Clarks Originals x Aimé Leon Dore | Wallabee

 
 

Clarks et Aimé Leon Dore collaborent ensemble cette saison sur l’emblématique Wallabee. Le traditionnel daim a été remplacé par de la laine Casentino sur la tige - d'où son aspect “touffeteux” -. La paire est néanmoins intégralement doublée en cuir.
La laine Casentino provient d’un fournisseur Italien et les chaussures sont fabriquées au Portugal.
Elles seront disponibles à la vente d’ici 2 jours au prix de 254€ (chez EndClothing) et en 4 coloris : noir, beige, orange et vert. Comme déjà écrit dans notre article sur Stia, la ville de la laine Casentino , le vert et l’orange sont les deux couleurs historiques de cette matière. Ce n’est donc pas un hasard si on les retrouve pour cette collection.

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Gaziano Girling

 
 

Andrea Seoul est un magasin de menswear coréen basé à Seoul. Il distribue de très belles marques telles que :

  • Ring Jacket

  • Casa Del Sarto

  • Cesare Attolini

  • Orazio Luciano

  • Kenji Kaga

  • Coherence

  • Rota

  • Iolo

  • Liverano & Liverano

  • Zambaldo

C’est aussi l’un des distributeurs de Gaziano & Girling. En juillet dernier ils ont publié un article relatant leur visite chez ce bottier anglais basé à Kettering, dans le Northamptonshire. Fondée en 2006 par Tony Gaziano & Dean Girling, la marque peut se targuer d'être l'une des rares entreprises de fabrication de chaussures à s’être créée dans la région depuis plus de 100 ans. Tony Gaziano et Dean Girling, ont tous deux travaillés auparavant pour le bottier sur mesure George Cleverley, ainsi que chez Edward Green ou encore Cheaney pour Tony Gaziano. La combinaison de leurs compétences a permis à Tony et Dean de créer un atelier qui propose à la fois des paires bench made* et bespoke.

Toutes les photos ci-dessous sont issues du blog Andrea Seoul.
Pour en savoir plus, nous conseillons la vidéo How Goodyear Welted Shoes are Made | Gaziano & Girling Factory Tour de Kirby Allison.

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*entre artisanat et industrialisation

 

Pitti Filati à Florence : le salon incontournable de la maille

 
 

On parle souvent du Pitti Uomo, le rendez-vous international et biannuel (janvier & juin) des acheteurs de mode masculine du monde entier.
Mais quid du Pitti Filati ?
Si vous avez écouté notre podcast avec Mes Chaussettes Rouges, vous savez que ce salon intervient en amont de la filière. Un long travail de sourcing matières, couleurs ou de textures est effectué lors de la création d’une collection.
Le Pitti Filati est un peu l’équivalent de Première Vision pour la maille, l’endroit qui regroupe une partie des meilleurs fabricants de fils.

Quelques exemples de filateurs - à titre indicatif et très loin d’être exhaustif. On précise également que le salon n’est pas organisé par matière, il est rare qu’un filateur ne travaille qu’une seule matière.

Cachemire
Loro Piana
Todd & Ducan
Cariaggi Fine Yarns Collection

Laine Shetland
Knoll Yarn
J.C Rennie

Laine Mérinos
Sato Seni
Zegna Baruffa | Botto Poala

Mohair
Illaria
Sesia

Ce n’est pas un hasard si l’on retrouve également sur ce salon les deux plus gros fabricants - pour le marché européen - de machines rectilignes, Shima Seiki et Stoll.
En effet, les fils sélectionnés lors de ce salon serviront majoritairement à alimenter ce type de machine.

 
pitti filati
 
 

Dans notre radar - novembre 2020

 
 

Nanamica
Composition: 55% Mohair - 30% Nylon - 15% Wool
280.00€

ICI

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Gitman Vintage
Composition: 100% Cotton
210.00€

ICI

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L'Exception Paris x Maison Lener Cordier par Rémi de Laquintane
Composition : 54% Laine, 17% Alpaga, 17% Mohair, 12% Polyamide
650€
Made in France

ICI

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VESTE MURAKAMY WINTER EN SHETLAND
100% laine vierge
€660

ICI

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STEAMERY
BLACK CIRRUS NO.2 STEAMER
€129.00

ICI

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Crockett & Jones - Harvard cordovan penny loafers

 

Note : A notre demande, Crockett & Jones a accepté de nous offrir une remise à l’achat pour la réalisation de cet article.

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Crockett & Jones

Harvard cordovan penny loafers

« Chaussure à tige basse et à semelle rigide qui recouvre le pied ou une autre partie du pied ». Voilà comment le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales définit le mot « soulier ». Un mot aujourd’hui désuet, qui fait son apparition dans la langue française au XIIIème siècle. Pour autant, le terme se glisse sémantiquement dans les expressions de la vie courante et devient même une catachrèse ; ainsi, « être dans ses petits souliers » signifie « être mal à l’aise ou se trouver dans une situation embarrassante » ; « mettre son pied dans les souliers de tout le monde » renvoie au fait de s’immiscer dans les affaires de tout le monde. Aussi, « ne pas avoir de souliers » est le symbole d’un état de complet dénuement ; enfin « mourir dans ses souliers », le résultat d’une mort soudaine. Le mot « soulier » semble intimement lié aux humeurs et habitudes de l’être humain, comme pour le décrire fondamentalement.

Je me souviens de la première fois où j’ai préféré utiliser le mot « soulier » pour une « paire de chaussures ». C’était il y a 5 ans, mon père m’offrait ma première paire de Crockett & Jones. Un derby brogue en cuir grainé marron au bout fleuri et semelle gomme. Le modèle « Pembroke », pour les connoisseurs. Année après année, ma collection grandissait tout comme mon envie ultime : acquérir une paire en cordovan, le fameux « shell cordovan ». Un cuir issu de la croupe du cheval qui fait moins de 0,5 m2 . Puis j’ai découvert le modèle « Harvard » en cordovan de Crockett & Jones, un penny loafer complètement Ivy.

Décryptage.

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Crockett & Jones, Northampton et Paris : un trio gagnant

James Crockett et Charles Jones fondent Crockett & Jones en 1879 à Northampton, berceau de l’art bottier anglais. Il faudra cependant attendre 1998 pour que la première boutique française – deuxième au monde après celle de Jermyn Street à Londres – ouvre ses portes à Paris, au 14 Rue Chauveau-Lagarde, à deux pas de la Madeleine. Un établissement couvrant aujourd’hui 160m2 exposant la double collection « Hand Grade » et « Main Line ».

C’est dans cet écrin que nous nous rendons avec Thomas, par un beau jour d’automne. Une atmosphère feutrée se dégage dès l’entrée, nous comprenons que nous pénétrons dans un « club ». Les fauteuils et canapés en cuir marron foncé répondent aux boiseries qui font écho à une authentique boutique d’antan « à l’anglaise ». Il y a des souliers partout. Perspicace pour une boutique dont c’est la spécialité, mais l’écrin referme de véritables petits bijoux. Cerise sur le gâteau, il y en a vraiment pour tous les goûts : richelieus, derbies, mocassins à boucle(s), bottines, boots, tassel loafers, penny loafers et même des slippers. Crockett & Jones représente ce « flegme british » européanisé : la maison habille James Bond et même OSS 117 !


