Et pourquoi pas un pull rouge ?

 

Note : nous avons demandé à Bosie de nous envoyer le pull Rouge que vous allez découvrir dans cet article


Après le Jaune Citron, le Kelly Green et le Bleu Roi, une autre couleur vive nous captive particulièrement cette saison : le rouge !

Si le bleu est actuellement la couleur préférée des européens, le rouge a longtemps été majoritaire dans les productions culturelles et vestimentaires et ce jusqu’à la fin du Moyen Âge.

Le rouge est en Occident la première couleur que l’homme a maîtrisée, aussi bien en peinture qu’en teinture. C’est probablement pourquoi elle est longtemps restée la couleur «par excellence», la plus riche du point de vue matériel, social, artistique, onirique et symbolique.

Admiré des Grecs et des Romains, le rouge est dans l’Antiquité symbole de puissance, de richesse et de majesté. Au Moyen Âge, il prend une forte dimension religieuse, évoquant aussi bien le sang du Christ que les flammes de l’enfer. Mais il est aussi, dans le monde profane, la couleur de l’amour, de la gloire et de la beauté, comme celle de l’orgueil, de la violence et de la luxure.[…] Toutefois, à partir de la Révolution française, le rouge prend une dimension idéologique et politique. C’est la couleur des forces progressistes ou subversives, puis des partis de gauche, rôle qu’il a conservé jusqu’à aujourd’hui.

4ème de couverture du livre sur le Rouge de Michel Pastoureau

Dès la fin du Moyen Age, de nombreux décrets vestimentaires sont pris et certaines couleurs sont interdites à des classes sociales. Le rouge est imposé à des activités en marge comme les prostituées, les bouchers, les bourreaux, les lépreux. Mais c’est la Réforme protestante qui va contribuer à interdire et faire reculer le rouge. Les Réformateurs considèrent en effet que le rouge est une couleur trop voyante, trop couteuse, indécente, immorale et dépravée. Le rouge est associé à quatre des sept pêchés capitaux comme l’orgueil, la colère, la luxure et la goinfrerie. Il est lié à la violence, la débauche, la trahison et au crime. Au XVIe siècle, une véritable haine du rouge se développe et la Réforme déclare la guerre aux couleurs trop vives et trop voyantes.

Céline Baccari |clio-cr.clionautes.org

 
 

Le rouge c’est aussi la couleur des moniteurs de ski. Les fameux pulls rouges. À tel point que son port est même inscrit dans la charte de l’École du ski français. Soit une armée de pulls rouges avec près de 17 000 moniteurs dans l’Hexagone.

Mais pas besoin d’être moniteur de ski pour porter un pull rouge. Comme toute les couleurs vives, le rouge s’associera particulièrement bien avec un pantalon blanc. Cela fonctionne également très bien avec un pantalon beige et c’est ce que choisit de faire Marcos ici.

Comme à notre habitude, nous avons opté pour un pull est brossé 4 fois de chez Bosie. La marque l’a d’ailleurs appelé French Red en notre hommage ! Car oui, on aime tellement ce rouge que nous avons poussé pour qu’ils le proposent cette saison dans leurs collections. Une vraie réussite.

Disponible ici.

 
 

Howlin’ - Le pull Kelly Green “Shaggy Bear”, un indispensable de cet Hiver

Les Kelly Green de chez Howlin’

 
 

Note : Howlin’ ont accepté de nous envoyer le pull que Marcos porte dans cet article. Mathieu porte un cardigan Howlin’ acheté récemment.
Texte : Marcos E.
Photos : Thomas M.


Nous avions déjà écrit sur la marque Belge il y a plus d’un an et souhaitions présenter deux autres pièces de la nouvelle collection. Voici la première, le pull Kelly green baptisé Shaggy Bear.

 
 

notre vert favori : LE « Kelly Green »

MERCI est devenu l’un de nos multimarques préféré à Paris. L’un des rares endroits à proposer des doudounes Crescent Down Works. En s’y rendant avec Mathieu début octobre, nous avions découvert une sélection conséquente de vêtements en maille. Parmi elle, Howlin’.

Quel plaisir de retrouver cette marque sur laquelle nous avions écrit sur Les Indispensables ! Peu distribuée en France, MERCI propose une offre plutôt étoffée. Nous avons ainsi pu voir en vrai la ligne Shaggy Bear, des pulls Shaggy à la laine shetland locale fabriqués en Ecosse. La main de ces pulls est assez incroyable, douce, onctueuse, spongieuse et ne grattant pas.

Outre ce côté Shaggy, nous sommes conquis par le vert Kelly Green – notre nuance favorite de vert – qui est si lumineux !

 
 

Un véritable pull « shaggy »

Voilà quelques années que nous portons des pulls shetland de plusieurs marques et indirectement on peut les comparer entre eux. Ce modèle Shaggy Bear d’Howlin’ coche toutes les cases. La laine est superbement brossée lui conférant ce côté duveteux que nous affectionnons tant. De plus, la longueur du pull est bonne, là où d’autres marques – notamment Jamieson’s – préfèrent un pull (trop) long. Enfin, à notre goût.

Autre sujet de discorde, le col. Ici sa tenue est parfaite. Il serré bien et ne se détend pas au moindre mouvement. Je porte ici un XS, le pull m’enveloppe confortablement tout en flattant ma carrure – mais pas d’effet slim fit !

 
 

Enfin, d’un point de vue plus artistique et esthétique, j’affectionne particulièrement le logo « Shaggy Bear ». Le genre de détail que l’on ne trouve pas chez les marques fabricants !

Impossible également de ne pas penser aux « Shaggy Dog » de J.Press mais avec Howlin’ vous aurez non seulement l’effet shaggy, un coloris incroyable mais aussi un prix plus accessible à 225 €.

 
 

Toutes les caractéristiques du parfait pull shetland sont réunies : des manches marteau, un double brossage pour un effet shaggy garanti, une laine écossaise et surtout un prix doux pour un produit d’exception.

Un indispensable pour cet Hiver.

Où les trouver ? Par exemple ici (pour le pull) et ici (pour le cardigan).

