout et on fait briller par friction. Technique de finition assez longue, elle donne un brillant naturel au produit et protège la teinture des chocs et de l'humidité. C'est assez long à faire mais le rendu est inégalable !

 

ET LA SUITE ?

la perruque maroquinerie protège cahier

Vos prochains produits ? Un indice ?

On était très content de présenter un protège-gomme Staedler (une belle gomme made in Germany) au dernier Pitti Uomo dans le cadre d'une collaboration avec une marque de prêt-à-porter que nous aimons beaucoup. Cependant on a conscience qu'il faut aussi répondre à de vrais besoins de nos clients : porte-feuilles, housse à Iphone, macbook, porte passeport...

Sur votre site, j'ai vu qu'il est mentionné que certains de vos produits « s'embelliront avec le temps ». C’est juste du marketing ?

la perruque maroquinerie porte carte

Non, car cela correspond à ce que l'on aime vraiment. Nous trouvons que la patine peut magnifier un objet, c'est par exemple le cas sur un denim délavé, une veste Barbour bien usée, un vieux meuble d'artisan ou un parquet centenaire ... Nous avons sélectionné nos cuirs dans cette optique, afin qu'ils se marquent, qu'ils prennent du caractère en vieillissant.

Puisque Robin H. vit en Suède, peut-il nous donner son avis sur le marché menswear suédois ?

Il y a un style local porté par un véritable écosystème de marques qui ne sont que trop peu visibles hors de la Scandinavie. Il y a quelques marques Suèdoises que nous aimons beaucoup : John Sterner Swedish Knitology, Tonsure, Our Legacy, Acne Studios, Très Bien, Nifty Jeans, Sefr Sefr, Berg & Berg, Atelier Sam Anamel ...

Pour terminer, où aimez-vous acheter vos vêtements ?

Nous trainons beaucoup en friperie à la chasse d'une belle trouvaille, d'un produit qualitatif qui aurait traversé le temps. Mais nous sommes aussi clients chez des spécialistes (par exemple Incotex pour les chinos, Husbands pour les costumes, Drake's pour les cravates, Begg & co pour les écharpes ou John Smedley pour la maille), où chez des marques plus créatives pour des pièces plus originales et bien conçues, comme Arpenteur, De Bonne Facture, Acne Studios ou Our Legacy. 

Merci Robin & Robin.

N'hésitez pas à aller faire un tour sur leur site, Laperruque.

la perruque maroquinerie porte carte
 

Pantalon (4/6)

 

On continue notre série sur le pantalon. Episode 4/6 ! La meilleure partie nous semble-t-il.

Petit essai sur le port du pantalon ;
De ces détails – qui n’en sont pas - qui font vraiment la différence;

La coupe

Quel est le point commun entre ces deux tenues ?

frères ricci.jpg

La coupe du pantalon au millimètre ! Il s'agit des frères Ricci. A noter qu’un look se regarde toujours dans son intégralité. Parce que le beau est plus difficile à obtenir dans son tout que dans ses parties. Et surtout debout en se tenant droit, c’est là qu’on voit tous les défauts des vêtements. Exit donc les photos d’hommes assis, sur un vélo ou en moto : c’est plus facile d’être stylé dans ces positions !

Bon soyons honnête et disons-le tout de suite : il n'y a a priori pas de coupe idéale dans l’absolu. Je vous présente ma vérité, ma vision de la coupe idéale. Et je crois que c’est aussi celle qui est dans l’air du temps.  
Elle suit parfaitement la forme du corps sans jamais être trop large ou trop moulante. Pourquoi ?
Premièrement parce que, comme disait Sonia Rykiel « Un pantalon suit vos jambes. Une jupe mène sa vie. Le pantalon vit la vôtre ». Le pantalon doit donc épouser les formes de votre corps sans pour autant (trop) entraver vos mouvements. Le semi-slim semble donc être le bon compromis.
Et deuxièmement, parce que sinon, dans un cas comme dans l’autre, vous entrez forcément dans la catégorie du vêtement féminin. 

Trop moulant = vêtement féminin

Trop moulant = vêtement féminin

Trop large = vêtement féminin

Trop large = vêtement féminin

Eh oui, désolé messieurs, mais le vêtement masculin offre beaucoup moins de variantes que le vêtement féminin. Ce n’est pas dû au hasard : comme évoqué en début d’article il est historiquement lié au travail (donc fonctionnel et avec une faible recherche esthétique) depuis l’avènement de la société bourgeoise. Bien entendu, de nos jours ces différences sont beaucoup moins marquées, mais elles existent encore. (Consciemment ou inconsciemment)
Vous ne me croyez pas ? Prenons un cas extrême : les collants qui sont une forme de pantalon. Quel homme peut porter ce vêtement en dehors de toute activité sportive (cyclisme/course à pied) sans être raillé ? Personne, ou presque. Une femme, oui.
Une bonne coupe se remarque donc en un clin d’œil. Regardez les genoux et les chevilles : pour 99% des personnes de la population, le pantalon passe très mal à ce niveau. Des plis marquent et coupent la jambe en 2 parties.