 
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Le penny loafer « Harvard » : le cordovan à ses pieds

Je me dirige vers le fond de la boutique où est exposé le modèle tant convoité : le penny loafer « Harvard » en cuir cordovan. Ayant déjà une paire de mocassin chez Crockett & Jones – le modèle « Boston » en cuir marron grainé – je demande à essayer la même taille, soit 6,5 UK. Ces deux mocassins présentent un « last » - soit la forme du bout du soulier – identique : 314. Une forme plus ronde que ses compères 341 ou 375 par exemple. J’apprécie particulièrement cette forme car elle n’est pas trop prononcée, les souliers « pointus » ne me vont pas du tout.

Le cordovan utilisé par Crockett & Jones provient de la tannerie américaine Horween. Une tannerie d’exception fondée en 1905 à Chicago. Très peu de tanneries dans le monde produisent du cordovan – étymologiquement, « cordovan » provient de la ville Andalouse « Cordoue », premier lieu de manufacture de ce cuir chevalin déjà au XVIème siècle – Horween est indubitablement la plus connue pour ses coloris caractéristiques. L’histoire de cette tannerie est assez fascinante et ne se limite pas à la simple confection de cuir cordovan. En effet, elle produit également le cuir employé pour la confection des ballons de basket-ball « Spalding » de la NBA, le fournisseur officiel de la ligue. Je vous déconseille cependant de porter vos mocassins pour la pratique de toute activité sportive.

Le mocassin Harvard jouit d’une confection Goodyear, une semelle cuir – je n’avais pas encore posé fer et patin le jour du shooting – et un intérieur non doublé. La paire est remarquablement confortable dès le premier chaussant, comme des pantoufles d’intérieur ! Je comprends d’emblée que la paire ne fera pas apparaître des ampoules aux pieds. A noter cependant que le cordovan est un cuir qui ne va que peu se détendre, il est donc crucial de se sentir bien dès le premier essayage.

D’ailleurs, pourquoi ne dit-on pas « mocassin » en Anglais ? Car il décrit une paire de chaussures réalisées dans un cuir de cerf ou un cuir souple. Au fil du temps, il a fini par désigner la famille des penny loafers ainsi que des tassel loafers. En Anglais, les « loafers » désignent ainsi des souliers dépourvus de laçage. Pour cette raison fort pratique, je porte assez fréquemment des penny loafers – sans pour autant insérer un penny sous le plastron comme le faisait les étudiants des universités de l’Ivy League afin de pouvoir passer un appel à n’importe quel moment si besoin, d’où l’appellation « penny loafer » – je ne crois pas qu’ils soient exclusivement réservés à des tenues habillées.

Pour cette raison, je sélectionne une tenue avec un pantalon 5 poches blanc – je n’emploie volontairement pas le mot « jeans », strictement réservé à son homologue bleu – des chaussettes crème, un col roulé écru et une veste Teba. Le pantalon et les chaussettes proviennent d’Uniqlo, le pull écru de la marque danoise Andersen Andersen – teaser – et la veste Teba à motifs Prince de Galles de Justo Gimenovia Beige Habilleur. Avec cette tenue, j’ai voulu forcer le côté monochrome/camaïeu blanc/crème. En effet, lorsque vous souhaitez porter du blanc en haut et en bas, il vous suffit d’opter pour deux teintes différentes, pour éviter le « full-white outfit ».

La couleur chocolatée du cuir cordovan – tirant parfois sur le violet – permet d’associer ce type de souliers avec n’importe quelle tenue, ce qu’on nomme expressément « passe-partout ». Le cordovan est un cuir rare donc cher. Une paire comme celle-ci sera donc « une pièce d’investissement ». Acquérir une paire permet, selon moi, de consommer différemment et de faire marcher une économie plus responsable et éthique ; c’est un aspect qui me plaît beaucoup, d’autant plus dans le climat actuel où le slogan « buy less but buy best » prend tout son sens.

Je vous conseille simplement d’essayer directement en boutique avant de franchir le pas de l’achat afin de voir comment vous les sentez aux pieds. Mon expérience personnelle me pousse à dire que les souliers en cordovan n’ont pas d’équivalent. Finalement, je préfère l’emploi du mot « souliers » à celui de « chaussures » lorsqu’ils décrivent des pièces belles, bien faites et qui durent dans le temps. Les penny loafers « Harvard » tombent dans ces catégories.

Après tout, l’habillement des pieds de James Bond et OSS 117, ne mérite-t-il pas l’appellation de « souliers » ?

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Entretenir ses souliers en cordovan

Les souliers en cuir cordovan sont sacrés pour certains…Et beaucoup de choses ont été écrites sur ce cuir hippique. Pour l’entretenir au mieux, je vous propose de découvrir mes conseils d’entretien.

Ma routine s’articule autour de 3 étapes :

  • Je commence par brosser les souliers pour en enlever la saleté et la poussière. Une brosse en crin de cheval – plus douce – est à privilégier. Je m’arrête généralement à la première étape car le cuir cordovan n’a pas besoin de beaucoup d’entretien et un brossage régulier suffit à l’entretenir efficacement. Attention toutefois à toujours utiliser des embauchoirs à l’intérieur de ses souliers pour en garantir la forme et la longévité.

  • Je n’applique la crème Saphir spécial Cordovan que très rarement et avec une grande parcimonie. Généralement tous les 20 ports. Sinon, pour faire briller la paire, j’ai une petite astuce : j’utilise un vieux collant féminin et je frotte l’ensemble de la paire en suivant un mouvement circulaire.

  • Pour enlever les petites griffures qui pourraient apparaître, j’utilise un instrument quelque peu chamanique : le fameux deer bone ou os de cerf. L’utilisation est très simple : on frotte le creux de l’os sur les surfaces à traiter ou bien on le roule sur le plateau du soulier. Je le trouve efficace mais vous pouvez bien sûr vous en passer, nul doute que cela participe au folklore du cordovan. Comptez entre 20 et 30 euros pour ce type d’accessoire. Le mien vient de l’eshop scandinave au nom imprononçable : Skoaktiebolaget.

Si vous remarquez l’apparition d’une substance blanchâtre après quelques ports, il ne faut surtout pas s’inquiéter ! Il s’agit d’une partie de la liqueur qui sort du cuir au cours de la flexion naturelle de la chaussure et de son usure. Cette substance est facilement nettoyable avec un chiffon sec ou humide, puis brossez : rien de plus !

Je vous déconseille cependant de porter vos souliers en « cordo » par temps humide ou de pluie, bien que ce cuir soit très résistant. Le cuir cordovan se patine et vieillit sublimement avec le temps, laissez-le faire.