 
 
 

Le monde du silence des agneaux, Shetland

 
 

Note : Bosie ont gentiment accepté de nous envoyer le bonnet que vous allez découvrir dans cet article

Texte : Romain @Lastrolab
Photos : Thomas M.


Avec ma condition capillaire, les bonnets (et couvre-chefs en général) ne sont pas qu’une simple coquetterie mais une nécessité pour affronter les éléments. Aussi étais-je ravi d’essayer ce bonnet en laine Shetland par Bosie.

Vous l’aurez constaté, ce bonnet est loin d’être d’une couleur anodine puisqu’il est rouge… A mon sens, deux écueils sont à éviter quand on porte un bonnet rouge.

Le premier piège est la tentation d’assortir la couleur de ses chaussettes (n’en déplaise aux cardinaux qui nous lisent). Bien évidemment, chacun fait ce qui lui plaît (chœurs : « plaît, plaît »), et je n’irai pas jusqu’à qualifier l’accord de mauvais goût. Il a même pu m’arriver d’y céder. Mais la figure de style me semble un peu attendue, d’autant plus quand la couleur est vive.

Le second écueil, bien plus difficile à éviter, est l’association avec un célèbre explorateur océanographique (un certain commandant). En toute honnêteté, je vois mal comment échapper à une ou deux remarques par jour. Vous pourrez toujours limiter la casse en évitant les vêtements à connotation trop marine (exit les cabans, les pulls bretons…) ou exploratrice (rangez aussi les doudounes à capuche fourrée et les parkas en gore-tex), mais le risque zéro n’existera jamais.

De mon côté, j’ai choisi de jouer la sécurité en portant un hoodie d’université américaine (acheté sur le campus svp) et une parka fishtail m65 (achetée sur Vinted, c’est moins impressionnant), dont la capuche est restée au placard.

Comme tous les pulls de Bosie, et comme tout Shetland qui se respecte, le bonnet est en laine filée et tricotée en Ecosse. La laine, rendue délicieusement shaggy après deux brossages, est douce et chaude. La construction « fully fashioned » ne présente aucune couture puisque la maille est entièrement tricotée, avec une côte plus large sur le revers du bonnet.

A 35 livres sterling, il faudra se lever tôt pour trouver mieux ailleurs. Et qui se lève tôt, SE COUSTEAU ! *lâche le micro*  

 

Peter Blance - Pulls Shetland Shaggy Dog

 
 

Si l’on a déjà écrit beaucoup d’articles sur les pulls Shaggy Dog, il y a une marque dont on a jamais parlé : Peter Blance. Un point qui n’a pas échappé à quelques-uns de nos lecteurs réguliers.

N’hésitez pas à nous contacter sur Instagram, ça nous fait toujours plaisir

Peter Blance est une marque que l’on connaît grâce au magazine Popeye. Elle est uniquement distribuée au Japon. Pour vous en assurer, tapez le hastag #peterblance sur Instagram : il y a majoritairement des publications faites au Japon qui remontent.

En regardant l’étiquette de la marque, on apprend que les pulls Peter Blance sont fabriqués en Écosse sur l’une des îles Shetlands.
Une étiquette qui nous rappelle aussi celle de Shetland Woollen Co. ou encore Laurence J.Smith.

Et pour cause, les pulls Peter Blance sont vraisemblablement fabriqués par Laurence Odie Knitwear. Si dans le cachemire, on pense qu’il y a 3 noms britanniques à retenir, Johnston of Elgin, Joshua Ellis et Begg & Co, pour les pulls Shaggy Dog on citerait : Harley of Scotland, Jamiseon’s of Shetland et Laurence Odie Knitwear.

C’est cet atelier qui produit également les pulls Shaggy Dog de J.Press et a travaillé/travaille avec les plus belles marques du monde. On peut citer A.P.C, Bonpoint, Shetland Woollen Co., Boggi, Burberry’s, United Arrows, Holland & Holland, Aspesi, Bergdorf Goodman, Marcel Lassance ou encore Inverallan.

Une étiquette d’une pull Shaggy Dog Peter Blance - Mention “Hand Frame Knitted”

L’étiquette d’un pull Shetland Woolen Co. - similaire à celle de Peter Blance

Peter Blance, une marque de Laurence Odie Knitwear ? Publication Instagram 2016

Etiquette Laurence J.Smith, une des marques en propre de Laurence Odie Knitwear - similaire à celle de Peter Blance

Est-ce que cela signifie que si vous achetez un pull Shetland Woolen Co. cela revient au même ? Rien ne le garantie. La coupe peut être différente, les fils également, sans parler des finitions (le nombre de brossage par exemple) ou du montage.

En parlant de montage, on a vu deux types de pulls Peter Blance. L’un tricôté en fully fashion puis remaillé par la suite et l’autre tricoté d’une seule pièce, sans coutures sur les côtés.

Le premier est tricoté sur des machines à tricoter manuelles. On parle de Hand Frame Knitted. Nous avions d’ailleurs écrit un article sur six marques marques qui utilisent encore ce type de machines pour tricoter leurs produits.

Questions fils, il est souvent indiqué qu’ils proviennent de chez J.C Rennies - comme la majorité des pulls de Harley of Scotland - ou de chez Jamieson’s, qui sont plus rêches.

Pull Peter Blance tricoté en une seule pièce

Pas de coutures sur les côtés - La ligne dessinée est seulement liée au repassage

Cela vaut-il le coup d’en faire venir quelques exemplaires du Japon ? Au risque de payer des droits de douane exorbitants ?

On aurait tendance à dire que non, il existe déjà de très belles alternatives distribuées en Europe. Mais si vous avez sauté le pas, n’hésitez pas à nous donner votre retour d’expérience en commentaire.

 

Quel est le pull shaggy dog le plus doux ?

 

Pull Shaggy Dog

Lequel est le plus doux ?

 
 

Réponse de Marcos : Bosie !

J’en ai de plusieurs marques et celui de Bosie est celui que je préfère. Je n’aime pas faire de classement mais puisque tu me le demandes, je le trouve plus doux que mes Shaggy Dog de J.Press, Laurence J.Smith, Jamieson’s, Howlin voire certains Harley of Scotland - qui produit les pulls de Bosie.
Je le trouve presque aussi doux que l
e pull en mélange laine/cachemire que l’on a déjà testé chez eux.