On le voit très bien ici : 2 problèmes majeurs au niveau des genoux et des chevilles

On le voit très bien ici : 2 problèmes majeurs au niveau des genoux et des chevilles

Tenue parfaite. Oui il y a aussi des plis. Et c’est normal. Mais rassurez-moi, vous voyez bien la différence avec la coupe du pantalon présenté juste au-dessus ?Ici le tombé est très bon.Credit photo : MrPorter

Tenue parfaite. Oui il y a aussi des plis. Et c’est normal. Mais rassurez-moi, vous voyez bien la différence avec la coupe du pantalon présenté juste au-dessus ?
Ici le tombé est très bon.
Credit photo : MrPorter

Vous allez me dire que c’est un vêtement, il est donc normal qu’il y ait des plis. Oui des plis liés aux mouvements. Pas des plis liés à une mauvaise coupe (trop serrée / trop ample).

Ouverture cheville et pantalon dit « feu de plancher » 

(légèrement, n’en abusez pas hein)

L’ouverture en bas de pantalon doit s’adapter à la taille de vos chaussures. Par exemple avec des grosses boots, un jean style workwear s’accordera bien. Autre point : le pantalon recouvre à peine les chaussures. Comme dirait mon grand père, si tu ne veux pas ressembler à un zazou, le pantalon doit s’arrêter pile au dessus de la chaussure.

Angelo Gallamini ici à gauche

Angelo Gallamini ici à gauche

En tenue de parade, le pantalon ne casse pas, il s’arrête pile au niveau des premiers lacets et l’on peut à peine distinguer les chaussettes

En tenue de parade, le pantalon ne casse pas, il s’arrête pile au niveau des premiers lacets et l’on peut à peine distinguer les chaussettes

Des zazou pendant l’occupation : ils portent des vêtements trop long s’inspirant des Zoot suit

Des zazou pendant l’occupation : ils portent des vêtements trop long s’inspirant des Zoot suit

Le pantalon dans les chaussures ? Oui c’est possible mais avec des chaussures / baskets taille hautes. 

Le pantalon dans les chaussures ? Oui c’est possible mais avec des chaussures / baskets taille hautes. 

Du port de la ceinture

Elle semble obligatoire lorsque l’on porte un costume. Je ne compte plus le nombre de fois où l’on ma demandé où était ma ceinture. Pourtant les looks les plus réussis en costume sont réalisés sans ceinture ! Surtout que dans 99% des cas, les ceintures portées sont plutôt moches.
Vous savez, un truc qui ressemble à ça :

Voilà ce que portent bon nombre des cadres de la Défense

Voilà ce que portent bon nombre des cadres de la Défense

Vous me direz comment faire tenir votre pantalon dans ce cas ? En utilisant des pattes de serrages ou alors en portant des bretelles. Oui oui ! Cette dernière solution est très pratique pour les pantalons taille haute car elle permet de maintenir le pantalon lors de la position debout tout en évitant de compresser votre taille une fois assis.
Il faut remarquer que contrairement aux pantalons à taille normale qui peut se porter confortablement avec une ceinture tout en étant assis, un pantalon à taille haute trop ajusté (par exemple avec une ceinture) en position debout sera en général plutôt inconfortable une fois assis. (Excepté donc s’il y a des pinces)

Jake de l’équie TheArmoury : il porte des bretelles crocodiles

Jake de l’équie TheArmoury : il porte des bretelles crocodiles

Il est possible de trouver des bretelles avec boutons ou crocodiles. L’avantage des crocodiles est de pouvoir les utiliser avec n’importe lequel de vos pantalons. Ce qu’on ne conseille d’ailleurs pas forcément. Avec un pantalon de costume, ok. Avec un jean c’est à vos risques et périls - hormis peu être pour des tenues très Workwear -

C’est vous qui voyez, mais dans l’imaginaire collectif, bretelles + jean taille (trop) haute + lunettes trop grandes = Steve Urkel

C’est vous qui voyez, mais dans l’imaginaire collectif, bretelles + jean taille (trop) haute + lunettes trop grandes = Steve Urkel

Attention, je vous vois venir.  Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Oui vous pouvez portez des ceintures et être stylé. Oui vous pouvez porter des vêtements oversize et être stylé. Pas de raisonnement binaire. Je propose seulement un zoom assez fin sur une certaine façon de porter sonpantalon - qui est récurrente - chez les hommes les plus stylés du monde. 

Patrick Johnson : une tenue parfaite réalisée sans ceinture

Patrick Johnson : une tenue parfaite réalisée sans ceinture

Pantalon et ceinture stylés – Le contre exemple parfait de chez Drake’s

Pantalon et ceinture stylés – Le contre exemple parfait de chez Drake’s