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Scott & Charters

 
 

Scott & Charters fait partie des plus belles entreprises de knitwear installées à Hawick avec Barrie, Johnstons of Elgin et William Lockie.
Cette entreprise familiale de tricots a été créée en 1955. En 2015, Robert Charters, la troisième génération à diriger l'entreprise, approche de la retraite et cherche une solution pour la suite de l'entreprise. C’est finalement l’un des clients qui produit chez Scott & Charters, l’entreprise William & Son, qui décide de racheter l’entreprise détenue alors par le groupe WRA. L’objectif est alors double pour William & Son : sécuriser l’approvisionnement de son entreprise et aider à faire perdurer ce savoir-faire britannique dans la maille haut de gamme.*

*Mise à jour 24 novembre 2020 : L’entreprise vient d’être rachetée par Begg x Co

USINE

Une nouvelle usine a été construite récemment - la première à Hawick depuis 50 ans. Elle produit toute la maille de William & Son tout en continuant à fabriquer pour d'autres marques et sa marque en propre. L’entreprise compte actuellement plus de 39 personnes.

L’usine historique de Scott & Charters à Hawick, Fairhurst Drive Capture d’écran Novembre 2020 - Google Street View Août 2010

L’usine historique de Scott & Charters à Hawick, Fairhurst Drive
Capture d’écran Novembre 2020 - Google Street View Août 2010

La nouvelle usine juste à côté du bâtiment historique Photo thehawickpaper.co.uk

La nouvelle usine juste à côté du bâtiment historique
Photo thehawickpaper.co.uk

En terme de machines, tout comme Johnstons of Elgin ou John Smedley, l’usine est équipée de vieux métiers Bentley Cotton qui permettent la fabrication de pulls et autres articles en diminués, "Fully-fashioned". Les articles sont ensuite remaillés grâce à des remailleuses électriques qui nécessitent un personnel très qualifié.
Dans la nouvelle usine, Scott & Charters dispose, en complément, des installations plus modernes et notamment des machines à tricoter rectiligne japonaise de chez Shima Seiki.

Machines Bentley Cotton - Jauge 21 Photo madeinhawick.com

Machines Bentley Cotton - Jauge 21
Photo madeinhawick.com

Collection

Les fils de cachemire et de Geelong de Scott & Charters proviennent principalement du filateur écossais Todd & Duncan, un des plus réputé du monde. Comme le rappelle le directeur de Scott & Charters dans un article du Telegraph.co.uk, si le cachemire écossais n’est peut ne pas être aussi doux au premier contact qu’un cachemire d’Italie ou de Chine, il le devient avec le temps. Une raison à cela : avec le temps les fibres commencent à se relâcher, à se mélanger et aussi à se casser. Ainsi un cachemire excessivement doux à l’achat est également a priori plus fragile.

Our cashmere improves the longer you have it, like a good Scotch whisky
— Malcolm Grant - Telegraph.co.uk | The luxury fibre: how cashmere is manufactured, 2018
There are 30-plus operations that go into making a cashmere sweater. Years of experience and skills go into making each garment. We don’t set out to just make a cashmere sweater; we set out to make the very best cashmere sweater we can.
— Malcolm Grant - Telegraph.co.uk | The luxury fibre: how cashmere is manufactured, 2018

La collection de Scott & Charters est disponible via Fransboonestore ou NoManWalksAlone.

SCOTT AND CHARTERS X FRANS BOONE CREW NECK CASHMERE COTTON

SCOTT AND CHARTERS X FRANS BOONE CREW NECK CASHMERE COTTON

SCOTT AND CHARTERS X FRANS BOONE CREW NECK CASHMERE COTTON

SCOTT AND CHARTERS X FRANS BOONE CREW NECK CASHMERE COTTON

Shawl collar lambswool cardigan jacket

Shawl collar lambswool cardigan jacket

Pure cashmere ribbed watch cap

Pure cashmere ribbed watch cap

SCOTT AND CHARTERS X FRANS BOONE CREW NECK CASHMERE COTTON

SCOTT AND CHARTERS X FRANS BOONE CREW NECK CASHMERE COTTON

SCOTT AND CHARTERS X FRANS BOONE CREW NECK CASHMERE COTTON

SCOTT AND CHARTERS X FRANS BOONE CREW NECK CASHMERE COTTON

Pure cashmere cable crewneck sweater

Pure cashmere cable crewneck sweater

Pure cashmere ribbed watch cap

Pure cashmere ribbed watch cap

 

MANUFACTURE : le tour des meilleurs fabricants britanniques

 
Photo d’illustration : TheRake.com via Johnstons of Elgin

Il y a 8 ans le magazine Esquire produisait un documentaire de référence en 8 parties intitulé MANUFACTURE et consacré aux plus grands fabricants Britanniques, principalement dans le textile. Un voyage de plus de 2500 kilomètres commenté par le designer Patrick Grant - il est derrière les marques Norton & Sons, E. Tautz et Community Clothing dont on avait déjà parlé.

Un des rares reportages qui permettait de découvrir de l’intérieur ce que l’on peut estimer comme certains des meilleurs fabricants britanniques de maille du marché : William Lockie, Johnstons of Elgin, John Smedley, Sunspel ou encore Corgi.
Sans oublier les autres fabricants : pour les fils (Todd & Duncan), les tissus (Fox Brothers) ou encore les imperméables (Mackintosh)…On rappellera également qu’à cette époque la plupart d’entre eux n’étaient pas aussi visibles qu’aujourd’hui. A titre d’exemple, Joshua Ellis a lancé sa marque en propre en 2014 et son site e-commerce en 2018.

Joshuaellis.com - Année 2016

Joshuaellis.com - Année 2016

Ce type de reportage était donc vraiment salutaire il y a encore 10 ans et est toujours d’actualité aujourd’hui.

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Episode 1 : Reid & Taylor et William Lockie

Episode 2 : Todd & Duncan et Johnstons of Elgin

Episode 3 : Garyhahine Harris Tweed et Luskentyre Harris Tweed

Episode 4 : Mackintosh

Episode 5 : Joshua Ellis, John Smedley, Sunspel et G Ettinger

Episode 6 : Corgi et Fox Brothers

Episode 7 : Jaguar et John Lobb

Episode 8 : Drakes et RBJ Simpson

Le reportage est également disponible en entier ICI sous le titre The makers of E. Tautz.*

*Comme précisé plus haut, E. Tautz est l’une des marques de Patrick Grant

 
 

For The Discerning Few

 
 


Avez-vous remarqué que Abhras Style n’est plus en ligne depuis plusieurs semaines ? Or on dit souvent que la nature à horreur du vide. Ce n’est pas donc une surprise si For The Discerning Few, un autre blog consacré au menswear que l’on aime beaucoup, reprend de l’activité.
L’occasion pour nous d’en savoir plus sur ses deux co-fondateurs, Virgile Mercier et Pierre-Antoine Lévy.


Pourriez-vous vous présenter ?

Nous sommes deux trentenaires, amis depuis une vingtaine d’années, et nous disposons tous les deux d’une dizaine d’années d’expérience dans le secteur à des postes différents.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas For The Discerning Few, c’est quoi ? Quand a-t-il été créé ? Dans quel but ?