Plusieurs explications. Le fil tout d’abord. La provenance et les caractéristiques de la laine - plus ou moins rustique - jouent sur la douceur. Le traitement ensuite. Non seulement le lavage mais aussi la finition. Le pull choisi par Marcos est brossé x4 fois. Oui x4 fois. Soit le maximum proposé par Bosie, car au-delà la laine ne le supporterait sans doute pas.
Ce ressenti de Marcos correspond à une (très bonne) première impression, après réception du pull.
On prend cette petite précaution parce que l’on sait d’expérience qu’après un ou plusieurs lavages la douceur d’un pull en laine ou en cachemire peut fondre comme neige au soleil ou au contraire se maintenir - voire s’accentuer, mais c’est plus rare. A voir dans le temps, donc. Mais on a confiance dans la marque, spécialiste du pull Shaggy Dog.

Ce que j’aime aussi chez Bosie, c’est que j’ai l’impression que la coupe et le col ont été revu. Elle est plus contemporaine, et le col est plus proche du cou. Idéal pour y glisser un t-shirt, il dépassera à peine.

Le pull est toujours tricoté en intégral - sans coutures - et est fini à la main. Le résultat est très beau. Lorsque vous retournez le pull, vous ne distinguez aucunes coutures. L’autre avantage de cette technique réside dans le confort. Là où un assemblage des différentes parties du pull avec des coutures surjetées - comme cela peut se faire pour un sweatshirt - peut “bloquer” l’élasticité naturelle de la maille, l’absence de coutures garantie une élasticité sans pareille et plus de confort dans les mouvements.

Autre point positif, et ce n’est pas spécifique à celui de Bosie, j’ai remarqué que mes pulls Shaggy Dog tenaient vraiment chaud. Un bonheur à porter lorsque la température descend sous les 10°.

On recommande.

Remarquez le repassage subtil de la manche

 

Pull Bosie Shaggy Dog ⎜Test et avis

 
 

Note : nous avons demandé à Bosie de nous envoyer le pull que vous allez découvrir dans cet article

Histoire et FABRICATION

Bosie est une marque écossaise spécialisée dans la maille. Mais c’est avant tout une histoire de famille, celle des Harley dont Mathieu a déjà parlé ici.
Pour ceux qui n’aurait pas lu l’article, Harley of Scotland a été lancé par le grand-père de la fondatrice de Bosie, Peter Harley en 1929. D’entreprise à tricoter des chaussettes pour pêcheurs de mer du Nord, elle est passée aux pulls Fair Isle et aux tricots Shetland. Au milieu des années 60, le fils de Peter Harley, Adam, reprend l’entreprise. Il a eu trois filles, dont la fondatrice de Bosie. Après des études de textile à Aberdeen en Ecosse, elle décide de lancer sa propre marque sous le nom de Bosie, un mot en dialecte Écossais (le Doric) qui cela signifie câlin.

Les pulls Bosie sont donc entièrement fabriqués en Écosse par l’atelier familiale de Harley of Scotland. Les fils utilisés proviennent également de la région, à quelques kilomètres de là.
Pour la petite histoire, la machine que Harley utilise pour brosser les Shaggy date des années 1940. Elle est encore équipée de chardons naturels, comme ce qui se faisait à l’époque. Bosie nous a confié que l’atelier a déjà essayé de les remplacer par des “brosses” métalliques mais le résultat ne fût pas satisfaisant.

 
Les chardons en question

Les chardons en question

 
Ce pull Bosie, en mélange cachemire/laine, est le pull Shaggy Dog le plus doux que l’on ait eu entre les mains
— LES INDISPENSABLES PARIS

Bosie Luxury Shetland 

Le pull en laine Shetland est très souvent porté par-dessus une chemise ou un t-shirt. La raison en est simple : sa laine rustique peut gratter.
Il existe une autre solution, celle qui consiste à le gratter pour le rendre plus doux. D’où l’intérêt d’avoir un pull Shaggy Dog, qui sera légèrement plus doux. Le grattage a néanmoins lieu sur l’extérieur du pull, ce n’est donc pas non plus une solution miracle.
Mais en rajoutant du cachemire, on obtient le pull Shaggy Dog le plus doux que l’on ait eu entre les mains.
C’est l’une des seules marques qui propose ce mélange. 12% Cachemire et 88% laine Shetland. Si vous cherchez sur leur site, cette gamme s’appelle Luxury Shetland.

Bosie est aussi la seule marque que l’on connaît à proposer un service de personnalisation du brossage. Quatre pour être précis :

  • Doucement brossé - Brossé une seule fois pour un effet subtil.

  • Shaggy - Le look Shaggy classique, brossé deux fois, le brossage est visible.

  • Extra Shaggy - Brossé trois fois. Le pull a un aspect très brossé.

  • Quad Shaggy - Brossé quatre fois, ce qui donne un effet extrêmement brossé à la limite d'un aspect feutré. Le pull est probablement légèrement plus rigide et a une couleur moins profonde.
    Ils ne brossent jamais plus de quatre fois. A réserver aux fans inconditionnels de pulls Shaggy Dog.

Nous avons opté pour un pull Extra Shaggy, c’est à dire brossé 3 fois. Et on a pas été déçu. Ce brossage donne beaucoup de volume au pull et renforce son aspect “barbe à papa”. Cela ajoute également, à notre sens, une certaine dose de confort. Le pull est plus doux au toucher.

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Au niveau de la coupe, les pulls Bosie taillent assez grand et sont relativement long. Idéal pour profiter d’un confort maximum.
Ceux qui préfèrent une coupe plus près du corps, on recommande de prendre une ou deux tailles en dessous.

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Questions finitions, le pull est tricoté en intégral - sans coutures - et est fini à la main. Le résultat est très beau. Lorsque vous retournez le pull, vous ne distinguez aucunes coutures. L’autre avantage de cette technique réside dans le confort. Là où un assemblage des différentes parties du pull avec des coutures surjetées - comme cela peut se faire pour un sweatshirt - peut “bloquer” l’élasticité naturelle de la maille, l’assemblage sans coutures, maille à maille, garantie une élasticité sans pareille.