FTDF est un blog que nous avons créé en 2010 , à l’époque où nous étions encore étudiants et passionnés par le menswear. Le nom nous a été inspiré par ce qui était jadis un statement d’Edward Green : « The finest shoes in England for the discerning few ». Il ne s’agit pas d’être élitiste ou d’exclure qui que ce soit mais simplement de reconnaître que la majorité des gens n’accordent qu’assez peu d’importance au sujet que nous traitons.

En créant ce blog, notre intention était principalement de mettre en avant des produits et des personnes pertinentes tout en nous créant un petit réseau. C’est sans doute le fait de proposer des interviews de professionnels du secteur qui a permis à FTDF de se distinguer rapidement. En effet, que ce soit sur les blogs ou les forums dominants de l’époque, le point de vue des professionnels n’était que très rarement sollicité.

Initialement, le tailoring était le thème principal du blog mais assez rapidement nous avons élargi le sujet en évoquant les autres piliers du vestiaire masculin que sont le vêtement militaire, le workwear et le sportswear.

Pourriez-vous revenir sur vos expériences dans la mode ? Est-ce que FTDF a facilité les choses ?

Virgile : Pour ma part, après avoir travaillé quelques années en audit, j’ai participé au développement de l’activité wholesale de plusieurs marques italiennes. À la suite de cela, je suis parti à Londres pour finaliser un diplôme au London College of Fashion, avant de travailler chez Trunk Clothiers puis pour le bottier français Corthay. À mon retour en France, j’ai d’abord pris la direction du flagship de la marque de souliers Heschung avant de devenir responsable retail de la marque. J’ai ensuite quitté momentanément le menswear en devenant responsable de la coordination retail Europe du joaillier Chaumet.
L’expérience du blog a été utile dans la mesure où elle m’a permis d’acquérir des compétences et surtout de bien connaitre les acteurs du secteur.

PAL : En dix ans, j’ai travaillé à tous les niveaux de la supply chain. J’ai commencé dans le retail, puis j’ai fait du wholesale. J’ai par la suite fait du marketing et du développement produit et de la gestion de production.
FTDF a eu un impact positif au début de ma carrière mais sur les dernières années cela n’a pas été un facteur. En revanche, je me sers régulièrement de certaines connaissances acquises grâce au blog directement ou indirectement.

Pourquoi avoir arrêté le blog alors que les visites et la notoriété étaient en pleine croissance ?

Il est toujours délicat de se remémorer avec précision l’état d’esprit qui nous habitait plusieurs années en arrière, mais l’arrêt du blog résultait d’un ensemble de choses.

Ce que nous pouvons dire c’est qu’il y avait une certaine usure et une volonté de nous concentrer sur nos carrières respectives. Il nous a donc fallu faire des choix car produire un contenu de qualité demande du temps et nous n’avions pas pour ambition d’être des blogueurs professionnels.

En effet, les moyens de monétisation directs disponibles à l’époque ne nous correspondaient pas. Il s’agit toujours de la même chose, développer une relation de confiance avec une audience et ensuite en vendre l’accès à autrui. Rapidement, on risque de se mettre à parler de choses dont on n’aurait spontanément jamais parlé. Ça peut donc virer au grotesque très vite. À l’origine, internet devait permettre de gagner en transparence et en liberté de ton par rapport à des médias traditionnels soucieux de faire plaisir à leurs annonceurs, mais si on se penche aujourd’hui sur les influenceurs, il est difficile d’affirmer que la promesse a été tenue.

Une autre option de monétisation consiste à développer ses produits et à essayer de les vendre à son audience. C’est ce qu’a fait Bonne Gueule avec succès et c’est sans aucun doute plus honnête comme démarche. Mais c’est beaucoup plus risqué, a fortiori avec un positionnement prix élevé. Par ailleurs, même avec ce modèle plus vertueux, on constate des catastrophes qui s’expliquent par le fait que les gens manquent d’expérience, de professionnalisme ou sont, dans certains cas, tout simplement des escrocs.

Quoi qu’il en soit, à l’époque, nous avons considéré plus judicieux de continuer notre développement professionnel en mettant en suspens FTDF sans tirer officiellement notre révérence.

Corollaire de la question précédente : pourquoi avoir décidé de le relancer ? Avez-vous un objectif clair ? Parle-t-on encore de “blog” ?

L’appellation « blog » n’est pas infamante selon nous. S’agissant de nos objectifs, ils sont assez semblables à ceux que nous avions initialement. Il s’agit d’informer et de distraire.

Informer en mettant en avant des produits et des personnes intéressantes du secteur, ignorés la plupart du temps par les médias traditionnels, et cela afin d’aider nos lecteurs à mieux lire le marché et à faire des choix plus avisés en tant que consommateurs.

En effet, pour un consommateur, faire un bon choix, à défaut de faire le bon choix, demeure le problème numéro un. Or, plus l’offre est pléthorique et plus il risque de se tromper et d’être déçu car cela demande de s’informer davantage ce qui nécessite du temps. Il est donc bon de pouvoir s’appuyer sur des suggestions de personnes avisées à même de vous faire découvrir certaines choses.

En outre, il s’agit également de distraire car même si nous souhaitons le traiter avec une certaine rigueur, le sujet qui nous occupe n’est pas d’une exceptionnelle gravité.

En principe, forts de l’expérience acquise au cours des cinq dernières années, nous devrions être en mesure de produire un contenu de bonne qualité.

Allez-vous refaire des photos de “looks” ?

Très vraisemblablement non. Au-delà du fait que ce n’est pas un exercice qui nous plaît, nous doutons que ce type de contenu ait une valeur ajoutée au regard de ce qui est déjà disponible à l’heure actuelle. En effet, si des personnes ont encore besoin de sources d’inspiration, elles peuvent se rendre sur Instagram et assouvir ce besoin.

Ce n’est pas là-dessus que nous souhaitons (re)construire notre légitimité. Nous ne souhaitons pas refaire des billets expliquant comment porter telle ou telle pièce. Nous pouvons éventuellement suggérer ou, si nous sommes sollicités, conseiller mais nous pensons qu’il est bon que les gens fassent leur cheminement eux-mêmes.

Quelles sont vos marques préférées ? Pourquoi ?

Virgile : Concernant les vêtements, j’apprécie particulièrement les pièces vintage notamment pour les pièces à manche type manteau ou blouson. Plus globalement, je dois dire qu’il y a toujours des pièces intéressantes chez Uniqlo ; un client en recherche de casualwear n’y fera généralement que peu d’erreurs tant les collections sont bien réalisées. Les marques Camoshita et Gitman Vintage correspondent également à mon style même si on pourrait disserter des heures sur le rapport qualité/prix. Pour les chaussures, ma marque fétiche est Crockett & Jones depuis plus de 10 ans et ça n’est pas près de changer.