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COLLECTIONS

Bosie ce n’est pas uniquement des pulls Shaggy Dog. La marque propose, par exemple, des pulls en cachemire. C’est même une exclusivité Bosie, Harley ne les tricotent pour personne d’autre.

Les coloris disponibles changent chaque saison. La saison précédente nous aimions beaucoup ce rose corail et ce bleu ciel disponibles en Luxury Shetland.
D’autres coloris devraient être disponibles d’ici peu de temps.

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Bosie propose également d’autres matières, comme le Geelong ou encore la laine Donegal. Le tout, toujours 100% made in Scotland

Très très beau bleu cobalt

Très très beau bleu cobalt

Laine Donegal - reconnaissable grâce à ses fils mouchetés

Laine Donegal - reconnaissable grâce à ses fils mouchetés

ENVOIS EN FRANCE

Avec le Brexit, vous vous demandez sans doute si vous allez devoir payer des taxes en achetant sur le site de Bosie. Nous avons vérifié sur les sites gouvernementaux et confirmé avec la marque : il en ressort - à l’heure actuelle - que si votre achat ne dépasse pas 135£ hors frais de transport et d’assurance, vous ne paierez pas de taxes.

Si vous vous voulez acheter plusieurs pulls, n’hésitez pas à contacter le service client, ils trouveront une solution. (des envois multiples, mais un seul frais de port à payer pour vous)

 

Howlin' - Une marque créative de pulls haut-de-gamme

 

Note : A notre demande, Howlin’ ont accepté de nous envoyer les 2 pulls que vous allez découvrir dans cet article.

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Howlin' by Morrison

Une marque créative spécialisée dans la maille

Texte : Marcos Eliades
Photos : Thomas M.

 

Qui n’a jamais senti à plein poumons un pull écossais en laine vierge non traitée ? Si vous n’avez jamais eu l’occasion de le faire, faites-le au plus vite. Les narines reniflent l’ensemble d’un troupeau de moutons : l’odeur est caractéristique. Pour certains, déplaisante, pour d’autres non. Je fais partie de la seconde catégorie. Ce parfum me fait voyager dans les lointaines contrées écossaises, une odeur presque rassurante. Alors quand les deux frères Belges Jan & Patrick Olyslager fondent leur marque de pulls en 2008, ils font un pied de nez aux conventions en baptisant leur marque Howlin’, comprenez « qui sent mauvais » en argot écossais. Un véritable tour de force ! 

Voici deux pulls de leur collection à motifs caractéristiques. 

Décryptage. 

 

Une histoire de localité

Howlin' est une marque belge spécialisée dans la maille depuis 40 ans. Elle est à la fois créative et respectueuse des savoir-faire. C’est finalement ce qu’on aime chez Howlin', cette association entre la modernité et la tradition. Et c’est d’ailleurs pour cette raison que leurs pulls en laine Shetland sont toujours tricotés en Ecosse et en Irlande. La raison en est simple : ces deux pays sont le berceau historique de ce type de maille. Ils disposent d’un savoir-faire reconnu en la matière. Pourquoi aller ailleurs ?
Les t-shirts et les sweatshirts sont quant à eux fabriqués en Belgique. Lorsque c’est possible, le jersey est même directement tricoté dans la région. Le ton est donné : Howlin’ aime le local et le responsable. Dans un monde globalisé où tout va si vite et se brûle, la marque prend le pari de la lenteur pour favoriser la qualité. 

Question distribution le marque est très bien représentée dans le monde. Une centaine de points de ventes ! 

Deux pulls caractéristiques

Le premier pull est un Shetland sweater confectionné en laine écossaise à 100%. La pièce est entièrement tricotée et finie à la main en Ecosse. Et comme tous ces homologues haut-de-gamme tricotés en Écosse, le pull est seamless. Autrement dit, il n’y a pas de coutures, toutes les parties sont reliées ensemble maille à maille.
Le pull a un fit légèrement oversize, idéal pour mettre une chemise en dessous ou un t-shirt épais. Il est également brossé, ce qui lui confère ce côté shaggy

Le motif du pull est caractéristique des îles Shetland. L’histoire raconte qu’il permettait aux matelots d’être vus de loin par leur compagnes, lorsqu’ils rentraient d’un long séjour en mer.* Howlin’ fait revivre cet héritage et propose un pull complètement adapté à la vie citadine ou bucolique. Un pull à tout faire, en somme. 

Le coloris biscuit mélangeant des pointes de blancs et de marrons rend le pull à la fois sobre et percutant. Il se marie parfaitement avec un jeans brut. L’avantage d’une pièce sobre est qu’elle permet une association de couleurs plus vastes et étendues. N’hésitez pas par exemple à porter de belles chaussettes colorées aux pieds !

Le pull ici est une taille M pour un effet oversize voulu. 

 
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howlin
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Le deuxième pull est caractéristique des cable-knit écossais. Ces pulls à torsades qui inondent le marché du vêtement depuis quelques années, pour notre plus grand plaisir. Il n’y a pas un pull à torsades qui se ressemble : historiquement les motifs étaient choisis par les femmes des marins et permettaient aux matelots d’emporter un souvenir familiale lors de leurs voyages. Aussi, chaque dessin permettait de distinguer les marins. Aujourd’hui nous dirions « signe distinctif ». 

Le pull est d’un beau coloris écru. Nous l’avions déjà dit précédemment, la couleur écru est fantastique en hiver. Elle se marie facilement avec tout et permet réellement d’illuminer une tenue en lui donnant de l’allure. 

Le fit est généreux. Sans doute aurait-il fallu que j’opte pour un S au lieu dans M, l’épaisseur de la laine accentuant le côté oversize – qui n’est finalement pas déplaisant du tout à l’œil comme au porté. La maille est épaisse et lourde, à l’inverse du premier pull qui compte une texture spongieuse et légère. 

Le pull présente les même caractéristiques que son voisin : tricoté en 100 % laine écossaise. L’odeur dont nous parlions en préambule est très subtilement présente, pas de doute : ce pull est authentique. 