PAL : Il y a beaucoup de marques qui font encore de bonnes choses mais je n’ai pas d’attachement particulier pour quelque marque que ce soit. Ce qui m’intéresse c’est le produit et pour le choisir que ce soit pour moi-même ou pour conseiller quelqu’un, les questions que je me pose sont toujours les mêmes. Qu’est-ce que je recherche ? Pour quelles circonstances ? Quel budget ? Neuf ou pas ? Ce n’est qu’à partir de là que je peux me prononcer sur les marques qu’il convient de considérer.
Dès lors que l’on reste dans du classique, il est plus simple d’avoir des certitudes quant à la pertinence d’une Maison pour ce qui est des chaussures que pour ce qui est des vêtements. En effet, les marques sérieuses de chaussures ont beaucoup moins cédé à la tentation de la diversification que les marques de vêtements. Il est donc plus aisé de rester fidèle à une marque de chaussures dès lors que celle-ci n’opère pas des changements sur ses modèles en permanence.
En revanche, pour des raisons commerciales, les marques de vêtements tendent pour la plupart à devenir généralistes ce qui fait qu’elles ne sont malheureusement plus spécialistes de rien. On se retrouve donc avec beaucoup de produits dont on pourrait faire l’économie.

Quid des marques dites de Luxe ?

C’est un sujet complexe qu’il faudrait traiter en long et en large. Si on pense aux marques qui appartiennent aux grands groupes de luxe français, il y a du positif et du négatif mais tout dépend de quoi on parle.

Si on ne considère que le produit en se mettant dans la peau d’un consommateur qui n’est pas en recherche de statut, on peut sans doute cesser de débattre de leur pertinence assez rapidement. Cela dit, le consommateur averti n’est pas ou plus leur cible dans la plupart des cas. Ce n’est pas chez lui qu’elles souhaitent susciter le désir.

Par ailleurs, si on considère ce que ces marques apportent au-delà des produits qu’elles mettent en vente, il y a des aspects positifs qui impactent l’ensemble du marché et des consommateurs à différents niveaux.
Sans rentrer dans les détails, ces Maisons jouent, par exemple, un rôle dans la préservation et la transmission de certains savoir-faire notamment parce qu’elles ont eu tendance à intégrer davantage leur production au cours des derniers années. Les innovations qui résultent des demandes complexes qu’elles soumettent à leurs fournisseurs, bénéficient généralement à l’ensemble du marché. Il en va de même pour les best practices qu’elles sont en mesure d’imposer aux fournisseurs et à ce titre elles vont jouer un rôle important concernant la responsabilité environnementale. Elles fixent également les standards concernant le service client, etc. En bref, du fait de la taille de leur opération, elles peuvent faire bouger les lignes de l’ensemble du secteur.

Quels sont vos blogs menswear préférés ? Blog au sens large : un site internet, un compte Instagram ect.

Die Workwear de Derek Guy est très bon. Blamo!, le podcast de Jeremy Kirkland est souvent intéressant également. Tout comme HandCut Radio d’Aleks Cvetkovic. Il y a sans doute encore beaucoup de gens qui font du bon travail mais que nous ne sommes pas en mesure de citer.

De votre point de vue, comment a évolué le menswear depuis le lancement de FTDF ? (dans la blogosphère et sur l’Internet de manière général)

FTDF a été lancé durant la période #menswear. Ainsi, à la suite de la crise financière, la mode masculine s’est recentrée sur ses fondamentaux et donc sur le tailoring. L’ivy league et le preppy étaient également prépondérant à cette période. À côté de cela, le style heritage/workwear était aussi très fort. Tout cela était en phase avec les discours résultant de la crise du type « buy less, buy better » qu’on entend à nouveau aujourd’hui. Il y avait un regain d’intérêt pour le travail des artisans, etc. Cette tendance a tenu quelques années avant de s’essouffler, le mouvement de fond de casualisation de l’avant crise a repris le dessus et les dernières années ont clairement été dominées par le sportswear au sens large et dans une moindre mesure le vêtement technique/outdoor. Il y a une plus grande attention qui est prêtée aux textures et à la cohérence des palettes de couleurs. L’exubérance a été délaissée au profit de plus de subtilité.

En outre, on constate que le vintage est sur le point d’exploser et de se démocratiser notamment chez les jeunes qui consomment différemment et pour qui il est désormais naturel de revendre des affaires pour en financer de nouvelles. Cela semble être une bonne chose.

Paradoxalement, même s’il y a une certaine uniformisation du fait d’internet, il semble que les gens ont davantage de style personnel aujourd’hui qu’il y a dix ans et qu’ils sont plus à l’aise avec le fait que celui-ci puisse évoluer avec le temps.

Est-ce que tout a déjà été dit sur le sujet ?

Beaucoup de choses ont déjà été dites donc on pourrait croire que c’est le cas mais cela est sans doute erroné. Si on se restreint à un tout petit périmètre, on risque effectivement d’avoir rapidement la sensation de tourner en rond. Mais en prenant du recul, il apparaît que le menswear est un sujet dynamique et multidimensionnel qui peut être traité aussi bien en regardant en arrière qu’en regardant vers l’avant. Nous sommes loin d’avoir fait le tour.

Pensez-vous que les blogs écrits ont encore un avenir ? Comptez-vous ouvrir une chaîne YouTube ?

Les blogs écrits sont sans doute moins en vogue qu’ils ne l’étaient auparavant mais dès lors que le contenu est de qualité et qu’il est relayé convenablement sur les réseaux sociaux, il semble possible de trouver son audience.

La création d’une chaine YouTube ne fait pas partie de nos projets pour le moment. Cependant, nous ne l’excluons pas et nous allons sans doute explorer d’autres supports comme le podcast qui semble bien se prêter à ce que nous souhaitons faire

Pour finir, une question plus ouverte, auriez-vous un livre, un film, un artiste...à nous conseiller ?

Virgile : Rien à voir avec le sujet qui nous occupe : Al Green, toute sa discographie, que je (ré)écoute actuellement dans de bonnes conditions, étant amateur de Hifi.

PAL : En lien avec le sujet, Comment doit-on s’habiller, d’Adolf Loos pour sa critique de l’ornement. Également des Modes et des Hommes de Farid Chenoune si vous parvenez à mettre la main dessus.

 

Reproduction of Found - 1940 US Navy Military Trainer

 
 
Photo d'illustration : tmpcoop-eshop.com
Texte et autres photos : Marcos Eliades 

Nous vous avions déjà parlé de Reproduction of Found et de la sneakers ZDA Marathon - une marque qui appartient au même groupe - durant le premier confinement. Pour égayer ce reconfinement, je reviens sur ce que je porte aux pieds lors de mes sorties autorisées : des trainers de l’armée américaine.

Des trainers pour ne pas traîner

Porter des chaussures en toile, en Hiver ?! Oui, c’est possible. De nature assez frileuse, j’ai sauté le pas. Je cherchais des chaussures confortables, solides avec un design sobre. Ma recherche m’a menée chez Reproduction of Found.

La paire est une réédition moderne des deck shoes Américaines – celles des soldats Marines – des années 1940. La semelle extérieure antidérapante en caoutchouc noir DuPont-Teflon en fait un allié de taille contre les glissades par temps maussade.

La paire est en nylon Cordura® qui assure une excellente durabilité. Le Cordura® est une fibre textile synthétique extrêmement résistante développée en 1929 par la société DuPont, inventrice du nylon. Propriété aujourd’hui de la marque italienne Invista, cette fibre d’exception est utilisée par les différents corps d’armée à cause de sa résistance exceptionnelle à l’abrasion, aux frottements et à sa légèreté. Elle cumule deux autres avantages incontestables : elle se lave facilement et sèche très rapidement.

C’est donc un tissu extrêmement résistant – 3 fois supérieur au nylon et 20 fois au coton – qui présente une fiabilité sans égale.

Aux pieds, elles sont très confortables et taillent normalement. Il est même possible d’enlever la semelle intérieure pour y placer ses semelles orthopédiques, pratique. La paire est fabriquée en Slovaquie, comme sa cousine ZDA.

À l’épreuve

Des trainers qui vont avec tout, tout le temps. Qui vous dureront longtemps, par tout temps. Les intégrer dans une tenue est aussi simple que porter des baskets blanches.

Je les associe avec un pull en laine gris chiné (Rubato), un pantalon en velours vert (Uniqlo), des chaussettes en laine verte (Mes Chaussettes Rouges) et la veste en laine Lazyman Jacket (The Anthology – review à venir !).

Si vous souhaitez vous procurer ces trainers quasi-indestructibles, elles sont disponibles chez Elevation Store.

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Un pull en tricotage intégral, c'est quoi ?

 
 

Le tricotage “standard” consiste à tricoter un devant, un derrière, des manches, un col…puis à assembler le tout. Le tricotage intégral, ou tricotage en 3D (technologie Wholegarment chez Shima Seiki) permet de tricoter un pull directement dans sa totalité.
Les opérations de confection qui représentent jusqu’à 40% du prix d’un pull sont donc peu ou pas nécessaires. C’est ce qui rend cette technologie intéressante en terme économique et ouvre la voie à une certaine forme de relocalisation dans les pays occidentaux. C’est une vraie différence par rapport au chaîne et trame qui nécessite un temps de confection - et donc de main d’œuvre - très important.
En sortie de machine le pull ainsi obtenu ne présente aucune couture, il est dit seamless.
Les trois fabricants de machines à offrir ce type de fonctionnalité sont Stoll (Allemagne), Shima Seiki (Japon) et Steiger (Suisse).

Une technologie qui a des limitations : il n’y a pas le même éventail de possibilités qu’offrent les machines plus “standards”. Notamment sur le nombre de fils, les formes, le type de point de maille…en résumé les constructions complexes ne pas toujours faciles à exécuter sur des machines de tricotage intégral - tout du moins à l’heure actuelle.

Quelques exemples de réalisations en tricotage intégral.


Un pull en cachemire de chez Johnstons Of Elgin.
Leurs pulls sont tricotés sur des machines Shima Seiki, d’où la référence à la technologie Wholegarment dans la description produit.

ICI

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Le bas associé, lui aussi réalisé en tricot intégral.

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Autre exemple chez Officine Générale. Un pull en Superfine Geelong tricoté en Italie.

ICI

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Dernier exemple incontournable : Uniqlo.
La marque japonaise s’est associée en 2016 avec Shima Seiki pour créer l’Innovation Factory dans la préfecture de Wakayama, un parc de machines Shima Seiki MACH2XS, afin d’alimenter le groupe Fast Retailing avec les mailles les plus innovantes.
Pour cette saison AH2020 quelques pièces femme sont en Wholegarment.

ICI

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Aiguilles - Machine à tricoter

 
 

Sur une machine à tricoter manuelle ce sont des centaines d’aiguilles qui peuvent être actionnées pour tricoter en quelques minutes ce qui prendrait plusieurs heures à faire entièrement à la main.
Mais à quoi ressemblent-elles ? On peut distinguer deux types d’aiguilles : celles à talon haut de celles à talon bas. - low butt / high butt en anglais.
C’est grâce à cette solution qu’il est par exemple possible de tricoter des mailles en côtes perlées ou anglaises : toutes les aiguilles ne travaillent pas au même moment.

Aiguilles Dubied è Jauge 5 A droite : talon haut A gauche : talon bas

Aiguilles Dubied Jauge 5
A droite : talon haut
A gauche : talon bas

Les aiguilles de ces machines anciennes se cassent assez fréquemment. De ce qu’on a pu remarquer, les deux éléments les plus fragiles sont le talon et le clapet de fermeture.

A gauche : le clapet de l’aiguille est cassé A droite : talon cassé

A gauche : le clapet de l’aiguille est cassé
A droite : talon cassé

Bien heureusement, il existe encore quelques NOS - New Old Stock - pour pouvoir maintenir ces machines en activité.

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Aiguilles Jauge 5 (plus la jauge est grande, plus les aiguilles sont fines) pour une Dubied type NHF2

Aiguilles Jauge 5 (plus la jauge est grande, plus les aiguilles sont fines) pour une Dubied type NHF2

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Barena - Pantalon jersey en mélange de laine

 
 

Pour faire suite à notre article dédié aux pantalons en jersey, Barena a sorti un modèle à taille élastiquée dans un mélange laine-nylon-cachemire-polyester.

Barena Slim-Fit Mélange Knitted TrousersPrix : €230Composition : 50% polyester, 36% virgin wool, 12% nylon, 2% cashmereDisponible exclusivement sur MrPorter ICI 
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Caruso - Dans l’atelier de Soragna

 
 

Sur le Tour de France, on parle souvent du Top10 des meilleurs coureurs. Si on devait faire un parallèle dans le tailoring, Caruso en ferait assurément parti. L’un des meilleurs atelier de production de costumes - à échelle industrielle - au monde. Plus de 600 ouvriers-tailleurs y travaillent.
L’entreprise est née en 1958 dans une petite ville appelée Soragna à Parme, en Italie. Elle a été fondée par le tailleur napolitain Raffaele Caruso puis rachetée en 2009 par l'ancien PDG de Brioni, Umberto Angeloni. Aujourd’hui c’est son fils, Marco Angeloni, qui dirige la société - détenue par le fonds d'investissement chinois Fosun depuis 2017.

Comme le disait Umberto Angeloni à l’occasion du Pitti Uomo 2014, Caruso dispose de l’un des meilleurs rapport qualité-prix dans les costumes haut-de-gamme.
On conseille à ce propos la relecture de cet article de Fashion Network intitulé Caruso décortique le prix réel d’un costume.

Je défie n’importe quelle marque de faire un costume sartorial-industriel mieux que le nôtre avec un tissu d’aussi grande qualité
— Umberto Angeloni - Pitti Uomo 2014 | Via Fashion Network.com, "Caruso décortique le prix réel d’un costume"

Pour mieux comprendre ce qui fait un costume Caruso, Taisetsu, le magazine en ligne de United Arrows a publié en début d’année une interview de Roberto Cibin, le responsable des modélistes chez Caruso. Plus de 15 ans d’expérience dans le métier. Il connaît parfaitement la fabrication et le bien-aller d’un costume.