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howlin

Des pulls authentiques

Les pulls tiennent chaud, grâce à eux, vous passerez un hiver douillet avec de l’allure. Quelle belle marque et surtout quels beaux designs ! Nous vous encourageons grandement à faire un tour sur l’eshop de la marque qui propose des pièces aux motifs caractéristiques écossais et irlandais. Howlin’ est une marque qui a du flair, un flair authentique. 

*Une histoire qui relève plus du mythe qu’autre chose, voir notamment les travaux de Siún Carden sur ce sujet.

 
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Harley of Scotland

 
 
Texte : Mathieu @BestShopsInTown
Photos : Mathieu @BestShopsInTown - hors photo d’illustration : Habilleur.fr

A chaque début d’automne-hiver, une envie me vient en boucle, ressortir mes pulls de couleurs vives aux fils très doux, les fameux pulls Shetland brossés. Cette année, de nouveaux compagnons sont venus enrichir mon vestiaire. Et comme toujours, mes préférés viennent d’Écosse. 

Harvey of Scotland - UNE REFERENCE DANS LA PRODUCTION DE Pulls Shetland 

Ces pulls iconiques sont l’une des spécialités écossaise. Pour cette saison, mon choix s'est surtout orienté vers une couleur en particulier : le violet. Qu’il soit brossés ou non, j’aime le rendu et le confort de ces pulls. La couleur étant ma priorité, je me suis tourné rapidement sur le coloris Améthyste de la marque Harley of Scotland, une référence dans la production de ce type de pulls
Fondée en 1929 par Peter Harley Buchan, l’arrière-grand-père des propriétaires actuels, Harley of Scotland possède toujours un atelier de production de maille dans la région de l'Aberdeenshire. Initialement, Harley of Scotland fabriquait des chaussettes pour les pêcheurs locaux. Ce n’est pas un hasard puisque Peter Harley Buchan était lui même un pêcheur. Mais inspiré au cours de ses voyages dans les Orcades et les Shetland par les pulls Fair Isle des pêcheurs, il décide de se lancer dans l’aventure du tricot. Il commence par des chaussettes, exceptionnellement chaudes et résistantes. Le succès aidant, il achète un ancien entrepôt de pêche pour y construire son usine. Tout est à l’époque fabriqué à la main. Un processus long et gourmand en main-d'œuvre.
Aujourd’hui la plupart des opérations sont réalisées à l’aide de machines. Grâce au tricotage intégral (aussi appelé seamless), Harley of Scotland est capable de tricoter un pull en presque trente minutes sur ses machines allemandes Stoll. L’entreprise maîtrise également le tricotage fullyfashion qui consiste à tricoter les différentes parties pull (manches, devant, derrière…) sur des machines rectilignes puis à les remailler ensemble grâce à des machines spécifiques et des employés qualifiés - jusqu’à plus d’un an pour être totalement opérationnel.
Les pulls Harley sont principalement fabriqués avec des fils écossais et italiens. Pour les modèles classiques en laine Shetland, Harley utilise le “Supersoft Shetland” de chez J.C Rennie, filé à quelques kilomètres de l’atelier. La marque travaille également d’autres qualités tel que le cachemire écossais. 

REVIEW

Ce qui me plait quand je porte ces pulls c’est le confort et la liberté de mouvement qu’ils procurent. Le fait qu’ils soient tricotés sans coutures y est certainement pour quelque chose.  Après avoir parcouru quelques sites, j’ai finalement trouvé mon bonheur chez St Germain à Annecy. Outre le violet, j’ai également pris le modèle écru, qui est plus simple à intégrer dans différentes tenues.  

Les pulls taillent normalement, cependant faites attention lors du lavage, pas d’essorage, et à 30° maximum. 

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Anglo-Italian

 
 

Déjà trois ans depuis notre dernière visite chez Anglo-Italian, une marque londonienne co-fondée par Jake Grantham et Alex Pirounis.
Les collections de Anglo-Italian se sont depuis bien étoffées, avec l’apparition d’une ligne sport et de pièces plus décontractées. Les sur-chemises déclinées en plusieurs matières font parties de leurs bestsellers. Elles sont toutes confectionnées en Italie, et on aime particulièrement celles en laine ou encore celle en laine et cachemire de chez Joshua Ellis .

Prix : entre 250 et 300£

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surchemise cachemire
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Anglo-Italian a également lancé son offre knitwear. Elle est constituée à la fois de mailles faites en Italie mais aussi en Écosse, comme leurs pulls Shaggy Dog en laine shetland.

Les pulls ci-dessous ont été tricotés en Italie. Les deux cardigans à zip ont légèrement été raccourcis pour pouvoir être facilement portés avec les pantalons taille haute de la marque.
Composés de 70% laine et 30% cachemire, ils seront agréables à porter.

Prix : entre 175 et 350£

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Waffle knit - Maille gauffrée

Waffle knit - Maille gauffrée

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Veste en Tweed 3 poches, confectionnée en Italie avec son propre tissu, le AIT-027.
Poids du tissu : 510/530g | Composition: 100% Laine

Prix : 435£

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Inverallan x Flâneurs

 
 

Inverallan est une marque écossaise née dans les années 70 spécialisée dans le tricot main et connue pour ses pulls Aran. Basée à Alloa, au centre de l'Écosse, la marque fabrique aujourd’hui principalement en Inde. Cet article du journal scotsman.com résume bien les tenants et les aboutissants de ce choix.
La collection réalisée en collaboration avec le magasin rennais Flâneurs est composée de deux types de pulls : l’un en laine vierge Shetland et l’autre en laine Bluefaced Leceister.

PULLS EN LAINE SHETLAND

Pour cette collaboration Flâneurs ont choisi de travailler avec la filature Gardiner établie depuis 1896 dans la ville de Huddersfield, dans le Yorkshire de l'ouest au Royaume-Uni. La laine shetland est une laine rustique mais qui tient très bien dans le temps.
Les pulls sont 100% laine et comme précisé dans la fiche produit de la marque, ils sont tricotés machine, mais finis aiguille, c’est à dire que les extrémités des pulls sont finies à la main (manches, col et partie basse du pull).
La coupe a également légèrement été revue pour être plus moderne : le juste milieu entre trop ample et trop proche du corps.

Inverallan X Flâneurs Image flaneurs.net

Inverallan X Flâneurs
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Inverallan X Flâneurs
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Inverallan X Flâneurs
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Inverallan X Flâneurs
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Inverallan X Flâneurs
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Inverallan X Flâneurs
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PULLS EN LAINE Bluefaced Leceister

Cette deuxième gamme de pulls utilise de la laine de Blueface Leicester écossais, une sorte de cousin du mouton mérinos français. Originaire d'Angleterre, il donne une laine chaude et assez douce. Comme précédemment, les pulls sont tricotés machine, mais finis aiguille, c’est à dire que les extrémités des pulls sont finies à la main (manches, col et partie basse du pull).

Inverallan X Flâneurs Image flaneurs.net

Inverallan X Flâneurs
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Inverallan X Flâneurs Image flaneurs.net

Inverallan X Flâneurs
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Inverallan X Flâneurs Image flaneurs.net

Inverallan X Flâneurs
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Laurence J. Smith - Pulls Shetland

 
 

Edit Décembre 2020 : les pulls Laurence J.Smith sont également distribués chez Fortela et Lacerba Uomo.

Comme annoncé dans notre dernière newsletter, nous allons mettre de plus en plus l’accent sur la maille. Non seulement parce c’est un produit qu’on aime beaucoup mais aussi parce qu’on en parle finalement pas assez à notre goût. On avait déjà initié quelques articles en début d’année ( cf Jamieson’s, Rototo…) et nous allons encore accentuer cette initiative.

Vous pouvez retrouver tous nos articles grâce au hashtag maille dans la barre de recherche.

Laurence J.Smith.

Pour continuer notre série, on a choisi la marque écossaise Laurence J. Smith. Si dans le cachemire, on pense qu’il y a 3 noms britanniques à retenir, Johnston of Elgin, Joshua Ellis et Begg & Co, pour la maille (Shetland en particulier) il y en a moins d’une dizaine. Et Laurence J. Smith en fait assurément partie.

L’entreprise est située à Hoswick en Ecosse, dans les îles Shetland. Laurence Odie Knitwear Ltd a été créée en 2004 lorsque Monsieur Laurence Odie, ancien employé de Laurence J Smith Ltd. décide de créer sa propre affaire suite à la fermeture de Laurence J.Smith. Il a alors plus de 30 ans d’expérience dans la maille. Il introduit petit à petit de nouvelles technologies, de nouvelles machines pour améliorer le processus de production. L’entreprise achète par exemple de nouvelles machines du constructeur allemand Stoll.
Quinze ans plus tard, c’est encore Laurence Odie Knitwear Ltd qui produit les pulls Laurence J Smith pour un petit nombre de clients retail tel que Frans Boone Store. L’entreprise appartient aujourd’hui à ses salariés, environ 14 personnes, Mr Odie ayant vendu 100% de ses participations. Elle travaille toujours majoritairement en marque blanche, tel que pour Beams ou J.Press. Sa production se constitue à 80% de pulls en laine Shetland. Le reste concerne d’autres autres qualités, à savoir des pulls en laine Geelong ou encore des mélanges Angora.

Capture écran - Google Street View 2015

Capture écran - Google Street View 2015

Notre pull provient de l’excellent site Frans Boone Store. A noter que la marque est également distribuée sur un autre site multimarque que l’on adore : Dicks-Edinburgh.

Hand Frame Knitted pullovers

Comme vous pouvez le constatez, sur l’étiquette du pull est précisé “Hand Frame Knitted” ce qui signifie qu’il est tricoté sur une machine à tricoter manuelle tel que notre machine Dubied. Nous avons demandé plus de précisons à l’atelier Laurence Odie Knitwear Ltd. On peut donc vous dire que les pulls "Hand Frame Knitted" sont tricotés de manière autonome par des artisans qualifiés chez eux - de manière similaire au Harris Tweed - à travers les îles Shetland . L’atelier se charge ensuite de les vérifier, de les laver et de les repasser avant de les expédier à leurs clients.
Tous ces pulls sont faits en laine écossaise uniquement.

Petit teasing au passage de notre prochain article Review

Petit teasing au passage de notre prochain article Review

Un pull très doux

Un pull très doux

Hand Frame Knitted : tricoté sur des machines actionnées à la main

Hand Frame Knitted : tricoté sur des machines actionnées à la main

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Sur le site de Fortela, on peut découvrir les pulls Laurence J.Smith dans de nombreux coloris, modèles Turtleneck et Crewneck.

Image fortela.it

Image fortela.it

Image fortela.it

Image fortela.it

Image Matteo Bianchessi pour Fortela

Image Matteo Bianchessi pour Fortela


 

Pull Shetland Jamieson’s - Test et Avis

 

Mise à jour le 24/07/2020 : Jamieson’s nous informe qu’ils viennent de lancer leur propre site de vente en ligne. Vous trouverez également une offre très complète et détaillée sur Endclothing ici.

Pull Shetland, pull Shaggy Dog, pull Fair Isle ou tout simplement pull Écossais : autant de dénominateurs qui évoquent les pulls en laine emblématiques de l’Ecosse.
Dans cet article nous nous focaliserons principalement sur les pulls Shaggy Dog de la marque Jamieson’s.

Poneys écossais Crédit Photo : Rob McDougal

Poneys écossais
Crédit Photo : Rob McDougal

Un pull chargé d’Histoire

Les premiers colons nordiques commencent à tricoter ces pulls emblématiques grâce à l’importation de leurs troupeaux de moutons sur les îles britanniques Shetland au cours du IXème siècle. Les pulls Shetland sont fabriqués à partir de la laine des moutons petits et robustes de race Shetland parfaitement adaptés à la vie de ces îles du Nord. Aujourd’hui encore, ces moutons produisent une laine si unique qu’elle est devenue une véritable culture sociale et commerciale pour l’archipel. Les pulls en laine Shetland ne sont pas aussi volumineux que les tricots à motifs câblés Irlandais ou fin que ceux 100% mérinos que l’on trouve chez Uniqlo mais sont souvent un bon intermédiaire. Ils peuvent aussi être très duveteux, comme c’est le cas du Shaggy Dog.

une production ENTIÈREMENT locale

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Jamieson‘s est une entreprise familiale depuis plus de 5 générations. Elle a commencé en 1890 à Sandness grâce à Robert Jamieson’s. L’entreprise y est toujours localisée un siècle plus tard. A ses débuts les fils Shetland étaient considérés comme trop fragiles pour être filés sur des machines industrielles. Ils étaient donc mélangés avec d’autres laines plus grossières. C’est en 1978 que la famille Jamieson’s réussie à filer un fil 100% laine Shetland.