Photo:Shunya Arai

Photo:Shunya Arai

Photo:Shunya Arai

Photo:Shunya Arai

 

Stia - La ville de la laine Casentino

 
Luigi Bianchi Mantova : manteau croisé en laine Casentino Photo NoManWalksAlone

Luigi Bianchi Mantova : manteau croisé en laine Casentino
Photo NoManWalksAlone

La vallée du Casentino est le foyer originel de la production de laine Casentino - ou Panno Casentino - depuis le Moyen Âge.
Autrefois utilisé comme couvertures pour les animaux ou comme robes pour les moines, ce tissu de laine fut utilisé pour des manteaux au début du 19ème siècle. C’est en particulier dans la ville de Stia que sa production est industrialisée avec la naissance du Lanificio di Stia, transformé aujourd'hui en Musée de l'Art de la Laine.
Si la texture de tissu ressemble à du boulochage, sachez que c’est voulu afin de rendre la laine à la fois plus chaude et plus durable.

La ville de Stia est toujours le territoire de quelques fabricants de laine Casentino. On pourrait citer Tessilnova ou encore TACS.
Tout comme pour Bonotto , cette dernière est d’ailleurs visitable via Google Street View. On y découvre dès l’entrée deux rouleaux de laine Casentino dans ses couleurs historiques : le vert et l’orange. D’autres couleurs ont fait leur apparition depuis.

Capture écran Octobre 2020 | Google Street view | TACS

Capture écran Octobre 2020 | Google Street view | TACS

Capture écran Octobre 2020 | Google Street view | TACS

Capture écran Octobre 2020 | Google Street view | TACS

Capture écran Octobre 2020 | Google Street view | TACS

Capture écran Octobre 2020 | Google Street view | TACS

TACS produit également du fustian, un tissu typiquement masculin réputé pour sa résistance et sa solidité . Né au Caire, ce tissage de lin et de coton était au Moyen Âge un produit de luxe exporté et aimé par les nobles de toute l'Europe. Produit exclusivement en coton à partir 17ème siècle, il a commencé à se démocratiser du fait de la baisse de son prix. Aujourd'hui le fustian se décline dans une variété de textures (satin, moleskine...) et de matières.

 

Paraboot Michael en fourrure de lapin

 

Nouvel article de Mathieu alias @BestShopsInTown. Il nous présente l’une de ses paires de chaussures préférées depuis quelques années : les Paraboot Michael en fourrure de lapin.

Texte : Mathieu @BestShopsIntown
Photos : Mathieu @BestShopsInTown
 
 

De plus en plus visible aux pieds de nombreux citadins, les modèles de la marque Française Paraboot ont réussi à toucher une clientèle plus jeune ces dernières années. Initialement connues pour leur qualité de fabrication et leur robustesse (grâce au cousu Norvégien), ces souliers peuvent s’intégrer aisément dans une tenue typée workwear. Mais avant de vous parler de mon modèle fétiche, retraçons l’histoire de la marque

Les origines

Paraboot est une marque de chaussures française. L’histoire d'une famille, les Pontvert. Né en 1878, M. Rémy Alexis RICHARD a créé la société Richard-Pontvert en 1910 à Izeaux - un village au pied des Alpes françaises - après avoir épousé Juliette Pontvert. Rémy Richard est un homme qui aime voyager et en 1926, à la suite d'un voyage aux Etats-Unis, il découvre aux pieds des Américains les "boots" en caoutchouc. De retour en France, il décide d'équiper ses chaussures de travail de ces "feuilles" de latex posées à la main pour remplacer les semelles en bois (inconfortables) ou en cuir de ses chaussures. Si le cuir peut être cousu et le bois cloué à la tige - le dessus de la chaussure - il ne peut faire ni l’un ni l’autre avec ses semelles en caoutchouc épaisses. Il met donc au point un système de fine semelle de gomme, qui peut être cousue à la tige et ensuite collée avec du latex liquide sur une semelle en gomme plus épaisse.

En 1927, il dépose le nom Paraboot qui signifie "Para" (port d’Amazonie où se trouve le latex) et "boot" qui représente les chaussures découvertes lors de son voyage aux Etats-Unis. Ce nom combine parfaitement la technique et le style.

Plus tard, c'est son fils, Julien Richard, qui va développer la marque. Les fermiers, bûcherons, bergers ou artisans adopteront Paraboot. Mais, c'est en 1945, avec la naissance du célèbre modèle Michael que l'entreprise va grandir. Pendant ce temps, Julien continue de promouvoir une autre marque de l’entreprise familiale : Galibier. Centrée sur la montagne, l'escalade et les sports d’extérieur, Galibier devient le leader de la chaussure technique en France et à l'étranger.

En 1983, sous l'impulsion du petit fils, Michael Richard, la société fait faillite après de nombreux problèmes économiques. La poursuite de l'activité est finalement accordée par décision judicaire et c'est encore une fois le modèle Michael qui sauvera l'entreprise.

La croissance de l'entreprise se traduit par l'ouverture de plusieurs boutiques à Paris, Lyon et Nice.

En 2015, le Paraboot Michael fête ses 70 ans. Aujourd'hui, la société continue de se développer avec l'ouverture de magasins à l'étranger, intéressant des marchés comme le Japon, tout en respectant ses traditions et la qualité de sa fabrication.

 
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Mon choix

Toujours à la recherche de produits assez exclusifs, l’idée de trouver une paire de Paraboot Michael avec du poil - Pony Hair - a naturellement commencé à germer il y a de ça quelques années maintenant.
Pour faire un clin d’œil à Marcos, c’est certainement une “OVC” - Obsessions Vestimentaires Compulsives - de plus. Adepte de magazines comme Fudge, Popeye ou feu “Free & Easy” et autres blogs Japonais, je remarque assez rapidement que les Paraboot Pony Hair sont affichées partout...Il faut dire qu’il y a un véritable culte de cette marque au pays du Soleil Levant comme en témoigne, par exemple, le compte Instagram de @hanimaruhani. Des modèles de plus en plus exclusifs ont fait leur apparition ces dernières années. Le choix semble pléthorique. Etant l’heureux propriétaire d’une paire de Michael bleue nuit, je connais déjà ma pointure, mes recherches peuvent commencer.

Comme vous le savez, je suis souvent amené à visiter des boutiques qui vendent Paraboot. Je me retrouve cependant assez rapidement à faire le constat suivant : les modèles “à poils” ne sont pas monnaie courante en Europe. J’élargie donc mes recherches sur Internet en espérant trouver la pépite tant convoitée. Les mois passent et toujours rien. Le modèle entièrement en “poil de vache” revient souvent mais il est peut-être un peu “too much” à mon goût et j’ai peur de m’en lasser rapidement. Je commence à me résigner...

Le déclic

Je décide de jouer une dernière carte. Je sais que l’usine Paraboot, située à Saint Jean de Moirans, dispose d’un magasin attenant où l’on retrouve les modèles classiques de la marques à des prix intéressants. Ma décision est prise, je ferai l’aller-retour dans la journée pour voir si mon graal se cache là-bas.
Il est 11h du matin, il y a un peu de monde, les gens de la région semblent y avoir leurs habitudes au vu du trafic devant le magasin.