La laine brute dans l’atelier de Jamieson’s

La laine brute dans l’atelier de Jamieson’s

Bobines de fils produite par Jameson’s - Elles sont vendues pour les personnes qui souhaitent tricoter leurs pulls à la main et constituent encore une bonne partie de l’activité de l’entreprise

Bobines de fils produite par Jameson’s - Elles sont vendues pour les personnes qui souhaitent tricoter leurs pulls à la main et constituent encore une bonne partie de l’activité de l’entreprise

Jamieson’s s’approvisionne auprès de plus de 80 exploitants agricoles pour récolter sa matière première essentielle : la laine Shetland. Toutes les opérations suivantes sont réalisées en interne : dégraissage pour enlever la suintine, teinture en bourre ou sur fils, cardage, filage…jusqu’au tricotage final.

Teinture des fibres ou parle aussi de teinture en bourre

Teinture des fibres ou parle aussi de teinture en bourre

Remaillage du col sur le panneau avant

Remaillage du col sur le panneau avant

Auparavant le tricotage était principalement fait à la main et à la maison par des tricoteuses sur tout l’archipel. Mais petit à petit cette main d’oeuvre s’est faite rare. En parallèle, la maison Jamieson’s se développait considérablement : ce fut ainsi une des premières familles à utiliser des machines à tricoter à commandes numériques, totalement pilotables grâce à des ordinateurs. Ce faisant, la famille relève le défi de l’industrialisation tout en conservant ses racines traditionnelles en utilisant des motifs Fair Isle et en proposant même davantage de motifs au sein de son catalogue.

A côté du tricotage, Jamieson’s produit également ses propres tissus. Encore une fois, outre les opérations de finissage (lavage…), tout est réalisé en interne. Du fil au tissage.

Tissage du tweed

Tissage du tweed

Production d’écharpes en laine

Production d’écharpes en laine

Résultat final : un très beau tissu

Résultat final : un très beau tissu

100% pure laine Shetland

100% pure laine Shetland

Métier rectiligne japonais SHIMA SEIKI SES122FF des années 1990 - La machine tricote ici l’un des panneaux avant des pulls

Métier rectiligne japonais SHIMA SEIKI SES122FF des années 1990 - La machine tricote ici l’un des panneaux avant des pulls

Programmation sur odinateur des motifs Fair Isle

Programmation sur odinateur des motifs Fair Isle

Pulls Fair Isle

Pulls Fair Isle

Pulls classiques Jamieson’s

Pulls classiques Jamieson’s

Aujourd’hui, la cinquième génération de la famille Jamieson’s est à pied d’œuvre, Peter et son fils Garry, continuent à promouvoir leurs produits en Shetland.

Toutes les captures d’écran ci-dessus proviennent de cet excellent reportage de Greg McCarron :

Test et avis du pull Jamieson’s

Considéré il y a encore quelques années comme un « pull à Papy », le Shetland sweater connaît une recrudescence depuis quelque temps. Comment expliquer ce phénomène ? Une partie de la réponse se niche dans notre nouvelle façon de consommer – buy less but buy best – et le retour en force des pièces intemporelles avec des matières nobles ou tout simplement bien confectionnées.
Par ailleurs, des eshops ou magazines de mode masculine les mettent souvent à l’honneur. On pense au magazine L’Étiquette, Jinji, J Crew, Drake’s, End Clothing

Note : en faisant des recherches pour cet article, je suis tombé sur la marque Bosie Knitwear/Hartley qui propose la personnalisation du brossage ! Il est donc possible de choisir un pull Shetland « Extra Shaggy ». Et si votre taille n’est pas disponible à un instant T, il est possible de la commander afin qu’on vous la confectionne.

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C’est la marque américaine J. Press qui crée le terme Shaggy Dog dans les années 1950 et des personnalités tels que JFK le portaient fièrement et simplement. Ainsi, une pièce initialement assez populaire et confidentielle géographiquement, est devenue accessible au plus grand nombre.

KENNEDY 1.jpg
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Il est par ailleurs devenu la pierre-angulaire du style Preppy/Ivy au même moment durant les années 1950-1960 dans les universités américaines.

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Derrière son esthétique simple et un peu rêche visuellement, il reste étonnamment agréable à porter : il est aussi chaud qu’aéré ce qui en fait une parfaite pièce pour un layering hivernal ou automnal. Shaggy signifie « ébouriffé » ou « velu » : on a l’impression que le pull a reçu une décharge électrique mais c’est le résultat de brossages successifs qui en donne cette apparence. Un œil inexpérimenté vous dira que le pull souffre de bouloches excessives – qui ne sont autres que des excès de laine et en aucun cas signe de mauvaise qualité du pull – et qu’il est donc bon à jeter, vous pourrez lui rétorquer que le pull est en parfait état et qu’il continuera à se bonifier avec le temps.  

Ce modèle a également des manches dites « raglan ». Selon le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL), cela signifie : « qui a des emmanchures coupées en biais se prolongeant jusqu’à l’encolure. Manteau de voyage à pèlerine pour hommes, qui fut à la mode au Second Empire ». Cette pratique s’est transposée dans le vêtement, notamment les pulls. Personnellement, je trouve que c’est un plus : un des plus gros avantages est la garantie d’une plus grande ampleur de mouvements du bras et donc de l’épaule. Avec une manche raglan, pas de craquage de tissus ! Ce manque de structure permet aussi tout simplement d’avoir plus de place en dessous afin de le porter avec un OCBD par exemple.

La pièce fonctionne parfaitement avec un OCBD (chemise Oxford Cotton Button-Down) et un chino beige, pour un look très Ivy

La pièce fonctionne parfaitement avec un OCBD (chemise Oxford Cotton Button-Down) et un chino beige, pour un look très Ivy

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Pour ce test, j’ai choisi du S. A noter que je fais habituellement du XS mais la marque s’arrête à cette taille, visuellement et d’un point de vue du confort, le fit est parfait. Il taille normalement, sans être ni trop cintré ni trop ample. Ce pull m’a coûté 145 euros. Inutile de chercher à acheter ce pull sur le site propre de la marque Jamieson’s : il n’y en a pas ! La marque préfère distribuer ses pulls via des eshops spécialisés en la matière, quelques-uns sont cités plus haut comme EndClothing ici.

Ici la technique de brossage de la laine est bien visible. A noter qu’au fur et à mesure des lavages, le pull sera de plus en plus « shaggy »

Ici la technique de brossage de la laine est bien visible. A noter qu’au fur et à mesure des lavages, le pull sera de plus en plus « shaggy »

Le Shaggy Dog est tout simplement – à mon sens – un basique de la garde-robe masculine. C’est un peu une de ces pièces qui sont des « no brainers » comme disent les Américains : pas de prise de tête. Ce qui est intéressant est justement la rugosité du pull, il n’est pas lisse vu qu’il a été brossé donc cela confère texture et allure à son porteur. De par ce brossage qui paraît grossier mais tout de même maîtrisé, ce pull appartient au registre vestimentaire casual. Un pull de tous les jours en somme. Il m’arrive de le porter aussi à même la peau, ce n’est pas le pull le plus doux il faut le dire, mais il ne gratte pas excessivement non plus (sans doute ne suis-je pas ultra-sensible non plus). Les finitions sont au rendez-vous : bords côtes et tissage impeccable. Concernant la laine, le brossage lui confère un aspect spongieux et ultra léger, on a l’impression d’être enveloppé par un nuage : on ne ressent pas de lourdeur sur les épaules comme cela peut-être le cas avec un traditionnel cable knit Irlandais.

Autre point important, à l’instar d’un cuir cordovan qui se patine avec le temps, ce pull deviendra de plus en plus doux après chaque port et chaque lavage (il ne faut pas en abuser pour autant ! Personnellement, je le lave – comme tous mes pulls – en cycle « délicat laine » 20/30 degrés, sans essorage. Ensuite je l’étends à plat sur le tancarville et je laisse mère nature prendre le relais pour le séchage. As simple as that). Le pull vieillit donc avec son maître.

 

SHAGGY DOG J.PRESS et LAURENCE J.SMITH

J’ai personnellement choisi la couleur bleu marine car je voulais un basique de chez basique, mais j’aurais pu choisir une couleur plus « criarde » comme ci-dessous et l’intégrer dans ma garde-robe. Pas sûr en revanche que j’aurais choisi un pull avec une énorme étiquette « Shaggy Dog J. Press » mais libre à tout un chacun ! A la place, j’ai choisi un pull de la marque Laurence J. Smith, en vert. Le début d’une collection chromatique ?

Pulls Shaggy Dog de J.PRESS Source ici (l’occasion de découvrir aussi le lookbook associé)

Pulls Shaggy Dog de J.PRESS
Source ici (l’occasion de découvrir aussi le lookbook associé)

 

CONCLUSION

Vous l’aurez compris, pour moi, le Shaggy Dog est un pull qui permet de s’affirmer, de faire un statement, une pièce de « connoisseur » à l’héritage américain mais dont l’histoire commence en Ecosse.
Comme l’a très bien dit Gauthier Borsarello sur un site confrère  : « c’est un pull qui a du chien ».


Quelques exemples ci-dessous de pull shetland Jamieson’s. Liens en cliquant sur les images.

 

L'annuaire - Jan et Patrick Olyslager, Howlin'

 
Jan et Patrick Olyslager | Photo Oipolloi.com

Jan et Patrick Olyslager | Photo Oipolloi.com

Jan & Patrick Olyslager sont les fondateurs de la marque Belge Howlin' (traduction « qui sent mauvais » en argot écossais, c’est également un clin d’oeil musical). Une histoire de famille car dès 1981, l'entreprise familiale produit des tricots en Ecosse et en Irlande sous le nom de marque Morrison. Elle s’arrête en 2007 mais les deux frères décident d’ouvrir en 2008 une boutique Morrison et d’y vendre leur nouveau label Howlin’. Ils commencent par l’appeler dans un premier temps Howlin’ by Morisson puis après quelques saisons abandonnent le nom pour garder Howlin’.
 

Depuis 2015 la majorité des collections sont produites en Belgique. Les pulls en laine shetland sont toujours réalisés en Ecosse et en Irlande car ils possèdent un savoir-faire spécifique. Mais les t-shirts et sweatshirts sont bien fabriqués en Belgique dans l’un des derniers ateliers de Flandre. Le jersey est même tricoté dans la région lorsque c’est possible - et non acheté directement fini sous forme de rouleaux de tissus. Cela leur permet encore plus de créativité, car ils peuvent travailler plus en amont de la chaîne.

La marque est très bien distribuée dans le monde. Une centaine de points de vente dont leur boutique anversoise Morrison qui existe toujours. Elle distribue d’autres marques que l’on aime beaucoup tel que Beams +, A Kind Of Guise, Novesta, Paraboot, Velva Sheen ou encore Astorflex.

Comment le monde de la maille a-t-il évolué depuis les années 80 ? A-t-il changé ?

Cela a beaucoup changé. À cette époque, vous aviez une unité de production dans chaque petite ville d’Écosse, mais dans les années 80, beaucoup de marques ont déplacé leur production vers l’est. Seules quelques petites entreprises ont réussi à rester en vie. C’est la même chose avec les entreprises de production de fil. C’est vraiment dommage car quoi de mieux que d’acheter local?
— Jan et Patrick Olyslager pour Oipolloi
T-shirt éponge manches longues 80% coton / 20% polyester | Made in Belgique

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Seersucker italien Made in Belgique

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Chemise Howlin’

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Novesta

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En toile canvas

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