Je pousse la porte, bienvenue chez Paraboot. Elles sont toutes là, dans des coloris, des matériaux que je pensais réservé au marché nippon. Les prix sont intéressants et je repère immédiatement les Michael dans les coloris classiques de la marque.
Je ne désespère pas pour autant et enchaîne les allées. Certaines paires me font de l’œil mais la taille ne correspond pas. Parfois il s’agit d’un modèle femme.
C’est alors que je me dirige vers le coin “sample”. Il s’agit de modèles “test” créés dans le cadre du développement d’une collection. Il ne sont disponibles que dans une seule taille, en général un 9US soit un 42 ou 42,5 en fonction des marques. Mes yeux balayent rapidement les étagères, je touche au but, mon rythme cardiaque s’accélère. Elles sont là…les fameuses Paraboot Michael “à poils”, dans les coloris noirs, marrons, ou caramel. C’est cette dernière combinaison qui m’intéresse, une paire Caramel avec la partie supérieure en fourrure de lapin coloris clair.
Pas de temps à perdre, j’ai l’impression que les autres clients sont des concurrents alors qu’ils ne daignent les regarder. Je prends les 3 boites de la pile et les inspecte sous toutes les coutures. Je décide de les passer à mon pied sachant qu’elles risquent d’être un peu petites. Mais comme un signe du destin, elles me vont. Reste la question du choix. Pourquoi ne pas les doubler après tous ces mois de recherche ? La raison l’emportera et je ne prendrais finalement qu’une seule paire. Et bonne nouvelle, le prix est moitié moins cher qu’un modèle “classique” en magasin. Donc ça reste entre nous, mais voici l’adresse : 65 Rue des Tuilliers, 38430 Saint-Jean-de-Moiran.

 
 
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AVIS - AU QUOTIDIEN


La paire concentre tout le savoir-faire de la marque Paraboot, comme le cousu Norvégien et la fameuse semelle en caoutchouc. Le coloris “moka” a une tendance à se patiner avec le temps et la partie supérieur en poil de lapin est très douce et donne une sensation de chaleur sur le haut du pied. Elles sont idéales à porter à l’automne lorsque les températures commencent à descendre. En revanche, j’évite de les porter sous la pluie car elles restent fragiles et le poil de lapin ne réagit pas bien à l’eau. Je les intègre généralement sur une tenue décontractée (avec un cinq poches blanc et une parka militaire ou une Barbour par exemple) pour apporter une touche d’originalité à l’ensemble.

Vous l’aurez compris, je suis très satisfait de ma paire. Je vous conseille cependant de les toucher et de les essayer avant de vous lancer. Mais la gamme est large, donc fouillez, et vous trouverez certainement votre graal.




 




MARRKT - Sélection

 
 

Marrkt est une plateforme de vente de vêtements Homme d’occasion fondée par Lewis Hull, qui est également le propriétaire de la boutique Real McCoy's à Londres et qui dirige Superdenim ainsi que d’autres entreprises.
Ci-dessous quelques pièces qui ont attiré notre œil.

HIGHLAND 2000 | BRITISH WOOL SUBMARINER SWEATER
€107,95
100% laine anglaise - Made in England
NEUF
Taille M et L

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ANDERSON & SHEPPARD | CABLE CREW NECK SWEATSHIRT
€79,95
100% Laine - Made in Scotland
OCCASION
Taille S

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OUR LEGACY |ALPHA KNIT SWEATER
€68,95
70% Alpaca 30% Polyamide
OCCASION
Taille 48

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On répète souvent que nos fabricants britanniques préférés d’écharpes en cachemire sont Joshua Ellis, Begg & Co et Johnstons of Elgin.
Cela ne nous empêche pas de regarder ce que les marques peuvent proposer. Comme ici avec ces belles écharpes J.GIRDWOOD à moins de 90€.
Comme vous pouvez le constatez ces écharpes sont neuves ainsi que toutes les autres pièces de la marque. Elles font partie d’un lot de déstockage au même titre que le pull Highland 2000 présenté plus haut.

J.GIRDWOOD
PLAIN CASHMERE SCARF | BRUSHED ESCORIAL SCARF
€81,95 | €62,95
180x30cm
100% cachemire - Made in England | 100% Escorial Wool Scarf - Made in England
Finition brossée
NEUF

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Paraboot x Arpenteur - Hiver 2020

 

Si vous nous suivez sur Instagram vous savez sans doute déjà que la marque française Arpenteur collabore à nouveau avec Paraboot cette saison. Nous avions relayé début juin l’information lue dans une interview de Marc Asseily, l’un des fondateurs d’Arpenteur, par le magazine en ligne Proper.

Collection Paraboot x Arpenteur | Hiver 2020 Photo propermag.com

Collection Paraboot x Arpenteur | Hiver 2020
Photo propermag.com

La collection est à présent disponible. Elle comprend deux modèles : Cambriole et Elevage.

  • Le modèle Cambriole est exclusif à Arpenteur. Il dérive de l’iconique Chambord de Paraboot.

  • Le modèle Elevage : une bottine pensée originellement pour une utilisation équestre. Plusieurs saisons qu’on attendait le retour de ce modèle au cousu norvégien.

Les deux modèles sont disponibles en cuir gras, coloris noir et marron foncé. Vraiment parfait pour l’hiver.

 
Paraboot x Arpenteur | Cambriole

Paraboot x Arpenteur | Cambriole

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Paraboot x Arpenteur | Elevage

Paraboot x Arpenteur | Elevage

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Pour apprécier le cuir sous une autre lumière, d’autres photos ci-dessous du site japonais Maiden.

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Où les trouver ?
Ci-dessous la liste des revendeurs affichée par Paraboot :
-Arpenteur (web)
- Paraboot (web)
- Paraboot Corée (Hannam)
- Avelia (JP)
- BlackBlue (USA)
- Bluesman (Corée)
- Burnish (JP)
- Centre Commercial (FR)
- CHCM (USA)
- EndClothing (UK)
- Graduate (FR)
- 1LDK (JP)
- Kafka (UK)
- Lost&Found (CAN)
- Maiden (JP)
- Meets (JP)
- Onion Supply (THAILANDE)
- Random Walk (COREE)
- Rendez-Vous Store (FR)
- Ships (JP)
- Stock NYC (JP)
- TIINA the Store (USA)

A noter cependant que certains magasins n’ont pas encore mis en ligne - ou en magasin - cette nouvelle collection. Patience, d’ici quelques jours tout devrait être disponible.

 

St Germain - Hiver 2020

 
 

En août 2019 on écrivait que St Germain Annecy était sans doute la meilleure boutique menswear des Alpes.
Un an après on est heureux de voir que St Germain continue de distribuer nos marques favorites. L’une des rares boutiques française à avoir Harley Of Scotland dans son offre.

HARLEY OF SCOTLAND

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ROTOTO

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ORSLOW

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BARENA

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Lookbook Hiver 2020. Extraits.

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*Toutes les photos ci-dessus proviennent de leur site.